Thursday, July 08, 2010

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Israel : la droite européenne se réveille-t-elle ?

jeudi 8 juillet 2010

De nombreuses forces politiques européennes, de la droite populiste à la droite traditionnelle, envisagent désormais le conflit israélo-palestinien comme l’une des composantes de la guerre de civilisation contre l’islam.

Geert Wilders, le chef du parti populiste néerlandais qui est devenu la troisième force du pays aux élections législatives de juin, vient d’affirmer ses vues sur le conflit (« Geert Wilders : Change Jordan’s name to Palestine », Y-Net, 20 juin) : « Si Jérusalem tombe aux mains des musulmans, Athènes et Rome suivront. Ainsi, Jérusalem est la principale ligne de défense de l’Occident. Ce n’est pas un conflit sur le territoire, mais une bataille idéologique entre la mentalité de l’Occident libéré et l’idéologie de la barbarie islamique. »

Il a donc proposé comme solution de... rebaptiser la Jordanie et de l’appeler « Palestine ». Cela, selon lui, suffirait à régler le problème palestinien.

Rappelons que cette idée, « la Palestine c’est la Jordanie », fut longtemps défendue par la droite israélienne (notamment après 1967). Le Parti travailliste, lui, prônait l’option jordanienne, c’est-à-dire la négociation avec le régime hachémite (plutôt qu’avec l’OLP) pour arriver à un compromis territorial qui aurait permis de laisser le soin à la Jordanie de gérer la majorité des habitants de Cisjordanie (et d’éviter ainsi qu’Israël ne se retrouve avec « trop » de citoyens palestiniens).

La droite dure suisse n’est pas en reste. Oscar Freysinger, l’homme à l’origine de la « votation » sur l’interdiction de la construction de minarets en novembre 2009, explique : « Notre parti a toujours défendu Israël parce que nous sommes bien conscients que, si Israël disparaissait, nous perdrions notre avant-garde. (…) Aussi longtemps que les musulmans sont concentrés sur Israël, le combat n’est pas dur pour nous. Mais aussitôt qu’Israël aura disparu, ils viendront s’emparer de l’Occident. » (Cité par Olivier Moss, in Les Minarets de la discorde, sous la direction de Patrick Haenni et Stéphane Lathion, Religioscope-Infolio, 2009.)

L’ancien premier ministre espagnol José María Aznar va dans le même sens dans un texte publié le 17 juin par The Times de Londres et traduit sur le site Le¨Post.fr, le 19 juin, sous le titre « José María Aznar : “Israël / Occident : notre destin est inextricablement lié” ».

« Israël est notre première ligne de défense dans une région turbulente qui risque constamment de sombrer dans le chaos, une région vitale pour notre sécurité énergétique en raison de notre dépendance excessive au pétrole du Moyen-Orient, une région qui forme la ligne de front dans la lutte contre l’extrémisme. Si Israël tombe, nous tombons tous. »

Intervenant le 30 juin sur une radio israélienne, Aznar a confirmé : « Israël ne fait pas partie du Proche-Orient, il s’agit d’un Etat occidental qui se trouve dans cette région. C’est une démocratie tout à fait normale, qui a beaucoup souffert par le passé et notre rôle consiste à le soutenir en tant que démocratie. » Il a ajouté : « Lorsque nous luttons pour Israël, nous luttons également pour notre propre bien. » (Cité par le site L’Argument, « José María Aznar réitère son soutien à Israël ».)

Ces prises de position de la droite dure ou des nouvelles formations populistes européennes confirment un glissement que souligne, pour s’en réjouir, un commentateur israélien écrivant dans le quotidien Maariv(24 juin). Il s’appelle Nadav Haetzni (partisan, par ailleurs, de retirer le passeport israélien aux Palestiniens vivant en Israël) : « En Europe, il existe des signes de changements vitaux qu’il faut qu’Israël alimente. De nombreux Européens se rendent enfin compte des conséquences d’une politique de la porte ouverte à l’immigration issue de l’Afrique du Nord et des pays arabes. Le côté positif de la venue d’une main-d’œuvre bon marché est désormais contrebalancé par ce qu’apportent avec eux nombre de ces immigrants : l’extrémisme et une volonté d’imposer l’islam à la vieille Europe. A Amsterdam, Paris et Madrid, on se réveille finalement et on est terrifié par la direction qui est imposée à l’Occident. Cette prise de conscience permet de mieux comprendre ce que nous avons eu à affronter depuis la naissance du sionisme politique. Il est donc temps (...) de commencer à écouter ces nouvelles voix venues d’Europe. »


Cela fait de nombreuses années que des journalistes ou des intellectuels dénoncent l’invasion musulmane de l’Europe, de Bat Ye’or, qui fut une pionnière, à Alain Besançon. Dans le monde anglo-saxon, les livres sur ce thème sont pléthore. Ce discours est désormais relayé par certains partis de la droite populiste ou extrême ; abandonnant l’antisémitisme pour l’islamophobie (un tournant que d’autres formations comme le Front national n’ont pas encore assumé, le vieil antisémitisme y restant puissant), ils proclament qu’Israël serait le bastion avancé de la civilisation dans sa lutte contre la barbarie...

par Alain Gresh - Nouvel Orient

NDLR - Attention cet article signé A. Gresh n’est aps un article écrit par un pro-israélien bien au contraire. Mais ce qui y est rapporté est intéressant quant à la prise de conscience émergeante en Europe de la droite. Le problème est que si la gauche en secret est d’accord avec cette analyse, en public elle la dénoncera, parce qu’elle vient de la droite.

De la même manière qu’elle a fermé les yeux sur les « incivilités » qu’elle n’a pas osé appeler actes antisémites de même elle ne veut pas prendre conscience d’une radicalisation d’une frange de la population musulmane. Le voile ou le tchador n’est pas porté que par les femmes, il l’est aussi par certains politiques qui refusent de voir la réalité.

L’article ci-dessous est de la même vaine, aussi faut-il le lire en le décodant.

Il n’en demeure pas moins que le constat ambigu qu’il dresse ne lui permet pas de s’opposer avec une argumentation claire contre les risques avérés et dénoncés par la droite ou l’extrême droite relative à une volonté hégémonique de certains porte-drapeaux d’un islam conquérant et vengeur.

Mais il est clair aussi que cette situation ne doit jamais nous autoriser à faire l’amalgame dangereux et détestable entre les agités de la frange radicale, et la majorité des musulmans vivant en bonne intelligence dans le cadre d’une foi respectable Europe ou ailleurs.

En aucun cas, nous devons souscrire à un discours raciste, car la fin ne doit jamais justifier les moyens. Et si certains par facilité s’y laissent aller, il est de notre devoir de les rappeler aux valeurs que nous représentons et qu’il nous faut défendre, car elles sont l’essence même de notre existence.

Quant à l’étonnement de M. Vial de voir des gens de droite visiter Yad Vashem, qu’il sache que ses larmes ne valent pas plus que les leurs, tant qu’il n’aura pas compris que les juifs comme tous les peuples ont une totale légitimité à avoir un pays et que le leur et trois fois millénaires.



"Grandes manoeuvres juives de séduction de la droite européenne"

Au sein de la communauté juive, beaucoup s’inquiètent des sombres perspectives qui s’offrent à elle. En Israël, où l’évolution démographique, compte-tenu des différences de taux de natalité chez les Juifs et chez les Arabes, va donner arithmétiquement à ces derniers, à plus ou moins long terme (en fait, dans quelques années), une position majoritaire.

Qu’adviendra-t-il le jour où cette masse se révoltera violemment ? La situation est tout aussi inquiétante en ce qui concerne la diaspora : en France et dans bien d’autres pays où l’immigration arabo-musulmane progresse sans cesse, les Juifs ressentent un sentiment d’insécurité. A juste titre car ils peuvent s’attendre à courir de graves dangers si l’impact du conflit du Proche-Orient met le feu aux poudres à l’échelle de la planète, la communauté juive devenant alors la cible de règlements de compte sanglants. Face à ces menaces, qui ne relèvent en rien de la science fiction, certains milieux juifs ont le souci, pour renforcer leur potentiel “militaire” d’autodéfense, de faire flèche de tout bois, y compris en essayant de trouver des alliés – ou plutôt des troupes supplétives, de style “harkis” – au sein de l’extrême droite européenne. En utilisant un argument simple mais efficace auprès des naïfs : tous ceux qui ont à faire face à la menace arabo-musulmane doivent s’unir à travers le monde, en oubliant d’éventuels griefs qui sont désormais d’importance secondaire.

La stratégie est ancienne. Ceux qui ont vécu l’époque de la guerre d’Algérie peuvent se souvenir de certains faits révélateurs : le soutien apporté par Jean-Marie Le Pen à l’expédition de Suez, à laquelle il participa et qui fut montée pour aider Israël contre l’Egypte ; le rôle, dans le camp “Algérie française”, de Jacques Soustelle, par ailleurs président de l’Alliance France-Israël ; la participation active (et efficace) à l’OAS de Juifs pieds-noirs. Aujourd’hui, avec la présence massive d’immigrés d’Afrique du Nord et d’Afrique Noire, l’argument de “l’union sacrée” entre Juifs et Européens a pris un poids nouveau (d’autant plus nécessaire qu’après la “grosse bavure” contre les navires cherchant à gagner Gaza Israël bat le rappel de ses fidèles).

Cet argument est mis en avant par des gens dont certains sont déjà bien connus au sein de l’extrême droite européenne et dont d’autres méritent de l’être. Car leurs éventuelles dupes doivent être mises en garde. Passons rapidement sur les plumitifs. Après les ouvrages (par ailleurs bien documentés) d’Alexandre del Valle (pseudonyme), qui lui permirent d’être bien accueilli dans divers cercles d’extrême droite (jusqu’au jour où l’on apprit qu’il était invité à prendre la parole aux réunions du B’naï B’rith…), après La nouvelle question juive de Guillaume Faye (2007), qui sema la consternation chez ses plus vieux amis, après le soutien constant apporté à Israël par une presse dite “de droite” – dont le fleuron est sans doute Valeurs actuelles, sous la houlette d’un François d’Orcival qui cherche depuis si longtemps à faire oublier ses engagements de jeunesse – une offensive d’une tout autre ampleur est désormais engagée. Il s’agit de l’opération Zemmour. Ce journaliste, qui a participé le 13 février 2002, avec Michel Gurfinkiel (de Valeurs actuelles), à une réunion de la loge “France” du B’naï B’rith, est une plume vedette du Figaro et un chroniqueur quotidien très écouté de RTL. Il a le grand mérite d’énoncer sans complexe quelques vérités simples concernant l’immigrationinvasion.Par exemple, dans Petit frère (un roman axé sur l’assassinat d’un jeune juif par un jeune arabe, ami d’enfance), il décrit ainsi la France : “Un pays d’Arabes et de Noirs. Des millions et des millions. Ils tirent la France vers le bas. Avec eux, on devient un pays du tiers-monde. Les Français ont peur d’eux. Ils n’osent plus rien leur dire”. Ce qu’il résume par une formule-choc : “Nous vivons la fin de l’empire romain” (Actualité juive, 9 novembre 2006). Tout cela est évidemment bien vu et il est utile de le dire. Mais…

La bonne question est : pour qui, pour quoi roule Zemmour ?

Il rappelle volontiers ses origines : “Mes ancêtres étaient des Juifs berbères” (RMC, 7 janvier 2008). Sa famille séfarade installée en France lors de la guerre d’Algérie, il a vécu son enfance et sa jeunesse à Drancy au coeur de la communauté juive locale, en faisant toutes ses études dans des établissements confessionnels donnant une éducation juive traditionnelle.

Il a appliqué le principe d’endogamie, vital pour toute communauté, en épousant une séfarade, Mylène Chichportich. Il ne cache pas ses liens sentimentaux forts avec sa communauté d’origine (ce qui est bien normal). Lorsque a couru le bruit que ses déclarations fracassantes allaient provoquer sa déchéance professionnelle, on a vu se mobiliser beaucoup de gens, en particulier sur le net, pour signer des pétitions de soutien en sa faveur. Est-ce pour cette raison que Zemmour n’a subi finalement aucun ennui ? Nous n’aurons pas la naïveté de le croire. Nous pensons qu’il y a une “opération Zemmour destinée à susciter au sein de la droite de la droite une sympathie pour le message qu’incarne Zemmour : face à l’immigration-invasion, union sacrée des Européens, des Américains et des Juifs (Israël étant “le bastion de l’Occident” face à l’islam, qu’il faut donc soutenir inconditionnellement).

Ficelle assez grosse, qu’a raison de pointer du doigt Henry de Lesquen : “Zemmour est la sucrette qui fait passer le poison de l’idéologie dominante. (…) Il est devenu une « icône » pour la droite de la droite, pour une foule de braves gens qui s’imaginent sans doute que le salut vient encore aujourd’hui des juifs, comme il y a 2 000 ans”. Qui en profite ? “Le système dans son ensemble, qui a missionné le berger Zemmour pour conduire les brebis de la droite dans les filets du politiquement correct” (La voix des Français, mai 2010).

Sur le plan purement politique, l’opération de séduction fonctionne bien. Assurée par des relais au sein de mouvements d’extrême droite. Ainsi Fernand Cortès, tête de liste dans l’Aude d’une Ligue cache sexe du Bloc Identitaire aux dernières élections régionales a signé la pétition “Raison garder” lancée par des sionistes “de droite”. Il explique ainsi la position du Bloc Identitaire : “Ses relations avec la communauté juive sont bonnes (je suis bien placé pour en parler car je suis à l’origine de leur développement) et elles deviennent excellentes car de très nombreux Juifs deviennent sympathisants du BI et le soutiennent résolument”. Interrogée par des militants au sujet de cette déclaration, la direction du Bloc est restée muette. Qui ne dit mot consent…

Au Front National, Marine Le Pen, elle, a annoncé la couleur : elle est membre du groupe Europe-Israël au Parlement européen, a souhaité (en vain jusqu’à présent) faire pèlerinage en Israël et, si l’on en croit Marc George, ex-secrétaire général d’Egalité et Réconciliation, le mouvement d’Alain Soral, celui-ci a mis en contact Marine avec Gilles-William Goldnadel, ultra-sioniste et “agent israélien notoire” (Rivarol, 14 mai 2010). Quant à Bernard Antony – brouillé avec le FN en raison de certaines prises de position de Marine – il n’a jamais caché qu’en tant que chrétien il était fondamentalement attaché aux sources juives du christianisme – ce qui est parfaitement logique.

Le plus important n’est sans doute pas là. Il est dans le travail d’influence mené par certains agents d’Israël dont le prototype est un certain Patrick Brinkmann. Celui-ci, officiellement citoyen germano-suédois, dispose de fonds très importants censés provenir de sa (grosse) fortune personnelle…

Il a commencé par bien cacher son jeu. Après avoir assisté à la Table Ronde de Terre&Peuple en 2006 et s’être déclaré très favorablement impressionné par cette réunion, Brinkmann avait manifesté la volonté de créer une structure de liaison et de coordination entre le plus grand nombre possible de mouvements identitaires européens, baptisée Kontinent Europa Stiftung (“Fondation Continent Europe”), qui devait prendre l’initiative d’activités internationales axées sur l’identité européenne (voir Terre&Peuple Magazine, n° 32, été 2007). Cette initiative parut tout à fait sympathique et fut donc approuvée par Terre et Peuple, en France, le Thule-Seminar en Allemagne, TierrayPueblo en Espagne. Mais lorsque les dirigeants de ces mouvements proposèrent d’organiser une première rencontre européenne destinée à faire connaître la KES, Brinkmann tergiversa longuement. Tout en manifestant progressivement, en contradiction avec ses premières déclarations, des prises de position tellement ambiguës qu’on pouvait se poser des questions sur ses véritables motivations.

Si bien que Pierre Vial (Terre et Peuple) et Pierre Krebs (Thule-Seminar) décidèrent de rompre leurs relations avec lui. Tout s’éclaira récemment lorsque Brinkmann annonça son intention de financer largement, en Allemagne, certaines campagnes électorales de mouvements “de droite” très hostiles à l’islam, à condition que les organisations profitant de ses largesses affichent leur soutien à Israël. Il a explicité son point de vue en déclarant à une agence de presse : “Notre culture européenne est judéo-chrétienne (…) C’est une chance que le destin des juifs et des chrétiens soit entrelacé (…) J’ai visité Israël, je suis allé à Yad Vashem non comme un touriste mais pour pleurer. (…) Le judaïsme va de pair avec la culture européenne”. Dans la foulée, il a annoncé qu’il organisait pour 2011 un “pèlerinage européen” à Jérusalem, car il faut “une entente entre l’Europe et Israël pour leur survie”. Brinkmann a noué des rapports suivis avec les animateurs de mouvements d’extrême droite dans divers pays (entre autres, en Autriche et en Espagne, comme cela vient d’être révélé dans ce pays par une revue à grand tirage qui est l’équivalent de Play-boy…), en annonçant vouloir financer leurs campagnes électorales (il a la réputation d’être riche, mais on peut se demander quelle est la véritable origine de ces fonds…). Quel sera, pour ces mouvements, le prix politique à payer ?

Car certains mouvements dits “populistes”, dont les succès électoraux révèlent – et c’est une très bonne chose en soi – une volonté populaire de résister à l’invasion immigrée, se révèlent par ailleurs très perméables à l’influence sioniste. Aux Pays-Bas, le Parti pour la Liberté est en constante progression aux élections. Son chef, Geert Wilders, est allé prêcher aux États-Unis en faveur d’une “alliance des patriotes face à la montée du péril islamiste”. Il a déclaré à New-York en novembre 2009 : “Je viens en Amérique avec une mission. (…) Je soutiens Israël (…) parce que c’est notre première ligne de défense ? (…) J’ai vécu dans ce pays et je l’ai visité des douzaines de fois (…) Israël est un phare, une lumière dans l’obscurité de l’Orient, la seule démocratie. La guerre contre Israël est une guerre contre l’Occident”.

Bien entendu ce message a été abondamment relayé en France, sur internet, par les sites sionistes, qui font le forcing pour convaincre les identitaires européens de faire “l’union sacrée”.

Parfois en des termes inouïs, qui devraient normalement tomber sous le coup de la loi (mais…). Ainsi, un fou furieux utilisant le pseudo (transparent pour un séfarade) de Charles Dalger appelle au massacre de ceux qu’il appelle les “nazislamiste” (un terme, repris par d’autres agitateurs, dont le caractère obsessionnel est révélateur).

Par ailleurs il y aurait beaucoup à dire sur les relations de chefs de mouvements d’extrême droite, en Autriche, en Italie, au Danemark avec des agents l’influence sioniste.

Soyons bien clairs : est évidente, indiscutable, impérative la nécessité de lutter par tous les moyens contre l’invasion-immigration et nous mettons toute notre énergie dans ce combat pour l’identité et la survie des peuples européens. Mais en étant lucides. Et donc en refusant de nous laisser piéger et manipuler pour servir de troupes d’appoint pour la défense des intérêts juifs, c’est-à-dire une cause qui, légitimement, est celle des Juifs mais qui n’est donc pas la nôtre.

PIERRE VIAL

4 Messages de forum
Israel : la droite européenne se réveille-t-elle ?
8 juillet 23:11, par stephane
Attention néanmoins au mélange des genres. L’extrême droite européenne véhicule également des idées nauséabondes et on ne peut pas dire qu’ils soient des modèles de démocratie. Demain, les FN et autres parties populistes peuvent être des alliés dans le combat contre l’islamisation, mais après-demain ils seront les ennemis d’Israël....

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Israel : la droite européenne se réveille-t-elle ?
9 juillet 00:40, par madeleine
Je suis entièrement d’accord avec vous Stéphane. Nous avons trop donné en termes de naïveté et de confiance. Gardons toujours un oeil vigilant sur les "amis" qui nous veulent du bien.

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Israel : la droite européenne se réveille-t-elle ?
8 juillet 23:18, par Forumeurcom
Je suis étonné de la confusion qui est faite dans tous ces articles entre israélien et juifs. Les juifs, qu’ils soient français, hollandais, italiens, suisses ou autres seront évidemment concernés par l’alternative devant ils risquent de se trouver d’avoir à s’unir avec une droite dont ils ne partagent pas le racisme. Soit.

Mais pas les israéliens. Ces derniers, dans l’état d’isolement et de danger existentiel dans lequel ils se trouvent n’ont que faire des travers réels ou supposés de leurs alliés potentiels, et dans les conditions énoncées, ne seront probablement pas "regardants" sur le racisme supposé de leurs nouveaux alliés. Les états sont des monstres froids n’est-ce pas ? Je ne crois pas que l’état d’Israël fasse exception, surtout dans l’état de danger extrême dans lequel il se trouve. Rappelons le toujours, Israël risque sa peau.

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Israel : la droite européenne se réveille-t-elle ?
9 juillet 02:42, par Fain_c
Oui la Droite judéo-chrétienne se réveille petit à petit....enfin ! Pas plus tard que ce soir, de nombreuses associations se sont réunies dans un restaurant parisien pour partager...un diner très européen et "évoquer les problèmes" qui marquent bien le fossé qui se creuse entre les "valeurs" démocratiques de l’occident européen et celles de l’Islam radical qui tente de s’infiltrer dans les failles et faiblesses des Constitutions démocratiques et qui s’avèrent de toute évidence "insolubles" dans la Démocratie et les valeurs qu’elle véhicule !!!

Il fut même évoqué les risques de "guerre civile" si les "Politiques" ne prenaient pas rapidement la mesure des problèmes qui, chaque jour, se révèlent de plus en plus aigués.

Les Français en ont "ras le bol" de toutes les incivilités, attaques, brimades, irrespect, qu’ils subissent au quotidien et que les Ministères de l’Intérieur et de la Justice ne savent endiguer.

Où l’ Etat prend la mesure du problème ou le clash sera inévitable.

La Droite Libre, créée par Rachid Kaci, aujourd’hui parfaitement réorganisée, est un des fers de lance de ce réveil de français attachés aux Valeurs judéo-chrétiennes de la République, une et indivisible.

Aux musulmans, français et autres, qui veulent vivre en France, en bonne harmonie selon NOS Lois, être partie intégrante de la Nation, de se mettre au diapason de notre Constitution, de notre Justice, de nos Lois et de nos valeurs. Certes une société s’apparente à un être vivant qui se meut selon différentes formes, relevant d’un esprit de tolérance et de respect des différentes cultures qui le compose.

Mais...Nous ne transigerons plus !!! La coupe est pleine et l’heure est au rassemblement de toutes les forces démocratiques et républicaines attachées à nos valeurs.

Français qui aimez votre Patrie, La France, rejoignez-nous dans ce combat juste dans la défense de nos Libertés, de notre Justice et notre principe égalitaire.

Blog : www.ladroitelibre.com

Claude FAIN Vice-Président et porte-parole de La Droite Libre

Monday, June 21, 2010

> Message du 20/06/10 07:21
> De : "Josette GUIGUI"
> A : "Josette GUIGUI"
> Copie à :
> Objet : après AZNAR merci PILAR
>
> Voici le discours de Pilar Rahola à la Conférence du Forum Mondial de lutte
> contre l'Antisémitisme :
>
> Combattre l’Antisémitisme d’Espagne.
>
> « Les Juifs aux six bras »
>
>
>
> A la Conférence de Barcelone, devant une centaine d’avocats, il y a un mois.
> Ils se sont réunis pour entendre mes opinions sur le conflit du
> Moyen-Orient. Ils savent que je suis un navire contestataire, dans le
> naufrage de la « pensée unique », en ce qui concerne Israël, et ce qui règne
> dans mon pays. Ils veulent m’écouter, parce qu’ils se demandent, si Pilar
> est une journaliste sérieuse, pourquoi risque-t-elle de perdre sa
> crédibilité en défendant les méchants, les coupables ? Je réponds
> désagréablement – Vous avez tous cru que vous êtes des experts en politique
> internationale, quand vous parlez d’Israël, mais vous ne savez rien.
> Oseriez-vous parler du conflit au Rwanda ? De celui de Tchétchénie ? – Non,
> ils sont juristes, leur terrain n’est pas la géopolitique…Mais contre
> Israël, ils osent, comme le reste du monde. Pourquoi ? Parce que Israël est
> sous la loupe permanente des médias et son image est déformée, polluant les
> cerveaux de la planète. Et, parce que cela fait partie de ce qui est
> politiquement correct, c’est être solidaire, parce que la discussion contre
> Israël est libre. Et oui, les gens cultivés, quand ils lisent au sujet
> d’Israël, ils sont prêts à croire que les Juifs ont six bras, de la même
> façon qu’au cours du Moyen Age, les gens ont cru à toutes sortes de choses
> scandaleuses. La première question est donc, pourquoi tant de personnes
> intelligentes, en parlant d’Israël, deviennent subitement des idiots ?
> Le problème, de ceux d’entre nous qui n’ont pas diabolisé Israël, est qu’ils
> ne débattent pas sur le conflit. Tout ce qui existe est une bannière, il n’y
> a pas d’échange d’idées, nous lançons des slogans les uns sur les autres;
> nous n'avons pas d’informations sérieuses, nous souffrons du « journalisme
> burger », journalisme de « restauration rapide », plein de préjugés, de
> propagande et de simplicité. Les penseurs intellectuels et les journalistes
> internationaux ont abdiqué en Israël. Ils n’existent pas. C’est pourquoi,
> quand quelqu’un essaie d’aller au-delà de la « pensée unique », il devient
> suspect et on se désolidarise de lui, il est immédiatement écarté. Pourquoi
> ?
>
> J’ai essayé de répondre à cette question depuis des années : Pourquoi ?
> Pourquoi, parmi tous les conflits mondiaux, s'intéresse-t-on uniquement à
> celui-ci? Pourquoi un petit pays qui lutte pour survivre est criminalisé ?
> Pourquoi les informations manipulées arrivent-elles à triompher aussi
> facilement ? Pourquoi les Israéliens sont-ils réduits à une simple cohorte
> de meurtriers impérialistes ? Pourquoi n’y a-t-il pas de culpabilité
> palestinienne ? Pourquoi Arafat est un héros et Sharon un monstre ? Et
> enfin, pourquoi tout en étant le seul pays au monde à être menacé de
> destruction, il est le seul pays que personne ne considère pas comme étant
> une victime ?
>
>
> Je ne crois pas qu’il y ait une réponse unique à ces questions. Tout comme
> il est impossible d’expliquer complètement le mal historique de
> l’antisémitisme, il n’est pas possible d’expliquer totalement l’imbécillité
> contemporaine de l’anti-israélisme. Les deux boivent à la fontaine de
> l’intolérance et du mensonge. Si, en outre, nous acceptons que
> l’anti-israélisme est la nouvelle forme d’antisémitisme, nous concluons que
> les événements peuvent avoir évolué, mais les mythes les plus profonds,
> celui de l'antisémitisme chrétien Médiéval et celui de l'antisémitisme
> politique moderne, sont toujours intactes. Ces mythes font partie de
> l’histoire d’Israël. A titre d’exemple, le Juif Médiéval qui a tué des
> enfants chrétiens pour boire leur sang, se colle directement au Juif
> israélien qui tue des enfants palestiniens pour voler leur terre. Ce sont
> toujours des enfants innocents, et les Juifs des diaboliques. De même pour,
> les banquiers juifs qui ont voulu dominer le monde par les banques
> européennes, selon le mythe des Protocoles, c’est directement lié avec
> l'idée que les Juifs de Wall Street veulent dominer le Monde par la Maison
> Blanche. Contrôle de la presse, contrôle des finances, de la conspiration
> universelle, tout ce qui a créé la haine contre les Juifs historiques, se
> retrouve aujourd’hui dans la haine à l’encontre des Israéliens. Dans le
> subconscient, alors, bat l'ADN de l’antisémitisme de l'Occident, qui produit
> un moyen d'expression de culture efficace. Mais, qu'est-ce qui bat dans la
> conscience ? Pourquoi, aujourd’hui, une intolérance renouvelée poussée avec
> une telle virulence, centrée maintenant, non contre le peuple juif, mais
> contre l’Etat d’Israël ? De mon point de vue, cela a des raisons historiques
> et géopolitiques, entre autres, le rôle soviétique sanglant pendant des
> décennies, l’Anti-américanisme européen, la dépendance énergétique de
> l’Occident et le phénomène islamique grandissant.
> Mais il ressort également d’une série de défaites dont nous souffrons en
> tant que sociétés libres, conduisant à un relativisme éthique solide.
>
>
> La défaite morale de la gauche. Pendant des décennies, la gauche a hissé le
> drapeau de la liberté, là où il y avait de l’injustice. Elle a été le
> dépositaire de l’espoir utopique de la société. Elle a été le grand
> bâtisseur de l’avenir. Malgré le mal meurtrier du stalinisme, faisant
> sombrer dans les utopies, la gauche a conservé intact son aura de la lutte,
> et prétend encore à souligner le bien et le mal dans le monde. Même ceux qui
> ne voteraient jamais pour les options de gauche, accordent un grand prestige
> aux intellectuels de gauche, et leur permettent de monopoliser le concept de
> solidarité. Comme ils l’ont toujours fait. Ainsi, ceux qui ont lutté contre
> Pinochet ont été des combattants de la liberté, mais les victimes de Castro,
> expulsés du paradis des héros, et convertis en fascistes d’infiltration.
>
>
> Cette trahison historique à la liberté, est reproduite de nos jours, avec
> une précision mathématique. Par exemple, les dirigeants du Hezbollah sont
> considérés comme des héros de la résistance, tandis que les pacifistes comme
> Noa, la chanteuse, sont insultés dans les rues de Barcelone. Aujourd’hui
> encore, comme hier, la gauche colporte des idéologies totalitaires, se range
> du côté des dictateurs et, dans son agression contre Israël, passe sous
> silence l'éradication des droits fondamentaux. Elle déteste les rabbins,
> mais tombe amoureuse d’imams, vocifère contre Tsahal, mais applaudit les
> terroristes du Hamas, pleure sur les victimes palestiniennes, mais néglige
> les victimes juives, et s'attendrit sur les enfants palestiniens,
> uniquement pour pouvoir blâmer les Israéliens. Elle ne dénonce jamais la
> culture de la haine ou son enseignement au meurtre. Il y a un an, lors de la
> conférence de l’AIPAC à Washington, j’ai posé les questions suivantes :
> Pourquoi n'assistons nous pas à des manifestations en Europe contre les
> dictatures islamiques ? Pourquoi n'y a-t-il pas de manifestations contre
> l’asservissement de millions de femmes musulmanes ? Pourquoi ne pas se
> déclarer contre l’utilisation de bombes qui tuent des enfants dans les
> conflits dont l’islam est la cause ? Pourquoi la gauche n'est-elle obsédée
> que par la lutte contre les deux démocraties les plus solides de la
> planète, celles pour lesquelles ont souffert des attaques terroristes, les
> U.S. et Israël .... Parce que la gauche ne pense plus, elle n'a que des
> slogans. Et le plus grand préjudice de tous, est celui à l’encontre
> d’Israël. Des lors, j'accuse de façon formelle : La principale
> responsabilité de la nouvelle haine antisémite, déguisée en antisionisme,
> incombe a ceux qui devraient défendre la liberté, la solidarité et le
> progrès. Au lieu de cela, ils défendent les despotes, oublient leurs
> victimes et se taisent devant les idéologies médiévales, qui visent à la
> destruction des sociétés libres. La "haute trahison" de la gauche, est une
> authentique trahison contre la modernité.
>
>
> Défaite du Journalisme. Nous avons, un monde plus informé que jamais, mais
> nous n'avons pas de meilleur monde informé. Bien au contraire, l’autoroute
> de l’information nous relie n’importe où sur la planète, mais il ne nous
> connecte pas avec la vérité. Les journalistes d’aujourd’hui n’ont pas besoin
> de cartes, car ils ont Google Earth, ils n’ont pas besoin de connaître
> l’histoire, car ils ont Wikipedia. Les journalistes historiques qui ont
> connu les racines d’un conflit, existent toujours, mais ils sont une espèce
> en voie de disparition, dévorés par le « journalisme hamburger » qui offre
> des nouvelles de restauration rapide, aux lecteurs qui veulent de
> l’information expéditive. Israël est le lieu le plus regardé au monde, mais
> malgré cela, il est le lieu le moins bien compris dans le monde. Bien sûr,
> il faut garder à l’esprit la pression des lobbies des pétrodollars, dont
> l’influence sur le journalisme est subtile, mais profonde. Tous les médias
> importants savent que si ils parlent contre Israël, il n’y aura pas de
> problèmes. Mais qu’est-ce qui se passerait si ils venaient à critiquer un
> pays islamique ? Sans doute qu’ils ne feraient que compliquer leur
> existence. Certes, une partie de la presse qui écrit contre Israël, est le
> reflet de la phrase ironique de Mark Twain : « Procurez-vous les faits
> d’abord, ensuite vous pourrez les déformer comme il vous plaira ».
>
>
> Défaite de la pensée critique. A tout cela, il faut ajouter le relativisme
> éthique qui définit les temps présents : Il n’est pas basé sur le démenti
> des valeurs de civilisation, mais plutôt sur leur banalisation la plus
> extrême. Qu’est-ce que la modernité ? Personnellement, je l’explique dans
> cette petite histoire : Si je devais être perdue dans une île inexplorée, et
> que je voudrais fonder une société démocratique, je n’aurais besoin que de
> trois documents écrits : Les Dix Commandements ( Le premier code de
> modernité « Tu ne commettras pas de meurtre » [Lo tirtza'h] , a fondé la
> civilisation moderne) ; le Code Pénal Romain et la Déclaration Universelle
> des droits de l’Homme. Et avec ces trois textes, nous recommencerions. Ces
> principes, sont relativisés tous les jours, même par ceux qui prétendent les
> défendre. « Tu ne commettras pas de meurtre »…Tout dépend qui est la cible…,
> ceux qui, comme dans les manifestations en Europe, ont crié en faveur du
> Hamas, devraient y réfléchir. « Vive la liberté d’expression ! »…, ou pas.
> Par exemple, plusieurs organisations espagnoles de gauche ont essayé de me
> traîner devant les tribunaux, en m’accusant d’être une négationniste, tel un
> nazi, parce que je nie « l’Holocauste palestinien ». Ils prétendaient
> vouloir m’interdire d’écrire et m’envoyer en prison. Et ainsi de suite… La
> majorité critique sociale a perdu du poids et, en même temps, le dogmatisme
> idéologique a pris du poids. Dans cette double tournure des événements, les
> fortes valeurs de modernité ont été substituées par une "pensée faible ”,
> vulnérable à la manipulation et au manichéisme.
>
>
> Défaite de l’Organisation des Nations Unies. Et avec elle, une solide
> défaite des organisations internationales qui devraient s’occuper des droits
> de l’Homme. Au contraire, ils sont devenus des marionnettes cassées entre
> les mains de despotes. L’Organisation des Nations Unies n’est utile que pour
> des Islamistes comme Ahmadinejad ou bien pour de dangereux démagogues, tel
> que Hugo Chavez,qui ont un haut-parleur planétaire où ils peuvent cracher
> leur haine. Et, évidemment, pour systématiquement attaquer l'Israël. L'ONU,
> vit aussi, mieux contre l'Israël.
>
>
> Et finalement, la défaite de l’Islam. L’Islam de tolérance et de la culture
> subit aujourd’hui, l’attaque violente d’un virus totalitaire qui essaie
> d’arrêter son développement éthique.
> Ce virus utilise le nom de Dieu pour commettre les horreurs les plus
> terribles : Des femmes lapidées, asservies, les jeunes utilisés comme bombes
> humaines. N’oublions pas : Ils nous tuent avec des téléphones cellulaires
> reliés au Moyen Age. Si le stalinisme a détruit la gauche, et que le nazisme
> a détruit l’Europe, l’intégrisme islamique est entrain de détruire l’Islam,
> c’est un ADN antisémite. Peut-être que l’antisémitisme islamique est le
> phénomène le plus grave de l’intolérance de notre temps, en effet, il
> contamine plus de 1.400 millions de personnes, qui sont instruites, de façon
> massive, et ceci dans la haine envers les Juifs.
>
>
> Au carrefour de ces défaites, c’est Israël. L’Orphelin d’une gauche
> raisonnable, l’orphelin d’un journalisme sérieux, l’orphelin d’une ONU
> décente, et l’orphelin d’un Islam tolérant, Israël souffre du paradigme du
> 21 ième siècle : L’absence d’un engagement solide avec les valeurs de
> liberté. Rien ne semble étrange. La culture juive représente, comme aucune
> autre, la métaphore d’un concept de civilisation qui souffre aujourd’hui des
> attaques sur tous les flancs. Vous êtes le thermomètre de la santé dans le
> monde. Chaque fois que le monde a eu la fièvre totalitaire, vous avez
> souffert. A l’époque du Moyen Age espagnol, au temps des persécutions
> chrétiennes, au temps des pogroms russes, au cours du fascisme européen, et
> maintenant à cause du fondamentalisme islamique. De toujours, le premier
> ennemi du totalitarisme a été le Juif. Et, en ces temps de dépendance
> d’énergie et d’incertitude sociale. Israël personnifie, dans sa propre
> chair, le Juif éternel.
>
>
> Une nation paria parmi les nations, pour un peuple paria parmi les peuples.
> C’est pourquoi l’antisémitisme du 21 ième siècle a revêtu le déguisement
> efficace de l’anti-israélisme ou son synonyme, l’antisionisme. Les critiques
> contre Israël, sont-elles toutes de l’antisémitisme ? Non. Mais tout
> l’antisémitisme d’aujourd’hui s’est transformé en préjugés et en la
> diabolisation de l’Etat juif. Ce sont les nouveaux vêtements d’une vieille
> haine.
>
>
> Benjamin Franklin a déclaré : « Là où est la liberté, il y a mon pays. »
> Albert Einstein a ajouté : « Le monde est dangereux à vivre, non à cause de
> ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
> ». Voici le double engagement, ici et maintenant, ne restez jamais inactifs
> devant le mal dans l’action, et défendez les pays de la liberté.
>
>
> Merci
>
> ___________________
>
> © Adaptation française à la disposition des lecteurs, pour toute diffusion,
> merci de mentionner la source et de ne faire aucune modification.
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Franco gave Nazis list of Jews in Spain


El País publishes order signed by Spanish dictator in 1941 instructing provincial governors to provide names of Jews to be handed over to 'final solution' architect Heinrich Himmler

Ynet Published: 06.21.10, 08:45 / Israel Jewish Scene




When former Prime Minister Golda Meir thanked Spanish dictator General Francisco Franco for his "humanitarian attitude" and for protecting the Jews in his country during the Holocaust, she was not aware that he had ordered his officials to draw up a list of thousands of Jews living in Spain to be handed over to the Nazis.



The list, which was published in the El País newspaper on Sunday, would have sent thousands more Jews to their deaths in the Nazi extermination camps.

Testimony of Horrors

Satan's administration: Journey into Nazi death records / Dor Glick

Daily food intake of Aushchwitz prisoner, original Schindler's list, names of children on Exodus, blood-curdling account of millions of those murdered – and overwhelming response to deniers. Dor Glick takes trip among shelves of largest archive in world of Nazi horrors, and receives chilling greeting from his grandmother who survived and her brother who didn't
Full Story





Franco, whose apologists and supporters claim he gave protection to the Jews of Spain, ordered his officials during the Second World War to compose a list of some 6,000 Jews, both Spanish and foreign, living in his country.



The list was handed over to the Nazi architect of the "final solution", German SS chief Heinrich Himmler, at a time when the two countries were discussing Spain's possible incorporation into the axis powers that included Nazi Germany, Italy and Japan.



The Spanish newspaper published the original order, which was recently unearthed in the Spanish government's archives and instructed provincial governors to provide detailed lists of "all the national and foreign Jews living in the province… showing their personal and political leanings, means of living, commercial activities, degree of danger and security category."



The governors were ordered to keep a close eye on Sephardic Jews, as their language and appearance enabled them to blend in with Spanish society.



"Their adaptation to our environment and their similar temperament allow them to hide their origins more easily," said the order, sent out in May 1941.



The order describes the Jews as a race, and not a religious minority. "This notorious race", the order said, "remained unnoticed, with no opportunity of preventing their easily-carried out attempts at subversion."




The German SS officers stationed in Spain kept a close watch on the local Jews, and were displeased with the fact that some of them had close ties with officials in Franco's regime.



According to El País, the German agents tried to stop Jewish writer Samuel Ros from publishing his works in newspapers and official publications.



With the defeat of the Nazis, Franco tried to conceal his cooperation with Adolf Hitler, and destroyed most of the lists of Jews. Lists that remained in the provincial governors' offices, however, found their way to the Spanish archives.

Friday, June 18, 2010

afficher les détails 14:24 (Il y a 18 heures)

IL FAUT SOUTENIR ISRAEL
CAR S'IL TOMBE, NOUS TOUS, NOUS TOMBERONS

Par José Maria Aznar, ex 1er ministre d'Espagne
The Times –Londres 17/06/10
Traduction Albert Soued http://soued.chez.com pour www.nuitdorient.com

La colère à propos de Gaza est une diversion. Nous ne pouvons pas oublier qu'Israël est le meilleur allié de l'Occident dans une région turbulente.
Cela fait trop longtemps maintenant qu'il n'est plus "à la mode" de défendre Israël. A la suite du récent incident de la flottille remplie d'activistes anti-israéliens en Méditerranée, il est difficile de trouver une cause aussi impopulaire à défendre.
Dans un monde idéal, l'assaut des commandos israéliens sur le Mavi Marmara ne se serait pas terminé par 9 morts et des douzaines de blessés. Dans un monde idéal, les soldats auraient été accueillis paisiblement à bord. Dans un monde idéal, aucun état, notamment un allié récent d'Israël comme la Turquie, n'aurait promu et organisé une flottille dont le seul but était de créer une situation impossible pour Israël, c'est-à-dire choisir entre l'abandon de sa politique de sécurité et le blocus naval, ou risquer la colère du monde.
Dans nos relations avec Israël, il faut dissiper les brumes rousses de la colère qui trop souvent brouillent notre jugement. Une approche équilibrée et raisonnable devrait inclure les réalités suivantes.
D'abord l'état d'Israël a été créé par une décision de l'Onu. Par conséquent, sa légitimité ne peut pas être mise en question. Israël est une nation qui a des institutions profondément ancrées dans la démocratie. C'est une société ouverte et dynamique qui ne cesse d'exceller dans la culture, la science et la technologie.
Ensuite, grâce à ses racines, son histoire et ses valeurs, Israël est une nation occidentale à part entière. En effet, c'est une nation occidentale normale, mais qui est confrontée à des situations anormales.
Unique en Occident, c'est la seule démocratie dont l'existence est menacée depuis sa création. Elle a d'abord été attaquée par ses voisins, avec des armes conventionnelles. Puis elle a fait face au terrorisme culminant, vague après vague, dans des attentats-suicide. Aujourd'hui sous l'instigation d'islamistes radicaux et de leurs sympathisants, elle affronte une campagne de dénigrement à travers la loi internationale et la diplomatie.
62 ans après sa création, Israël se bat encore pour sa survie. Puni par des missiles qui pleuvent du nord comme du sud, menacée de destruction par un Iran qui cherche à acquérir des bombes nucléaires et pressé par les amis comme les ennemis, il semble qu'Israël n'ait aucun moment de répit.
Pendant des années, l'Occident a concentré son attention sur le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens, et on peut le comprendre. Mais si Israël est en danger aujourd'hui et si toute la région est en train de glisser vers un avenir très préoccupant, ce n'est pas du tout parce que les parties ne s'entendent pas sur les moyens de résoudre le conflit. Les paramètres de tout accord de paix futur sont clairs, même si pour chaque partie, le processus final à atteindre est difficile et douloureux.
Les menaces réelles à la stabilité régionale se trouvent, cependant, dans la montée d'un islamisme radical qui voit la destruction d'Israël comme l'accomplissement d'un destin religieux et, simultanément, dans le cas de l'Iran, comme une expression de ses ambitions pour une hégémonie régionale. Les 2 phénomènes sont des menaces qui affectent non seulement Israël, mais aussi tout l'Occident et le monde entier.

Le cœur du problème se trouve dans la manière ambiguë et souvent erronée avec laquelle de nombreux pays occidentaux réagissent à la situation. Il est facile de blâmer Israël pour tous les maux du Moyen Orient. Certains agissent et parlent comme si on pouvait parvenir à une nouvelle entente avec le monde musulman, à condition de sacrifier l'état d'Israël sur l'autel de cette entente. Ce serait une folie.
Israël est notre première ligne de défense dans une région turbulente qui risque à tout moment de sombrer dans le chaos, une région vitale pour notre sécurité énergétique, du fait de notre surdépendance du pétrole du Moyen Orient, une région qui constitue une frontière dans le combat contre l'extrémisme. Si Israël sombre, nous tous nous sombrerons.

Pour défendre le droit d'Israël à exister en paix et dans des frontières sûres, il faut un degré de clarté morale et stratégique qui trop souvent semble avoir disparu en Europe. Les États-Unis montrent des signes inquiétants car ils empruntent la même voie.
L'Occident traverse une période de confusion quant à l'avenir du monde. Dans une large mesure, cette confusion vient d'une sorte de doute de soi masochiste qui concerne notre propre identité, du fait du politiquement correct et du multiculturalisme qui nous forcent à nous mettre à genoux devant les autres, et d'une laïcité qui, ironie du sort, nous aveugle, même lorsque nous sommes confrontés à des djihadistes qui font la promotion d'une foi fanatique. Abandonner Israël à son sort, en ce moment critique, ne servirait qu'à illustrer combien nous avons sombré et combien notre déclin semble désormais inexorable.
On ne peut pas laisser faire. Motivé par le besoin de reconstruire nos propres valeurs occidentales, exprimant une profonde inquiétude au sujet de la vague d'agression contre Israël, et conscient que la force d'Israël est notre force et que la faiblesse d'Israël est notre faiblesse, j'ai décidé de promouvoir une nouvelle initiative d'"Amis d'Israël" avec l'aide de quelques personnalités, dont David Trimble [ex-Premier ministre d'Irlande du Nord], Andrew Roberts [historien anglais], John Bolton [ex-ambassadeur américain aux Nations unies], Alejandro Toledo (ancien président du Pérou), Marcello Pera (philosophe et ancien président du Sénat italien), Fiamma Nirenstein (auteure et politicienne italienne), le financier Robert Agostinelli et l'intellectuel catholique George Weigel.

Nous n'avons pas l'intention de défendre une politique spécifique ou un gouvernement israélien particulier. Les auteurs de cette initiative sont certains d'être parfois en désaccord avec certaines des décisions prises par Jérusalem. Nous sommes des démocrates et nous croyons en la diversité.
Ce qui nous lie, toutefois, est notre soutien indéfectible à Israël et à son droit à exister et à se défendre. Que des pays occidentaux se rangent du côté de ceux qui remettent en question la légitimité d'Israël, jouent avec des questions de sécurité vitales pour Israël au sein des instances internationales, ou apaisent ceux qui s'opposent aux valeurs occidentales plutôt que de s'élever vigoureusement pour la défense de ces valeurs, n'est pas seulement une grave erreur morale, mais une erreur stratégique de premier ordre.

Israël est une partie essentielle de l'Occident. L'Occident est ce qu'il est grâce à ses racines judéo-chrétiennes. Si l'élément juif de ces racines est déterré et Israël perdu, alors nous sommes perdus aussi. Que cela nous plaise ou non, nos destins sont inextricablement liés.



SUPPORT ISRAEL: IF IT GOES DOWN, WE ALL GO DOWN
By José María Aznar, ex Prime Minister of Spain
The Times June 17 2010

Anger over Gaza is a distraction. We cannot forget that Israel is the West’s best ally in a turbulent region
For far too long now it has been unfashionable in Europe to speak up for Israel. In the wake of the recent incident on board a ship full of anti-Israeli activists in the Mediterranean, it is hard to think of a more unpopular cause to champion.
In an ideal world, the assault by Israeli commandos on the Mavi Marmara would not have ended up with nine dead and a score wounded. In an ideal world, the soldiers would have been peacefully welcomed on to the ship. In an ideal world, no state, let alone a recent ally of Israel such as Turkey, would have sponsored and organised a flotilla whose sole purpose was to create an impossible situation for Israel: making it choose between giving up its security policy and the naval blockade, or risking the wrath of the world.
In our dealings with Israel, we must blow away the red mists of anger that too often cloud our judgment. A reasonable and balanced approach should encapsulate the following realities: first, the state of Israel was created by a decision of the UN. Its legitimacy, therefore, should not be in question. Israel is a nation with deeply rooted democratic institutions. It is a dynamic and open society that has repeatedly excelled in culture, science and technology.
Second, owing to its roots, history, and values, Israel is a fully fledged Western nation. Indeed, it is a normal Western nation, but one confronted by abnormal circumstances.
Uniquely in the West, it is the only democracy whose very existence has been questioned since its inception. In the first instance, it was attacked by its neighbours using the conventional weapons of war. Then it faced terrorism culminating in wave after wave of suicide attacks. Now, at the behest of radical Islamists and their sympathisers, it faces a campaign of delegitimisation through international law and diplomacy.
Sixty-two years after its creation, Israel is still fighting for its very survival. Punished with missiles raining from north and south, threatened with destruction by an Iran aiming to acquire nuclear weapons and pressed upon by friend and foe, Israel, it seems, is never to have a moment’s peace.
For years, the focus of Western attention has understandably been on the peace process between Israelis and Palestinians. But if Israel is in danger today and the whole region is slipping towards a worryingly problematic future, it is not due to the lack of understanding between the parties on how to solve this conflict. The parameters of any prospective peace agreement are clear, however difficult it may seem for the two sides to make the final push for a settlement.
The real threats to regional stability, however, are to be found in the rise of a radical Islamism which sees Israel’s destruction as the fulfilment of its religious destiny and, simultaneously in the case of Iran, as an expression of its ambitions for regional hegemony. Both phenomena are threats that affect not only Israel, but also the wider West and the world at large.
The core of the problem lies in the ambiguous and often erroneous manner in which too many Western countries are now reacting to this situation. It is easy to blame Israel for all the evils in the Middle East. Some even act and talk as if a new understanding with the Muslim world could be achieved if only we were prepared to sacrifice the Jewish state on the altar. This would be folly.
Israel is our first line of defence in a turbulent region that is constantly at risk of descending into chaos; a region vital to our energy security owing to our overdependence on Middle Eastern oil; a region that forms the front line in the fight against extremism. If Israel goes down, we all go down.

To defend Israel’s right to exist in peace, within secure borders, requires a degree of moral and strategic clarity that too often seems to have disappeared in Europe. The United States shows worrying signs of heading in the same direction.
The West is going through a period of confusion over the shape of the world’s future. To a great extent, this confusion is caused by a kind of masochistic self-doubt over our own identity; by the rule of political correctness; by a multiculturalism that forces us to our knees before others; and by a secularism which, irony of ironies, blinds us even when we are confronted by jihadis promoting the most fanatical incarnation of their faith. To abandon Israel to its fate, at this moment of all moments, would merely serve to illustrate how far we have sunk and how inexorable our decline now appears.
This cannot be allowed to happen. Motivated by the need to rebuild our own Western values, expressing deep concern about the wave of aggression against Israel, and mindful that Israel’s strength is our strength and Israel’s weakness is our weakness, I have decided to promote a new Friends of Israel initiative with the help of some prominent people, including David Trimble, Andrew Roberts, John Bolton, Alejandro Toledo (the former President of Peru), Marcello Pera (philosopher and former President of the Italian Senate), Fiamma Nirenstein (the Italian author and politician), the financier Robert Agostinelli and the Catholic intellectual George Weigel.
It is not our intention to defend any specific policy or any particular Israeli government. The sponsors of this initiative are certain to disagree at times with decisions taken by Jerusalem. We are democrats, and we believe in diversity.
What binds us, however, is our unyielding support for Israel’s right to exist and to defend itself. For Western countries to side with those who question Israel’s legitimacy, for them to play games in international bodies with Israel’s vital security issues, for them to appease those who oppose Western values rather than robustly to stand up in defence of those values, is not only a grave moral mistake, but a strategic error of the first magnitude.
Israel is a fundamental part of the West. The West is what it is thanks to its Judeo-Christian roots. If the Jewish element of those roots is upturned and Israel is lost, then we are lost too. Whether we like it or not, our fate is inextricably intertwined.

Monday, June 07, 2010

Les intellectuels français Alain Finkielkraut et Bernard-Henri Lévy réagissent vivement aux accusations portées contre Israël après l'arraisonnement de la flottille pour Gaza, lundi 31 mai. "Je vois la haine, soudain, se donner libre cours", a réagi Alain Finkielkraut à propos des réactions de la communauté internationale face à l'intervention israélienne, vendredi 4 juin sur la chaîne télévisée Public Sénat. Bernard-Henri Lévy s'élève, lui, dans une tribune dans le quotidien Libération contre la "désinformation" à propos du blocus de Gaza.

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Les deux hommes, signataires de "l'appel à la raison", rédigé par des juifs français et exhortant Israël à reconsidérer sa politique envers les Palestiniens, disent ne pas soutenir l'opération israélienne contre la flotille. "Je continue de juger 'stupide' (...) l'assaut contre le Mavi Marmara", écrit Bernard-Henri Lévy dans sa tribune intitulée Pourquoi je défends Israël. Mais ils disent voir dans les réactions internationnales un déchaînement "délirant" contre l'Etat hébreu. "Je ne veux pas servir de caution juive à une haine, à une diabolisation d'Israël", explique Alain Finkielkraut.

"ÉPOPÉE MISÉRABLE"

Bernard-Henri Lévy tente tout d'abord de rectifier les explications du blocus données notament par les médias français. "Le blocus, il ne faut cesser de le rappeler, ne concerne que les armes et les matériaux pour en fabriquer", avance-t-il. Il s'attaque ensuite à la politique du Hamas à Gaza, selon lui passée sous silence, "en France comme ailleurs". "Qui se risque à expliquer que s'il y a à Gaza, un preneur d'otage, (...) ce n'est pas Israël, mais le Hamas ?" demande-t-il.

Les deux hommes s'en prennent directement aux organisateurs de la flottille. Une "épopée misérable", selon Bernard-Henri Lévy, "caricature" des actions symboliques comme les "bateaux pour le Vietnam", qu'il rappelle avoir contribué à créer. Pour Alain Finkielkraut, ce sont les organisateurs eux-mêmes les responsables des débordements du 31 mai. "Les Israéliens ne voulaient pas de ce bain de sang. Ils sont tombés dans un piège. Ce bain de sang a été délibérement provoqué par les organisateurs", estime-t-il, accusant directement la Turquie, "où Mein Kampf est un best seller", dit-il, de jeter de l'huile sur le feu.

Les deux hommes dénoncent enfin "les bataillons de tartuffes regrettant qu'Israël se dérobe aux exigences d'une enquête internationale", comme l'écrit Bernard-Henri Lévy. "Il y a dans cette attitude un mélange de mauvaise foi et d'angélisme qui me fait très peur", explique Alain Finkielkraut, alors que Bernard-Henri Lévy défend la position israélienne : "Ce que refuse Israël c'est l'enquête demandée par un conseil des droits de l'homme des Nations unies où règnent ces grands démocrates que sont les Cubains, les Pakistanais et autres Iraniens."

Le Monde.fr

Sunday, June 06, 2010

Un problème nommé Turquie
Contrairement aux pressions exercées par “les élites” en faveur d’un élargissement de l’UE à la Turquie, deux événements récents viennent de démontrer que ce scénario constituerait une erreur majeure, susceptible de tuer le projet européen dans sa dimension politique. Premier élément, la crise de l’Euro fruit de situations économiques trop disparates et d’une fuite en avant dans l’élargissement menée au détriment d’une indispensable intégration. Deuxième élément et non des moindres, les tensions croissantes entre l’État Turc et l’État d’Israël sur la question palestinienne confirment toute la difficulté à intégrer un pays musulman de 72 millions de musulmans dans un espace européen fruit de la civilisation judéo-chrétienne.


Fascinée par le potentiel économique de la Turquie et ses 6% de croissance, une majorité de la classe politique Française est ouvertement en faveur d’une adhésion de ce pays à l’UE au motif redoutable que l’espace européen n’a pas de frontières naturelles. Et pourtant, intégrer un nouvel État c’est adopter ses frontières et les risques de conflits qui vont avec. Dans l’autre sens c’est accepter un minimum de vision diplomatique commune.

L’élargissement sans fin c’est surtout le meilleur moyen de repousser sans cesse la réalisation d’une Europe politique et de limiter l’UE à n’avoir pour vocation que de constituer un marché intérieur toujours plus vaste sans que les législations fiscales et sociales ne soient harmonisées.

La Turquie se pense européenne assènent les défenseurs de son intégration. L’actualité récente permet d’en douter.

L’arraisonnement par Tsahal de la “flottille de la liberté” censée briser l’embargo de Gaza a suscité une réprobation internationale largement partagée. La réaction Turque se démarque toutefois par la violence verbale de son gouvernement mais aussi de son opinion publique à l’égard de l’Etat Hébreu.

Il ne s’agit pas là d’une crise passagère mais d’un tournant diplomatique engagé depuis plusieurs mois. En avril dernier, de passage à Paris, le Premier ministre turc avait déclaré qu’Israël constituait “la principale menace pour la paix au Proche-Orient“. Dans la même lignée, Recep Tayyip Erdogan a qualifié le raid israélien d’”acte de terrorisme d’Etat inhumain” et demandé une “punition”.

Irrésistiblement, la Turquie se détourne de l’Europe pour jouer sa carte personnelle. Elle tente aujourd’hui de se positionner comme un nouvel acteur international de poids et aspire avec d’autres puissances émergentes Brésil et Chine notamment à reconfigurer les zones d’influence. La signature le 17 mai d’un accord avec le Brésil sur le très délicat dossier nucléaire Iranien en est une illustration.

Aujourd’hui, pour conquérir le cœur des populations arabes Ankara s’affirme comme le nouveau porte-drapeau de la cause palestinienne. L’activisme déployé n’est pas seulement diplomatique. La Turquie est l’un des pays les plus actifs au niveau de l’aide économique et humanitaire aux Palestiniens.

Cette distance prise avec le rêve européen est permise par l’importance des relations commerciales entre la Turquie et les pays du Moyen-Orient.

La mutation diplomatique Turque est étroitement liée à l’arrivée au pouvoir d’Erdogan qui joue sur la nostalgie de l’ancienne grande Turquie. Alliée de l’Occident depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Turquie a été le premier pays musulman à reconnaître Israël à établir des relations diplomatiques et à signer un accord militaire avec l’Etat hébreu.

Cette période est aujourd’hui terminée. Après avoir imposé à la Turquie de choisir entre l’Orient et l’Occident, Ankara renvoie la question en demandant de trancher dans la brouille qui l’oppose à Tel-Aviv. Ahmet Davutoglu chef de la diplomatie turque a ainsi demandé aux États-Unis une “solidarité totale” avec la Turquie à travers une condamnation claire de l’opération israélienne. La question est également implicitement posée à l’UE.

En photo : Mustafa Kemal
Le Grand Rabbin de Turquie en pleine dhimmitude !
[Jeudi 03/06/2010 14:03]
Les scénarios historiques se répètent donc souvent, il n’y a que les acteurs qui changent. Dans les années 1920-1930, la plupart des responsables religieux allemands fustigeaient les délégués sionistes aux cris de « Nous sommes Allemands ! » Dans un réflexe identique, la récente pétition de « J-Call » marque le souci illusoire d’une certaine intelligentsia juive européenne de montrer « patte blanche » à son environnement en se démarquant d’Israël.
Et selon le même modèle psychologique, la communauté juive de Turquie fait aujourd’hui profil bas, quand elle ne condamne pas ouvertement Israël, afin d’endosser comme il se doit le rôle de Dhimmi que le Premier ministre turc Erdogan lui a assigné dans l’une de ses déclarations qui ont suivi l’arraisonnement du bateau par Tsahal : « Nous n’avons rien contre la population juive de Turquie qui est notre protégée ».
Mardi soir, après l’Opération de Tsahal, le Grand Rabbin de Turquie, Itsh’ak Haliba, dans une interview accordée au journal orthodoxe « Kol Barama », a jugé utile de s’élever publiquement contre l’action israélienne et d’accuser Israël « de provocation inutile envers la communauté internationale et de comportement inadéquat ». Plus grave que cela encore, il a félicité à trois reprises le Premier ministre turc antisémite, Recep Tayyip Erdogan, « qui arrive à faire la distinction entre l’Etat d’Israël et les Juifs de Turquie, en leur promettant sa protection ».
« La sécurité d’Israël est une chose importante », a précisé le Grand Rabbin, « mais ce pays doit faire attention à sa manière de son comporter et il doit faire les choses avec intelligence, ce qui n’a pas été le cas dans cette affaire ». A la question du journaliste sur les informations révélées par Tsahal quant aux intentions réelles des « militants de la paix » sur le bateau, ainsi que sur la teneur pro-palestinienne des déclarations du Grand Rabbin, ce dernier répondait « qu’il fallait aussi se mettre à la place de la partie adverse », avant d’indiquer « qu’il ne voulait pas entrer dans les détails » et « qu’il priait pour la paix dans le monde ».
A la fin de l’interview, le Grand Rabbin Itshak Haliba a tenu des propos qui font frissonner tant ils rappellent des déclarations similaires maintes fois entendues à d’autres époques qui précédaient de terribles malheurs. « Ce qui se passe en ce moment en Turquie n’est pas du tout dirigé contre les Juifs (…) Il n’y a rien à craindre ici. Certes, il y a eu des manifestations, comme en France et dans d’autres endroits, mais c’est tout. Les relations entre le peuple turc et les Juifs n’ont pas subi de détermination depuis qu’Erdogan est au pouvoir »…
Propos scandaleux d’une journaliste américaine
[Dimanche 06/06/2010 13:14]

La journaliste Helen Thomas, 89 ans, reporter attitrée de la Maison Blanche depuis les années 60, a tenu récemment des propos scandaleux. Interrogée par le rabbin David Nesenoff, propriétaire d’un site Internet d’information, à l’occasion de la « célébration de l’héritage juif « en la résidence présidentielle, elle a prétendu que les Juifs devaient « foutre le camp de la Palestine, qu’ils occupaient indûment » et « retourner chez eux en Allemagne, en Pologne, aux Etats-Unis ou ailleurs ».

Parlant des Arabes, elle a indiqué que « ces gens-là vivaient sous l’occupation sur leur terre ». Elle aurait ensuite regretté ses propos mais l’ancien porte-parole de George Bush Ari Fleischer a suggéré malgré tout au groupe Hearst, qui publie ses éditoriaux, de la congédier.

Le directeur général du Congrès Juif mondial, Ilan Steinberg, a estimé pour sa part que Mme Thomas devait avoir honte d’avoir proféré de tels propos. Et d’ajouter: « Elle est suffisamment âgée pour se souvenir de la Shoah et doit s’excuser auprès de toutes les victimes du nazisme ».

ari fleischer, helen thomas, la maison blanche
par Claire Dana-Picard
Par Ivan Rioufol

La nazification d'Israël, cette propagande islamiste cautionnée par certains européens, n'est pas la moindre des impostures destinées à délégitimer l'Etat hébreu. Il paye d'une désapprobation générale sa faute commise lundi dans sa réponse disproportionnée (neuf morts) à la provocation de militants pro-palestiniens, majoritairement turcs, qui ont cherché à forcer le blocus de Gaza. J'y reviendrai dans mon bloc-notes. Je veux déjà relever, ce mercredi, le parallèle fait hier soir chez Frédéric Taddei (France 3) par l'ancien ministre des affaires étrangères de François Mitterrand, Roland Dumas. S'adressant à ma consoeur Elisabeth Lévy, il a soutenu que le procédé israélien lui évoquait les méthodes d'Hitler et d'autres régimes totalitaires. En revanche, il n'a pas eu une critique contre le Hamas, "élu" à Gaza a-t-il précisé, qui dans sa charte (que j'ai sous les yeux) prône le jihad et se réclame (article 7) du prophète: "Musulman, serviteur de Dieu ! Un juif se cache derrière moi, viens et tue-le !". Quand un véritable mouvement totalitaire et obscurantiste est blanchi par un ancien ministre français qui suggère un parallèle entre la démocratie israélienne et le régime hitlérien, on mesure les dégâts qu'un tel aveuglement peut faire courir au monde libre.
Reste que l'erreur israélienne, qui ne doit pas faire oublier la violence des "humanitaires" contre les soldats (deux blessés par balles), a au moins ce mérite d'avoir poussé la Turquie, son ancien allié aujourd'hui très virulent, à montrer son vrai visage. C'est ce pays, en effet, qui était derrière l'opération conduite par une ONG turque (l'IHH) proche des Frères musulmans et du Hamas. C'est aux cris de "Mort à Israël !" que barbus et femmes voilées défilent ces jours-ci dans des villes de Turquie. Elle qui jurait ces dernières années avoir suffisamment changé pour prétendre entrer en Europe se révèle clairement dans son identité islamiste, qui semble même lui donner le désir de renouer avec l'ancienne hégémonie ottomane sur le monde musulman. La constitution récente d'un nouvel axe avec l'Iran, la Syrie et le Hamas en est un signe. Il montre en tout cas à quel point était grande la naïveté des Occidentaux et singulièrement de la majorité des élites françaises. Dernièrement, Jacques Chirac évoquait encore "une communauté de destin" entre les deux pays. Se réveillera-t-on un jour?
DEPUIS L'ARRAISONNEMENT SANGLANT DU MAVI MARMARA, LA TURQUIE APPARAIT COMME L'HEROÏNE DE LA RUE ARABE.

La «flottille de la paix», soutenue par le Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir en Turquie, visait à accroître la pression internationale sur Israël, qui maintient le blocus de Gaza. L'objectif est rempli. L'arraisonnement sanglant du Mavi Marmara a produit un autre effet immédiat : il renforce les positions turques sur la scène moyen-orientale, déjà raffermies par la diplomatie active d'Ahmet Davutoglu, le ministre des Affaires étrangères, dans la région.
Des funérailles hors normes ont été réservées aux huit victimes turques. La cérémonie religieuse s'est déroulée à Istanbul, à la mosquée de Fatih, érigée en l'honneur du conquérant de Constantinople. Les cercueils des «martyrs», drapés dans des drapeaux turc et palestinien et couverts d'une sourate du Coran, ont été accueillis par une foule criant «Dieu est grand». Les condamnations des autorités turques ont continué sur un ton inflexible. «La Turquie ne pardonnera jamais», a déclaré Abdullah Gül, le président de la République. Mardi, dans un discours traduit simultanément en anglais et en arabe, le premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, était apparu en porte-drapeau de la cause palestinienne : «Le moment est venu pour la communauté internationale de dire “ça suffit”.»
Depuis lundi, la Turquie apparaît comme l'héroïne de la rue arabe. Ce sont des drapeaux rouge et blanc, les couleurs turques, qui étaient agités dans les manifestations qui se sont déroulées dans la région.
Décrit comme le «nouveau Nasser» ou le «Sultan» par la presse arabe, Erdogan a ravi le titre de défenseur des Palestiniens à Mahmoud Ahmadinejad. Selon l'éditorialiste Mehmet Ali Birand, «la Turquie a obtenu ce qu'elle voulait», prédisant que «les équilibres et les alliances vont changer dans la région». Normalisation des liens avec la Syrie, rapprochement avec l'Irak… En fin stratège, Ahmet Davutoglu a orchestré un retour remarqué dans des territoires autrefois inclus dans l'Empire ottoman. «Aujourd'hui, il y a une vraie convergence turco-arabe», souligne un diplomate européen. Ankara, qui profite du déclin de l'Égypte ou de l'Arabie saoudite et concourt pour décrocher le leadership régional, a pris une longueur d'avance sur son concurrent principal, l'Iran.
Jusqu'en 2008, les musulmans conservateurs de l'AKP ont fait cohabiter leurs ambitions régionales et leur alliance avec Israël. Le partenariat a commencé à se fissurer avec l'opération israélienne «Plomb durci» à Gaza : en visite à Ankara quelques jours avant son déclenchement, Ehoud Barak, le ministre de la Défense, n'a pas averti le chef du gouvernement turc de l'imminence de l'intervention. Recep Tayyip Erdogan l'a ressenti comme une humiliation et les relations n'ont fait que se distendre jusqu'au drame du Mavi Marmara.
Obtenir la fin du blocus de Gaza
L'AKP s'est longtemps investi dans la paix au Moyen-Orient, en parrainant des négociations secrètes entre la Syrie et Israël, en cherchant à faire baisser les tensions sur le théâtre libanais… «Actuellement, la Turquie ne peut plus jouer de rôle de médiation, estime Sinan Ülgen, président du think-tank Edam. Sa position est polarisée et elle apparaît comme l'alliée des Palestiniens, surtout du Hamas.»
L'accord turco-brésilien avec l'Iran sur l'échange d'uranium, conclu en mai, a déjà montré qu'Ankara n'hésitait plus à agir en fonction de ses propres intérêts, même s'ils s'opposent à ceux de ses alliés traditionnels occidentaux. Pour se transformer en puissance régionale incontestable, Ahmet Davutoglu cherche désormais à obtenir la fin du blocus de Gaza et à favoriser un changement de gouvernement en Israël. «Il reste à voir si la Turquie peut obtenir ce statut sans le soutien occidental», ajoute Sinan Ülgen.
LIENS ENTRE AL QAEDA ET LES ORGANISATEURS DE LA FLOTILLE

Selon le juge anti terroriste Jean-Louis Bruguiere, l'un des membres de "l'organisation humanitaire" se nomme Fateh Kamel, il a des liens avec Al Qaeda, et a écopé de huit ans de prison lorsqu'en 1999, il projetait de faire exploser une bombe à l'aéroport international de Los Angeles.
Parmi la cargaison humanitaire se trouve également du tissu de camouflage destiné au Hamas.
LA FLOTILLE DE LA PROPAGANDE TERRORISTE par Guy Millière depuis San Francisco, en exclusivité pour drzz.info




Je suis en déplacement en ce moment, et je ne passe jamais deux jours au même endroit. Je voulais néanmoins réagir à ce qui vient de se passer concernant ce que j’appellerai la flotille de la propagande terroriste.



Il est évident que cette opération n’avait strictement aucun but humanitaire, mais des buts destructeurs, meurtriers, antisémites.



Il est tout aussi évident que l’objectif ne visait pas à aider les populations arabes de Gaza de quelque façon que ce soit, mais à aider des oppresseurs totalitaires et avides de sang.




Il est évident, enfin, que ceux qui ont participé a cette opération voulaient tuer des juifs et aider des assassins.




Ils devaient être traités comme on traite les gens de ce genre.




N’importe quel autre pays aurait réagi comme a réagi Israël, voire de manière plus violente et plus décisive.

Ce genre de bateau aurait du être coulé comme un navire de guerre, car il s’agissait d un navire de guerre.




Tous les occupants survivants devraient être arrêtes pour complicité avec des activités terroristes.




Si l'Europe était constituée de démocraties et d'états de droit dignes de ce nom, la réaction unanime devrait être une condamnation de tous ceux qui ont participé a la flotille, et une condamnation de la flotille elle même, et pas une condamnation d'Israël.





La France a parlé de réaction israélienne disproportionnée, bien sur : toute réaction israélienne, pour la France est disproportionnée.



Le rôle des israéliens et des juifs, pour les autorités françaises, est de se faire tuer sans même crier, car un cri lui même serait disproportionné.




Le gouvernement d'Israël doit sortir d'une position défensive et adopter une position ferme et claire.




Il n y a rien à gagner à adopter une position défensive.




Il y a tout à gagner à dire la vérité, et celle-ci commence par le rappel des faits :




1 il n’y a aucun besoin d’aide humanitaire pour Gaza, car tout ce qui est de l’ordre de produits non guerriers passe abondamment.




2 le contrôle sur les produits se fait non seulement depuis Israël, mais aussi depuis l’Egypte.




3 le Hamas est une organisation terroriste, tout complice d’une organisation terroriste est non pas un humanitaire, mais un terroriste potentiel ou un complice de terroristes.




4 tout participant a une action du type de la flotille ne peut qu’être considéré que comme terroriste ou complice de terrorisme, et doit être mis hors d’état de nuire.




5 le rôle d’une démocratie est de défendre les valeurs de la démocratie et du droit, pas de se faire l’allié ou le complice de terroristes ou de complices de terroristes.




6 le rôle de journalistes doit être de rapporter les nouvelles et d’appeler les choses par leur nom, parler d'action humanitaire pour une action de soutien au terrorisme relève de l’imposture.




7 le gouvernement israélien lui même ne doit rien céder, et surtout pas sur le vocabulaire : un terroriste est un terroriste.



8 ceux qui veulent la paix et la liberté pour les arabes de Gaza doivent souhaiter la destruction sans restes du Hamas, et de toutes les organisations terroristes, car ces organisations n’apporte ni la paix ni la prospérité. Nul ne peut associer les mots paix liberté et Hamas sans être considéré lui même comme un imposteur.
Révélations : les liens entre les "activistes" de la flotille et Hamas, Al Qaeda - Jean-Patrick Grumberg


Nous recevons en ce moment même une première liste de noms d'activistes présents sur le bateau Mavi Marmara, et qui ont des liens très étroits avec des organisations terroristes. Ils font partie des passagers du navire qui ont tendu un piège sanglant aux soldats israéliens, arrivés sans armes sur le bateau en pensant rencontrer des pacifistes, et qui s'est terminé par la mort de neuf terroristes.



Fatimah Mahmadi (née en 1979), iranienne, résidente des Etats Unis. Elle a été appréhendée pour avoir tenté de passer en contrebande des composants électroniques à Gaza. Elle est membre active de l'organisation “Viva Palestine”.



Ken O’Keefe (né en 1969), est américain et citoyen britannique. Activiste radical et anti-Israélien, il est membre de l'organisation terroriste Hamas. Il a été appréhendé pour tenter d'entrer à Gaza pour former et entraîner une unité de commando pour le Hamas.



Hassan Iynasi (né en 1982), est citoyen turc, et membre d'un organisme de charité qui sert de couverture à des opérations de financements d'organisations terroristes. Il a notamment collecté des fonds pour le groupe terroriste palestinien du Jihad islamique.



Hussein Urosh, citoyen turc et activiste de l'organisation écran IHH, dénoncée par le juge Brughière comme étant une couverture qui sert au financement d'organisations terroristes partout dans le monde, se rendait à Gaza pour implanter une cellule opérationnelle d'Al Qaeda dans la bande.



Ahmad Umimon (né en 1959), français et citoyen marocain, membre du Hamas.



On ajoutera à cette liste des ONG comme le Comité de bienfaisance et de secours aux Palestiniens (CBSP), dont sont membres la majorité des Français présents sur la flotille, qui a son siège en France, et qui finance le Hamas. Elle est interdite aux Etats-Unis.



Jean-Patrick Grumberg
10:59 Flottille : le dernier des blessés sort de l'hôpital Rambam
Le dernier des passagers blessés ayant pris part à la flottille internationale pour Gaza, a quitté ce dimanche l'hôpital Rambam de Haïfa. Cet Indonésien sérieusement atteint lors du raid israélien, sera expulsé en Jordanie via le terminal d'Allenby.
10:50 Flottille : le groupe de sauvages est monté séparément (Netanyahou)
Le chef du gouvernement Binyamin Netanyahou a évoqué l'arraisonnement des navires pro-palestiniens Mavi-Marmara et Rachel Corrie, au début du Conseil des ministres. Selon lui, ''juste dans un seul bateau sont montés des dizaines de hooligans armés de barres de fer, de haches et d'armes blanches. Selon les informations en notre possession, il ressort que ce groupe est monté séparément des autres passagers du bateau, dans une autre ville. Le groupe s'est organisé et doté de bagages séparément et n'a pas passé le même contrôle sécuritaire que les autres''.
10:44 Flottille : les photos turques prouvent les intentions meutrières des terroristes
Le porte-parole de Tsahal a réagi ce dimanche à la publication par la presse turque des photos des soldats israéliens ensanglantés ayant participé au raid contre la flottille internationale pour Gaza lundi dernier. ''Ces clichés immortalisent et corroborent clairement les affirmations réitérées de Tsahal selon lesquelles des mercenaires ayant pour seule intention de tuer des soldats, sont montés à bord du navire. Les images auraient pu être différentes si les soldats avaient choisi de tirer sur tous les civils qui s'approchaient. Ce n'est qu'après amplification et compréhension profonde de l'évènement que les soldats du commando ont réussi à discerner entre les militants pacifistes et les terroristes'', a-t-il déclaré.
Reuters "retouche" la photo du soldat israélien ensanglanté
Ce matin, le journal turc Hürriyet publiait la photo d'un soldat de Tsahal ensanglanté sur le Marmara, ou l’on voit parfaitement, en bas à droite de la photo, le bras d’un terroriste turc tenant un couteau (probablement le couteau qui a blessé le soldat israélien). L'agence de presse Reuters reprend la même photo où le couteau à disparu… Reuters ne s'est pas encore exprimé sur la "retouche"…

Saturday, May 08, 2010

Chronique
Quand Shanghaï était aussi juive..., par Bruno Philip
| 07.05.10 | 14h24 • Mis à jour le 07.05.10 | 14h24 Réagissez (5) Classez Imprimez Envoyez Partagez
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Albert Londres, mort dans le paquebot qui le ramenait de Chine en France, disait de Shanghaï qu'elle était "de mère chinoise, de père américano-anglo-franco-germano-hollando-italo-nippon-judéo-espagnol". A l'heure où la mégapole brille de tous ses feux pour cause d'Exposition universelle, on avait peut-être un peu oublié, entre autres identités, le passé juif de celle qui fut le cosmopolitisme fait ville.


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Billet A la rigueur, par Robert Solé
Si le dernier juif de Shanghaï, Max Leibovich, est mort à 75 ans, en 1982, les signes discrets d'un passé enfoui, caché, se dévoilent encore avec parcimonie. Dans certaines résidences de la concession française, où vécurent de nombreux juifs russes, si l'on se faufile dans certaines arrière-cours, apparaît soudain une étoile de David sculptée au frontispice d'une vieille demeure. Si le visiteur fait l'effort de franchir le pont enjambant la rivière Suzhou, à l'extrémité nord du fameux Bund longeant le fleuve Huangpu, il pénétrera dans l'ancien ghetto juif, où les restes de la "petite Vienne" n'ont pas complètement cédé devant les bulldozers.

L'histoire des juifs de Shanghaï est multiforme, car elle est celle d'individus d'origine diverse qui se sont établis ici à différentes époques. Elle commence dans la deuxième moitié du XIXe siècle par l'arrivée de juifs irakiens établis à Bombay.

A Shanghaï, ils vont marquer l'histoire de la ville : comme le raconte Bernard Brizay dans son très complet ouvrage Shanghai. Le "Paris" de l'Orient (Pygmalion, 500 p., 21,90 euros), "la richesse et la puissance des juifs sépharades baghdadi (était) sans commune mesure avec leur nombre. Selon un recensement de 1934, 39 000 étrangers sont enregistrés dans la concession internationale et près de 19 000 dans la concession française. Les Sépharades sont environ 700, mais sur les 99 membres de la Bourse, ils sont 38".

Le plus célèbre ? Peut-être Victor Sassoon, ennobli par la reine, ex-pilote de la RAF lors de la première guerre mondiale, handicapé à vie après s'être sorti du crash de son avion. Il va construire le fameux "Cathay", rebaptisé "Hôtel de la Paix" par les communistes. Le cône vert, qui coiffe toujours ce qui fut le plus moderne établissement d'Asie, rappelle que Sir Victor, un célibataire des plus endurcis qui aimait surtout les femmes et les chevaux (de course), donnait dans son penthouse du dernier étage de brillantes soirées...

Le reste de la communauté juive arriva par vagues successives. Ces derniers étaient fort dissemblables, par leur passé, leurs langues, leurs habitudes culinaires et leur compte en banque, de leurs prédécesseurs venus des Indes britanniques.

A la fin du XIXe siècle et au début du XXe, ils avaient quitté la Russie tsariste. Certains fuirent les pogroms ou furent tentés par l'aventure sibérienne et mandchoue encouragé par Nicolas II, qui leur promettait la liberté religieuse en échange de la russification de certains territoires pris sur la Chine. D'autres s'en allèrent durant la guerre civile après la révolution bolchevique. Plus tard encore, et cette vague-là sera la plus importante, une vingtaine de milliers d'Ashkénazes d'Allemagne, de Pologne, d'Autriche et du reste de la Mitteleuropa parvinrent à se réfugier à Shanghaï au fur et à mesure que gagnait en Europe l'emprise du nazisme. La ville, où l'on n'exigeait pas de visas, devint pour eux le dernier havre quand les pays occidentaux, Etats-Unis compris, décidèrent de limiter l'immigration juive chez eux...

"Il faut imaginer l'état d'esprit de ces gens, parmi lesquels de nombreux bourgeois, intellectuels, professeurs, artistes, acteurs, qui débarquaient sur le quai de Shanghaï après des jours de traversée avec deux valises et 10 Deutsche Mark. Ils avaient tout perdu", raconte Dvir Bar-Gal, un Israélien spécialiste du Shanghaï juif.

Entre les riches juifs de Bombay en haut-de-forme qui fument le cigare dans les bars de la ville - souvent traités avec condescendance par les autres Britanniques - et les rescapés de la tragédie en cours qui se nourrissent de bortsch et de saucisses casher en buvant du thé, le contraste ne pouvait en effet être plus frappant. Même si des témoignages de solidarité eurent lieu entre ces deux communautés qui ne se mélangeaient pas...

Quoique dépourvu de tout sentiment antisémite et peu enclin à céder aux pressions nazies suggérant aux représentants du Mikado de se livrer à une extermination de masse contre les réfugiés juifs, l'occupant japonais décida tout de même, en 1943, de prendre une mesure coercitive : désormais, ils seraient tenus de ne plus sortir de la "petite Vienne" reconstituée du district de Hongkou, où proliféraient cafés, restaurants et boutiques. Une décision qui fera du quartier un ghetto, le seul de toute l'Asie. "Les gens vécurent dans des conditions épouvantables dans des immeubles surpeuplés. Deux mille en moururent", rappelle Dvir Bar-Gal.

La rue Zhoushan, longée d'immeubles de pierre aux intérieurs décrépis, est l'un des ultimes vestiges. Une plaque indique que Michael Blumenthal, qui allait plus tard devenir secrétaire au Trésor du président américain Jimmy Carter, y vécut.

Non loin de là, la synagogue Ohel Moshe, transformée en asile psychiatrique après la révolution, est devenue un musée narrant le destin des juifs de Shanghaï. A l'intérieur, on lit une dédicace laissée par l'ancien premier ministre israélien Yitzhak Rabin. La Chine et l'accueil qu'elle réserva aux juifs, écrit-il, constitue "un acte unique d'humanitarisme qui a permis de sauver des milliers de vie".
Les amitiés frontistes de Roland Dumas ressurgissent
Par Julien Martin | Rue89 | 04/05/2010 | 19H55
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Quinze ans après la mort de l'ancien président de la République, les liens entre mitterrandiens et frontistes perdurent. Dernière relation en date, celle de Roland Dumas, ex-ministre des Affaires étrangères, avec Louis Aliot, ex-secrétaire général du FN.
Licencié du Front national en juillet 2009 pour raisons économiques, ce dernier cherche à se reconvertir en tant qu'avocat. Titulaire d'un doctorat de droit public, il est dispensé de concours, mais doit recueillir les parrainages de deux avocats en exercice, auxquels il peut ajouter des lettres de recommandation.

Ses deux parrains sont Jean-Marie Crouzatier, professeur de droit à l'université de Toulouse 1, ainsi que Serge Didier, ancien d'Occident et avocat -également toulousain- reconverti en homme politique.

Plus surprenant de prime abord, figure parmi les signataires de ses lettres de recommandation, Roland Dumas, l'ancien président du Conseil constitutionnel en personne, révèle le blog Droite(s) extrême(s) du Monde.fr. Une histoire d'amitié, explique Louis Aliot à Rue89 :

« Roland Dumas était dans le jury d'un ami qui présentait sa thèse, il y a deux ans. On a sympathisé lors du traditionnel déjeuner qui suit, avec la famille, les amis, les membres du jury… »


« La IVe République était plus courtoise qu'aujourd'hui »
Le Point du 29 avril prête aussi à Roland Dumas un dîner récent chez les Le Pen, dans leur demeure de Montretout à Saint-Cloud, et relate un débat entre Jean-Marie, Marine et lui sur le film « Bienvenue chez les Ch'tis ».

Un dîner qui n'aurait jamais eu lieu, a fait savoir l'intéressé autour de lui. Mais il a tout de même confirmé et justifié au Monde.fr son soutien au futur avocat frontiste :

« Louis Aliot a toutes les qualités pour devenir avocat. Il a tous les diplômes. Il vaut la peine comme juriste. »


Roland Dumas et Jean-Marie Le Pen sont peu enclins à s'étendre sur leurs liens -aucun des deux n'a répondu aux sollicitations de Rue89 sur le sujet. Ces liens sont pourtant anciens. « Ils se sont connus en 1956 sur les bancs de l'Assemblée nationale », décrypte Louis Aliot :

« Roland Dumas était député socialiste et Jean-Marie Le Pen était député poujadiste. Ils brillaient par leur talent d'orateur. La IVe République était plus courtoise qu'aujourd'hui. »


« Les deux Roland repartent dans le même taxi »
La Ve République n'a pourtant pas empêché les accointances de perdurer. Après deux années de cohabitation, François Mitterrand est bien décidé à faire triompher de nouveau la gauche à la présidentielle de 1988. Quitte, pour y parvenir, à s'attirer les faveurs du Front national.

Un homme est mandaté pour cela : Roland Dumas. Les journalistes Emmanuel Faux, Thomas Legrand et Gilles Perez , dans leur livre « La Main droite de dieu, enquête sur François Mitterrand et l'extrême droite » (Seuil, 1994), racontent un dîner en particulier :

« Un soir de mai 1988, Roland Dumas a rendez-vous sur les bords de la Marne pour un dîner chez les Faucher. Le père, Jean-André, est un ami d'enfance. Le menu des discussions s'annonce plus politique qu'intime, du fait de la présence d'un deuxième invité, Roland Gaucher. L'ancien et futur ministre des Affaires étrangères et ce membre du bureau politique du Front national n'ont pas besoin d'être présentés : ils se sont déjà rencontrés deux fois.

A priori, les deux hommes ne sont pas là pour négocier. Chacun est plutôt venu prendre le pouls de l'autre. Roland Dumas veut sonder les intentions réelles du Front national au deuxième tour : va-t-il jouer double jeu, à l'image du Parti communiste en 1981 ? Roland Gaucher fournit d'emblée une précieuse indication à son interlocuteur : “Il n'y a aucun risque pour que je vote un jour gaulliste, Chirac ou un autre.”

Et d'expliquer que la stratégie mise au point par Jean-Pierre Stirbois et son équipe consiste à faire voter en sous-main pour François Mitterrand. Depuis plusieurs jours, par ses coups de téléphone ou des contacts directs, le secrétaire général du Front national et les siens s'agitent comme de beaux diables pour faire passer la consigne.

Au cours du dîner, Roland Dumas donne à Roland Gaucher du grain à moudre. Il évoque un possible retour du scrutin proportionnel, lui rappelle les combats antigaullistes du président de la République et, petit note affective pour un ancien croisé de l'Algérie française, lui remémore la réhabilitation tant controversée des généraux putschistes en 1982. A la fin de la soirée, les deux Roland repartent dans le même taxi. »


« Il n'a pas de conviction », dit-on de Roland Dumas
Les liens entre Roland Dumas et le Front national n'ont pas disparu depuis. Il a été vu par Le Monde « tout près » de Jany Le Pen au spectacle de Dieudonné le 18 décembre 2006 au Zénith de Paris, puis par L'Express en compagnie du président du FN à un cocktail dînatoire offert le 14 octobre 2008 à la résidence de l'ambassadeur d'Iran à Paris.

Georges Dumas, son père, a été dénoncé à la Gestapo puis fusillé en 1944. Roland Dumas paraît difficilement soupçonnable de partager les idées de quelqu'un pour qui les chambres à gaz ne sont qu'un « détail » de l'histoire. Un portrait du Monde paru en 1995 relevait :

« […] “Il n'a pas de conviction”, dit-on de lui. De fait, il n'a guère recours au registre de la morale ou des bons sentiments. Il entretient de vieilles fidélités, des relations tissées en sa qualité d'avocat, dans le monde arabe et en Iran notamment, qui le désignent pour les missions présidentielles délicates. »


Photo : Roland Dumas à un procès à Valence, en septembre 2002 (Probert Pratta/Reuters)

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► « La France aux Français ! » Au cœur du 1er mai frontiste
► Le Pen vs Gollnisch : examen des candidatures à la tête du FN
► Identité nationale : « L'UMP prise à son propre jeu » selon Le Pen
Ailleurs sur le Web
► Roland Dumas « recommande » Louis Aliot, sur le blog Droite(s) extrême(s)
► Le FN se rend en délégation au spectacle de Dieudonné, sur LeMonde.fr
► France-Iran : les visiteurs du soir, sur L'Express.fr
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Sunday, January 17, 2010

USA : La terroriste musulmane exige qu’aucun juré à son procès ne soit juif.

Par Yann le 16 janvier 2010

Et elle a exigé que les membres du jury soient soumis à des tests génétiques pour s’en assurer.

Aafia Siddiqui

La scientifique pakistanaise, seule femme à ce jour accusée de travailler avec la direction d’al-Qaeda, a exigé que les Juifs soient exclus du jury à son procès à New York. Dans un éclat hier au tribunal fédéral, Aafia Siddiqui a demandé à ce que les jurés soient soumis à des tests génétiques.

« S’ils sont d’origine sioniste ou israélienne… ils m’en veulent » a déclaré Me Siddiqui, neuroscientifique ayant suivi ses études aux États-unis. « J’ai le sentiment que chacun ici en est un….. à soumettre à des tests génétiques. Vous devriez les exclure si vous voulez être justes. » a-t-elle dit au juge.

Selon les procureurs, Me Siddiqui, titulaire d’un diplôme en biologie du prestigieux institut de technologie du Massachussets ainsi que d’un doctorat de l’université Brandeis et âgée de 37 ans, a fui les États-Unis en 2003 après avoir épousé un membre d’al-Qaeda.

Elle aurait été arrêtée en Afghanistan, à l’extérieur d’une enceinte gouvernementale, en possession de près d’un kilogramme de cyanure de sodium, composé très toxique, de documents sur les armes chimiques, biologiques et radiologiques, ainsi que de descriptifs de sites américains importants tels que Wall Street ou la statue de la liberté.

Elle est accusée de s’être censément saisie du fusil M4 d’un officier de l’armée américaine et d’avoir tiré sur une équipe d’agents du FBI qui essayait de l’interroger le 18 juillet 2008. Elle avait été blessée à l’estomac au cours de l’échange de tir et fut envoyée aux USA quelques semaines plus tard pour y être inculpée de tentative de meurtre et d’agression.

Me Siddiqui qui portait au tribunal un voile blanc qui couvrait son visage a juré de ne pas coopérer. « Sachez-le, je boycotte ce procès. Il y a trop d’injustices », s’est-elle exclamée.

Source : Times
Traduction d’extraits Bivouac-ID