Wednesday, November 28, 2007

VERBATIM
Les propos de Mohamed Cherif Abbés sur Sarkozy et le "lobby juif"
NOUVELOBS.COM | 28.11.2007 | 18:28
Voici l'interview parue lundi 26 novembre dans le quotidien algérien El Khabar, dans laquelle le ministre algérien des Anciens combattants, Mohamed Cherif Abbés, déclare que Nicolas Sarkozy doit son élection au "lobby juif".

El Khabar : Dans quel contexte placez-vous la visite de Nicolas Sarkozy, le mois prochain ?
Mohamed Cherif Abbés : C’est une visite de courtoisie, sans plus, qui vise à garder les relations bilatérales actuelles en attendant de voir ce que nous réserve l’avenir.

El Khabar : Cela signifie-t-il que des relations de parité entre Alger et Paris ne sont pas envisageables ?
Mohamed Cherif Abbés : Au jour d’aujourd’hui cela n’est pas envisageable, les français ne son pas prêts et en particulier durant le mandat de M. Sarkozy. Vous connaissez les origines du président français et les parties qui l’ont amené au pouvoir. Saviez-vous que les autorités israéliennes avaient mis en circulation un timbre à l’effigie de Nicolas Sarkozy, en pleine campagne électorale ? Le gouvernement d’ouverture que dirige M. Sarkozy, qui a vu plusieurs personnalités de gauche rejoindre un gouvernement de droite soulève plusieurs interrogations comme pourquoi Bernard Kouchner a décidé de sauter le pas, cela ne s’est pas fait pour des croyances personnelles. Ceci était le résultat d’un mouvement qui reflète l’avis des véritables architectes de l’arrivée de Sarkozy au pouvoir, le lobby juif qui a le monopole de l’industrie en France.

El Khabar : Certains estiment que la remise des plans des mines de l’ère coloniale est un geste qui reflète les bonnes intentions de la France, alors que d’autres voient que cela ne vise qu’à racheter des erreurs. Etes-vous d’accord ?
Mohamed Cherif Abbés : Je crois que la remise des plans des mines n’est rien d’autre qu’un coup de pub et je ne vois en aucun cas de bonnes intentions en cela. Cependant cela peut être perçu comme un aveu de la France, elle reconnaît ainsi que la guerre menée en Algérie n’a rien d’honorable, car elle a utilisé des procédés barbares comme les mines.

El Khabar : Sarkozy a appelé les pays du bassin méditerranéen, anciennes colonies de son pays, à tourner la page et à se concentrer sur le projet de l’union méditerranéenne qu’il considère comme l’avenir de la région. N’est ce pas une approche pragmatique qui sert l’Algérie dans un monde d’intérêts ?
Mohamed Cherif Abbés : Il cherche une politique qu’il peut "sarkoziser" et je crois qu’il s’est un peu précipité. En tout cas il a le droit de lancer tout les projets qu’il veut, mais ce qui nous importe c’est sa politique vis-à-vis de l’Algérie. A mon avis, si la France ne reconnaît pas les crimes qu’elle a commis en Algérie, une normalisation ou une réconciliation n’est pas envisageable. Les relations ne dépasseront pas le cadre des échanges commerciaux. Parler d’un traité d’amitié ou de réconciliation sans excuses ?...impossible.

El Khabar : Que pensez-vous de la position algérienne concernant ce projet ?
Mohamed Cherif Abbés : Certains responsables se sont précipités en approuvant ce projet. La position de l’Etat n’a pas changée, il ne reconnaît pas ces projets car il ne connaît pas leur contenus. Pour faire court nous n’approuvons pas et nous ne refusons pas…telle est la position officielle.

El Khabar : L’arrivée d’Enrico Macias en Algérie a déclenché une polémique, que pensez-vous de cette visite ?
Mohamed Cherif Abbés : l’arrivée de Hamlaoui Mekracha, ex ministre des anciens combattants avec Jaques Chirac était une provocation. La venue d’Enrico Macis est une provocation mais à un degré moindre car il n’est pas d’origine algérienne, contrairement au premier qui a été considéré comme un traitre. Je crois qu'Enrico Macias ne fera pas partie de la délégation qui va accompagner M. Sarkozy.

El Khabar : Que diriez-vous à Nicolas Sarkozy, si vous venez à parler de l’histoire commune et des relations entre les deux pays ?
Mohamed Cherif Abbés : Je ne lui dirai que "faute avouée est à moitié pardonnée".





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ANTISEMITISME
Sarkozy et les juifs : la visite à Alger maintenue
NOUVELOBS.COM | 28.11.2007 | 19:39
Mohamed Cherif Abbés, ministre des Anciens combattants, a évoqué lundi le soutien du "lobby juif" au président français. Pour le Quai d'Orsay et le gouvernement, ces propos ne remettent pas en cause la visite de Nicolas Sarkozy la semaine prochaine.



Nicolas Sarkozy et Abdelaziz Bouteflika à Alger, le 10 juillet 2007

(c) Reuters
Alors que Nicolas Sarkozy effectue une visite d'Etat la semaine prochaine à Alger, le ministre algérien des Moudjahidine Anciens Combattants Mohamed Chérif Abbés jette un pavé dans la mare en accusant, dans une interview au quotidien El Khabar, le chef de l'Etat français d'obéir aux orientations du "lobby juif".
Cet entretien publié lundi n'a suscité aucune réaction en Algérie et a été rapporté mercredi 28 novembre par Le Figaro à Paris.
"Vous connaissez les origines du président français et ceux qui l'ont amené au pouvoir". "Saviez-vous que les autorités israéliennes avaient mis en circulation un timbre à l'effigie de Sarkozy, en pleine campagne électorale?" [Ndlr : la vérité sur l'histoire du vrai-faux timbre] interroge ce ministre issu du Rassemblement national des démocrates (RND), un parti de l'alliance soutenant le président Abdelaziz Bouteflika.

Etonnement au Quai d'Orsay

"Pourquoi Bernard Kouchner, une personnalité de gauche, a décidé de sauter le pas (en entrant dans le gouvernement)? Cela ne s'est pas fait pour des croyances personnelles. C'était le résultat d'un mouvement qui reflète l'avis des véritables architectes de l'arrivée de Sarkozy au pouvoir, le lobby juif qui a le monopole de l'industrie en France", a affirmé Mohamed Chérif Abbés, cité lundi dans le journal arabophone El Khabar, plus gros tirage de la presse quotidienne algérienne.
Le ministère français des Affaires étrangères a fait part de son étonnement. "Nous nous étonnons de ces propos, parus dans la presse, qui ne correspondent pas au climat de confiance et de coopération dans lequel nous préparons la visite d'Etat du Président de la République", a déclaré mercredi la porte-parole du Quai d'Orsay, Pascale Andreani, lors de son point de presse quotidien.

"Travail de fond"

"Les relations entre la France et l'Algérie n'ont jamais été aussi denses", a ajouté Pascale Andreani, et "la visite d'Etat démontrera qu'elles ont progressé dans de très nombreux domaines". La visite du 3 au 5 décembre constituera le deuxième déplacement du président Sarkozy en Algérie depuis sa prise de fonctions, après une première visite en juillet.
Interrogé sur le sujet mercredi, le porte-parole du gouvernement Laurent Wauquiez a affirmé, pour sa part, ne pas avoir "vu" cette interview. "Le président de la République a fait un travail de fond sur l'amélioration des relations franco-algériennes, donc on est toujours sur cette tendance et son voyage s'inscrit dans ce travail de fond", a-t-il ajouté.
Dans cette interview, Mohamed Chérif Abbés n'hésite pas à aller à contre-courant des déclarations officielles et fait de la repentance de la France une condition sine qua non pour l'établissement de relations "d'égal à égal" et estime que ce n'est certainement pas Nicolas Sarkozy qui y oeuvrera "au regard de ses origines".

"Visite de courtoisie"

Ne prévoyant aucune détente entre les deux pays, le ministre des Moudjahidine (Anciens combattants) estime à propos de la visite d'Etat du président français en Algérie, que "c'est une visite de courtoisie, sans plus, qui vise à garder les relations bilatérales actuelles en attendant de voir ce que nous réserve l'avenir. Aujourd'hui des rapports d'égal à égal ne sont pas envisageables, les Français ne sont pas prêts, en particulier durant le mandat de M. Sarkozy".
Pour Mohamed Chérif Abbés, "si la France ne reconnaît pas les crimes qu'elle a commis en Algérie, une normalisation ou une réconciliation n'est pas envisageable. Les relations ne dépasseront pas le cadre des échanges commerciaux. Parler d'un traité d'amitié ou de réconciliation sans excuses?... Impossible".

"Etonnement" et "mécontentement" du ministre algérien

Mercredi, dans une déclaration à l'agence officielle APS, Mohamed Chérif Abbés, sans démentir les propos qui lui sont attribués dans le journal El Khabar, a assuré qu'il n'avait jamais été dans son "intention" de "porter atteinte à l'image d'un chef d'état étranger".
En revanche, le ministre a exprimé son "étonnement" et son "mécontentement" suite à l'interprétation qui a été faite de ses propos par "certains journaux". Le ministre algérien faisait probablement allusion aux commentaires du Figaro qui a parlé à son égard d'"insinuations antisémites" et pour qui le ministre "accuse à mots à peine couverts le président français d'être un agent à la solde d'Israël". Pour Mohamed Chérif Abbés, il s'agit de "spéculations irresponsables". (avec AP)




Grèce : un procès contre l'auteur d'un livre antisémite mobilise la communauté juive locale. L'avocat Constantin Plevris est poursuivi en justice pour incitation à la haine et à la violence raciale dans un livre édité en 2006 sous le titre ''Les Juifs, toute la vérité''. (Guysen.International.News)
Sur près de 1.400 pages, l'auteur nie la Shoah, fait l'apologie des crimes nazis et des menaces contre les Juifs, qualifiés de "sous-hommes". La communauté, forte de quelques six mille membres, proteste contre le soutien qu'a obtenu le révisionniste de la part des juges lors de la première audience. Ces derniers avaient en effet invoqué la liberté d'expression. Pour note, environ 50.000 juifs grecs ont été victimes de la barbarie nazie pendant la Shoah.

Monday, November 26, 2007

Actes antisémites dans le Xe arrondissement de Paris
23/11/07




- - Thème: Antisémitisme




Réagissant dans le Yedioth Aharonot, à la vague d’antisémitisme qui touche un quartier du Xe arrondissement de Paris, Ariel Goldman, vice-président du CRIF, a déclaré que l'organisation vise à remédier à la situation : "Nous sommes préoccupés par les incidents et nous feront le maximum pour rester en contact avec les autorités afin d'obtenir de meilleures informations sur ce qui se passe. » Les habitants du quartier Albert Camus sont de plus en plus préoccupés par leur sécurité. Ces trois dernières semaines, quatre incidents de nature antisémites ont été recensés :
- Un groupe d'environ 15 jeunes adolescents juifs a forcé de quitter un terrain de jeu, considéré comme "territoire palestinien".
- Deux adolescents juifs ont été agressés en marchant dans la rue.
- Le 17 novembre, un adolescent juif a été battu pendant un match de football et insulté de sale juif. Les jours suivants, ce même adolescent a été plusieurs fois agressé.
- De jeunes enfants e 8 ans ont insulté un camarade de classe ne le traitant de juif puant.
"Nous sommes désespérés. Nous sommes écœurés d’être inquiets quand nos enfants vont à l'école ou descendent jouer dans la cour. Nous ne demandons pas de traitement de faveur, nous voulons juste vivre en paix », déclare un Juif résidant du quartier. « Nous voulons apaiser les tensions dans le quartier, et aider les Juifs qui y vivent et qui sont les victimes de ces attaques », ajoute Ariel Goldman.

Paris Jews face growing anti-Semitism (Yedioth Aharonot)
Le meurtrier de Sébastien Sellam devrait être jugé
23/11/07




- - Thème: Antisémitisme




Cette vague d’antisémitisme dans le X arrondissement inquiète d’autant plus la communauté juive du quartier qui se souvient du meurtre de Sébastien Sellam, qui habitait le quartier. Le 20 novembre 2003, ce jeune DJ, de confession juive, a été égorgé et défiguré par son ami Adel A., de confession musulmane. Ce dernier avait d’ailleurs confié à sa mère : « J’ai tué un Juif et j’irai au Paradis. »
Le Parisien revient sur la décision, jeudi 22 novembre, de la chambre de l’instruction du tribunal de Paris de traduire en justice le présumé meurtrier du DJ. En effet, les magistrats chargés de statuer sur la recevabilité de l’appel formulé par la mère de la victime ont semblé convaincus par les arguments de son avocat, Me Axel Metzker. Le substitut du procureur a reconnu que l’appel était recevable et demandé qu’une contre-expertise psychiatrique collégiale d’Aled A. soit réalisée, précise le quotidien. La décision sera rendue le 17 janvier prochain.
Cette décision est d'autant plus attendue par la famille, son avocat et ses proches, qu'elle pourra être l'occasion d'exposer le caractère antisémite des agressions et des insultes régulières auquel se livrait le meurtrier de Sébastien Sellam.
La circoncision contre le Sida
par Shraga Blum
vendredi 23 novembre 2007 - 11:11



Une fois de plus, le petit Etat d’Israël se distingue dans sa contribution au monde, cette fois-ci dans le domaine médical et humanitaire. Trois études scientifiques publiées cette année, notamment en Afrique du Sud, ont chacune confirmé que la pratique de la circoncision permet de réduire de 60% les risques d’attraper la maladie mondiale n°1. C’est la raison pour laquelle, le Swaziland, petit pays de l’Afrique australe, vient de faire appel à Israël pour inculquer aux médecins locaux la méthode de la circoncision.

La situation de ce pays est considérée comme catastrophique. Le Swaziland, qui compte à peine un million d’habitants, est menacé à terme de disparition, car 40% de la population est déjà atteinte par ce fléau, et 70.000 enfants sont déjà orphelins. Selon un rapport de l’UNICEF, « en cinq ans, l’espérance de vie pour les hommes est passée de 59 ans à 38 ans !! » Le Dr. Mark Mills, administrateur de la clinique de Mbabane, la capitale, indique « qu’il n’y pas une famille qui ne soit touchée par le Sida. Les gens sont désespérés. Dans certains pays, il y des émeutes pour la nourriture, ici, c’est pour faire pratiquer la circoncision sur les adultes, les enfants et même les bébés »

Au mois de mai dernier, les Etats africains s’étaient réunis au Zimbabwe, et avaient officiellement entériné les résultats de ces études, adoptant la solution de la circoncision pour conjurer ce mal. De là, le pas était vite franchi pour s’adresser…aux spécialistes en la matière, à savoir l’Etat juif ! Le Swaziland a été le premier pays à s’adresser au projet israélien appelé « Aids Jerusalem », qui entend former des médecins locaux à cette intervention, afin de gagner cette course dramatique contre la montre.

C’est ainsi que lundi dernier, une équipe de trois spécialistes israéliens a atterri à Mbabane. Il s’agit du Prof. Tsvi Gimon, de l’hôpital Hadassa Ein Karem de Jérusalem, du Dr. Francis Serror, de l’hôpital Wolfsohn de Holon, et du Dr. Yinon Shenkar, représentant du projet « Aids Jerusalem »

Ce dernier a expliqué que « le but est non seulement de former des médecins locaux à pratiquer cette intervention de manière efficace et propre, mais aussi de la faire vite, car il s’agit d’une population masculine de plusieurs centaines de milliers d’hommes à traiter en un temps minimum, afin de sauver le plus possible d’individus »

Le Swaziland est un tout petit pays, en données africaines, (même plus petit qu’Israël !!) et il peut servir de modèle pour les autres pays de ce continent durement touché par l’épidémie. La nouvelle se répandant comme…un feu de savane, des centaines de ressortissants africains n’ont d’ailleurs pas attendu les équipes israéliennes, car ceux qui le peuvent se rendent directement en Israël pour se faire opérer sur place !

Le Prof. Gimon avoue que les conditions de « travail » sur place ne sont pas des plus confortables, car « nous opérons dans une salle de cinq mètres sur cinq, dans laquelle se trouvent deux lits. Comptez les intervenants israéliens plus les médecins locaux qui assistent pour apprendre, cela fait du monde ! Mais nous sommes tout de même arrivés à préserver la stérilité du lieu ». Il s’est dit également impressionné par la modernité de la population de ce pays que l’on connaît finalement très peu: « La plupart des patients ont terminé leur scolarité, et un bon nombre sont universitaires. Ici, ce n’est pas l’image que l’on a de l’Afrique, avec des girafes qui traversent les rues. Il y des voitures derniers cri, des supermarchés et des habitations dignes des pays européens les plus développés » Ceci est sans doute du à sa frontière commune avec son grand voisin sud-africain, et à ses liens économiques développés avec l’Union Européenne.

D’autres pays africains, comme le Kenya ou l’Ouganda, ont eux aussi accéléré les recherches dans ce domaine, et d’autres pays du continent ont déjà contacté Israël pour bénéficier de la même aide.

Même si Israël peut à terme tirer un certain bénéfice politique de cette situation, les dirigeants du projet préfèrent maintenir cette campagne sur le plan médical uniquement, pour diverses raisons, tout en reconnaissant les « effets secondaires » d’une telle initiative : « cette aide humanitaire et médicale est l’exemple parfait d’une action qui permet de montrer Israël sur un plan qui dépasse celui du conflit du Proche Orient. Il est évident que le citoyen d’un pays africain qui se lève d’une telle intervention, et voit son espérance de vie se rallonger, sera profondément reconnaissant envers Israël, et cela aura des répercussions positives au niveau politique et diplomatique également »

L’aide d’Israël aux pays africains dans de nombreux domaines ne date pas d’hier, et la contribution juive ou israélienne au monde est prodigieuse, dans de très nombreux domaines. Ceci est une source de grande fierté pour nous tous, même si cela fait partie de la mission normale de notre peuple dans ce monde : être « Orla Goïm »…. !
Un négationniste invité à prendre la parole à Oxford
par Claire Dana Picard
lundi 26 novembre 2007 - 12:17



L'écrivain et historien britannique David Irving, qui a purgé en Autriche une peine de prison pour avoir nié l'existence de la Shoah, prendra la parole ce lundi soir à l'auditorium de l'université d'Oxford, en Angleterre. Sa conférence a été maintenue malgré la vague de protestation qu'a suscité son invitation dans certains milieux du pays.



D'après la presse anglaise, des centaines de manifestants ont l'intention de se rassembler dans la soirée devant la salle de conférences où il doit prendre la parole. Ils comptent protester contre la présence de ce négationniste et contre celle de Nick Griffin, leader du parti d'extrême droite BNP (British National Party). Les deux orateurs doivent parler de la "liberté d'expression".



Le quotidien The Independant a indiqué que le président du Conseil pour l'égalité raciale et les droits de l'homme en Grande Bretagne, Trevor Philips, avait accusé les organisateurs de la conférence de faire de la ''provocation puérile" et de transformer la "liberté d'expression" en "jeu de société stupide".



D'autres personnalités marquantes du pays ont tenu à exprimer clairement leur désapprobation. Le ministre de la Défense Des Browne et au moins trois législateurs ont renvoyé leur carte de membre à la Société des débats (debating society) de l'Université d'Oxford, qui existe depuis 182 ans.



Le député du Labour Austin Mitchell a également annoncé qu'il n'assisterait pas à l'événement qui selon lui était devenu un "festival d'antisémitisme". Certains auraient même estimé qu'on pouvait craindre des violences.



Bien que l'Union des Etudiants juifs et musulmans se soit opposée elle aussi à la tenue de la conférence, les membres du club ont voté en sa faveur à une majorité des deux tiers.Toutes les démarches entreprises pour la faire annuler ne semblent pas avoir découragé le porte-parole du Parti Nationaliste Britannique. Interrogé par The Independant, il a déclaré que l'événement constituait pour lui une véritable percée pour sa formation politique. Et de conclure: "Nick (Griffin) tient à la tenue de cette soirée et il compte ignorer les manifestations".

Saturday, November 24, 2007

Quelques remarques après l'audience de visionnage des rushes de France 2, le 14 novembre 2007, devant la Cour d'appel de Paris - par Luc Rosenzweig
Mis en ligne le 22 novembre 2007


Je me limiterai, dans ce compte-rendu d'audience aux éléments qui me paraissent essentiels pour la suite de l'affaire, tant sur le plan des faits que sur celui de la stratégie de défense de France 2 qui s'est dessinée lors de cette audience.


18 minutes ou 27 minutes ?

A l'origine du chiffre de 27 minutes, il y a la déclaration de Talal Abou Rahma affirmant sous serment devant Me Raji Sourani, du PCHR (Palestinian Centre for Human Rights), avoir filmé 27 minutes de la scène de fusillade, qui aurait, selon lui, duré environ 45 minutes. Lors de ma visite à Charles Enderlin, le 1er juillet 2004, et lors du visionnage des rushes au siège de France 2, le 22 octobre 2004, cette durée a été évoquée sans qu'Enderlin ni France 2 ne la contestent. Il y avait donc un consensus sur la longueur de la matière brute qui est à la base du sujet diffusé au JT de France 2 du 30 septembre 2000.

Chez Enderlin à Jérusalem, comme au siège de France 2, je n'étais pas dans un état d'esprit d'huissier de justice venant vérifier ce point, d'autant plus qu'il n'apparaissait pas comme litigieux. Je suis venu en journaliste pour voir si l'ensemble du matériel filmé dont disposait Charles Enderlin pouvait justifier le commentaire qu'il fit ce soir-là. Néanmoins, dans mon souvenir, je suis certain que le time code apparaissant à l'image lors de ces visionnages dépassait le chiffre vingt. Aujourd'hui, également, je suis certain que le DVD qui a été projeté devant le tribunal ne comporte pas toutes les scènes visionnées avec Arlette Chabot, Denis Jeambar, Daniel Leconte et des membres de l'état major de France 2 en octobre 2004. Cette conviction s'appuie sur l'échange que j'ai eu avec Didier Epelbaum, conseiller à la direction de France 2, pendant le visionnage, relatif à l'évidence d'une mise en scène pour un adolescent qui faisait une sorte de triple saut pour faire croire à une blessure reçue alors qu'il s'apprêtait à lancer un cocktail molotov. Cette scène, dont je suis maintenant absolument certain qu'elle figurait dans la bande vidéo montrée par la direction de France 2 aux personnes citées supra ne figurait pas dans le DVD fourni à la Cour.

J'ai cru entendre, mais cela reste à vérifier, que Charles Enderlin, lors de ses déclarations devant la Cour, avait détruit certaines images qui n'étaient pas directement liées à l'incident « Al Doura », comme il est courant dans le fonctionnement habituel d'un bureau de correspondant de télévision. Cela ne m'explique pas pourquoi la direction de France 2 a supprimé cette scène (au moins) du DVD présenté à la cour. Je précise que je suis prêt à faire cette même déclaration sous serment devant la Cour, si celle ci juge mon témoignage utile.

J'ai cru entendre, mais cela reste également à vérifier sur le PV d'audience, que Charles Enderlin aurait, pour faire son sujet, du 30 septembre 2000 utilisé également des images de Gaza tournées par l'agence Reuters. S'agirait-il alors des images qui manquent dans un DVD où l'on n'aurait retenu que les rushes envoyés à Charles Enderlin par Talal Abou Rahma ? Tout cela n'est pas sans importance : La Cour n'aura pas eu connaissance des images les plus évidemment mises en scène tournées ce jour-là.


De l'étrangeté de faire commenter des images par quelqu'un qui n'était pas sur place

Pour la première fois, Charles Enderlin avait daigné se déplacer en personne devant les juges. Il s'est livré à un commentaire, sur un ton docte et pontifiant des images du cameraman Talal Abou Rahma. Il est de notoriété publique que Talal Abou Rahma existe, qu'il fournit régulièrement des images de Gaza à France 2, et que sa liberté de mouvement est sans entraves : c'est d'ailleurs un argument utilisé par Enderlin et de France 2 d'affirmer que la latitude laissée par l'armée israélienne à Talal Abou Rahma d'entrer et de sortir de Gaza à sa guise vaut reconnaissance de validité factuelle des images qu'il a tournées au carrefour de Netzarim. Que n'est-il alors venu commenter en personne les images qu'il a tournées? Le chemin n'est guère plus long de Gaza à Paris que celui de Jérusalem à la capitale française effectué le 14 novembre par Charles Enderlin. Ce dernier est-il plus habilité à fournir le contexte de ces images que n'importe quel journaliste familier avec le conflit israélo-palestinien ? Nous n'étions pas, faut-il le rappeler, dans une conférence à Sciences-po, mais devant la justice qui cherche à faire la lumière sur une affaire controversée. Lorsque l'on est partie, il n'est pas admissible de se poser en expert extérieur à l'affaire comme a tenté de le faire Enderlin lors de l'audience. Ce tour de passe-passe ne devrait pas, en bonne justice, être avalisé par la présidente et ses assesseurs...

On aimerait connaître quelle version de ses nombreuses et contradictoires déclarations Talal Abou Rahma retient aujourd'hui concernant la durée de la fusillade, la durée de celle-ci filmée par lui, ce que sont devenues les images manquantes, l'heure à laquelle s'est déroulé l'incident, comment s'est effectué l'évacuation du père et de l'enfant etc. La justice française n'a pas, à ma connaissance, l'habitude de se contenter de témoignages de seconde main, quand l'acteur et le témoin direct des faits en cause peut être entendu...


Talal Abou Rahma en état de choc trois jours après les faits ?

La déclaration sous serment de Talal Abou Rahma relative à la fusillade de Netzarim devant Me Raji Sourani, faite le 3 octobre 2000 est très ennuyeuse pour France 2 et Charles Enderlin : elle est réduite à néant par les images, celles qui existent, comme celles qui manquent. Au fil du temps, Charles Enderlin s'est efforcé, par divers stratagèmes, de minimiser la portée et la valeur de ce témoignage. Tantôt il ne s'agissait que d' un simple interview où les propos du caméraman auraient été déformés, tantôt, comme dans un entretien à Télérama, Enderlin mettait en doute la reconnaissance par l'ONU du PCHR, donc sa crédibilité, quitte a s'en excuser plus tard dans un fax embarrassé envoyé à un Raji Sourani qui avait modérément apprécié cette déclaration.

Lors de l'audience du 14 novembre, et cette fois-ci j'ai entendu distinctement les paroles d'Enderlin : il prétend que ces déclarations ne doivent pas être prises à la lettre en raison de « l'état de choc » dans lequel se trouvait à l'époque Talal Abou Rahma. On pourrait admettre, à la rigueur, que le cameraman, interrogé dans les minutes ou les heures ayant suivi ces scènes prétendument atroces, soit quelque peu confus dans ses déclarations. Mais trois jours après, un Talal Abou Rahma, présenté par ailleurs par France 2 comme un « baroudeur » de l'information télévisée, habitué à filmer sous les balles, aurait été dans un état psychologique tel qu'il faille tenir ses déclarations comme nulles et non avenues ? J'ai, pour ma part, visionné dans le bureau de Charles Enderlin des scènes tournées le lendemain de l'incident par la télévision palestinienne où l'on voit Talal Abou Rahma au chevet de Jamal Al Dura: l'homme est souriant, actif, et n'a aucunement l'air d'être sous l'effet d'un choc psychologique...


Où sont les scènes d'agonie, coupées parce qu'elles étaient trop atroces ?

Scripta manent...en 2003, Charles Enderlin, en réponse à un article de James Fallows dans la revue américaine Atlantic mettant en doute sa version de l'affaire Al Dura, envoyait un courrier en anglais à cette revue affirmant, pour justifier son commentaire des images, qui donne l'enfant mort et le père grièvement blessé, qu'il avait décidé de couper les scènes de l'agonie de l'enfant car elles étaient « too unbearable », « trop insupportables » pour un téléspectateur. L'audience du 14 novembre a démontré qu'aucune image plus « insupportable » que celles diffusées le 30 septembre 2000 n'est présente dans les rushes, et qu'a l'inverse, le plan final de 3 secondes qui clôt ces mêmes rushes, coupé dans le sujet montré au JT du 30 septembre 2000, montre l'enfant levant la jambe et jetant un regard furtif en direction de la caméra. Pour Mme Christine Delavennat, directrice de la communication de France 2, la diffusion de ces images, devant la 11ème Chambre de la Cour d'appel de Paris est un « non-événement » qui n'intéresse plus personne hormis une poignée d'irréductibles (déclaration, le 15 novembre ,à Brett Kline de la Jewish Telegraphic Agency). Charles Enderlin a désormais ordre de se murer dans le « no comment ». France 2, cherche, d'évidence à poser l'étouffoir sur cette affaire jusqu'à l'audience de février, car tout ce qui survient met à mal la thèse défendue par la chaîne publique. L'intérêt des médias américains et israéliens pour cette affaire est actuellement très grand, à juste titre .Ceux qui, aujourd'hui, dans les médias français, se font complices de cette opération silence se rendent coupable d'un grave manquement à l'éthique d'une profession à laquelle je ne sais plus si je dois encore m'honorer d'avoir appartenu.



Luc Rosenzweig

Friday, November 23, 2007

''Cette audience devant la 4e chambre de l'instruction était très technique. Dans ses réquisitions écrites, le Procureur de la République Mme Gulphe-Berdain s'était prononcée en faveur de la recevabilité de notre appel et de l'application de l'article 199-1 du nouveau Code de procédure pénale concernant le mini-procès'', a declaré Me Axel Metzker, à Paris. (Guysen.International.News)
Il a poursuivi : ''Mais Mme Gulphe-Berdain s'opposait à notre demande d'une contre-expertise. Lors de l'audience présidée par Mme Caron, elle a été convaincue par les deux contre-expertises signées par trois experts psychiatriques - les Drs Serge Bornstein, Michel Gayda et Carol Jonas - que j'ai présentées à la 4e chambre''. Me Metzker a obtenu l'actualisation du casier judiciaire du prévenu Adel Amastaibou, déjà condamné à deux reprises, notamment pour menace à un rabbin. Jugement le 17 janvier 2008.

Thursday, November 22, 2007

''C'est par assimilation avec la légende du ''crime rituel juif'' que s'est opérée l'exploitation internationale, par toutes les propagandes ''antisionistes '', du prétendu assassinat par l'armée israélienne au cours d'une fusillade au carrefour de Netzarim, le 30 septembre 2000 du jeune palestinien Mohammed al-Dura'', écrit Pierre-André Taguieff, directeur de recherche au CNRS, dans un article publié par la revue Le meilleur des mondes. (Guysen.International.News)
Il poursuit : ''Cette image, présentée par Charles Enderlin comme la preuve de la mort de l'enfant, a été diffusée et rediffusée par tous les médias de la planète, véhiculant et renforçant le stéréotype du Juif criminel et pervers, assassin d'enfants. Les effets d'incitation au meurtre de la diffusion de ces images ont été immédiats : le 12 octobre 2000, aux cris de ''Vengeance pour le sang de Mohammed al-Dura ! '', des Palestiniens déchaînés ont mis en pièces les corps de deux réservistes israéliens. Philippe Karsenty, qui dirige une agence de notation des médias, Media Ratings, [a] qualifié de ''supercherie'' sur la base d'une ''série de scènes jouées'' le reportage du correspondant permanent en Israël [de France 2], Charles Enderlin, responsable du commentaire des images. Il a affirmé qu'il s'agissait d'un ''faux reportage'' et d'une ''imposture médiatique'', bref d'un reportage truqué''.

Wednesday, November 21, 2007

BMW : la famille Quandt rattrapée par son passé nazi
De notre correspondante à Berlin Nathalie Versieux
QUOTIDIEN : jeudi 22 novembre 2007
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La famille Quandt, l’une des plus puissantes familles d’industriels allemands, a finalement cédé à la pression. Les propriétaires de BMW vont ouvrir leurs archives afin de faire la lumière sur une sombre page de leur passé, l’implication des deux figures historiques du clan, Günter Quandt et son fils Herbert, dans les crimes nazis.

En Allemagne, les Quandt sont des figures presque sacrées du monde de l’industrie. Pour bien des Allemands, Herbert Quandt est avant tout celui qui a évité la faillite de BMW, en rachetant en 1959 l’entreprise que Daimler s’apprêtait à liquider. Pourtant, personne ou presque ne connaît les Quandt outre-Rhin. Richissimes (les héritiers sont à la tête de 26 milliards d’euros), modestes, ils brillent avant tout par leur extrême discrétion : aucune apparition publique, aucun scandale d’ordre privé, aucune interview depuis des décennies… Dans ce contexte, l’annonce de l’ouverture des archives familiales a fait l’effet d’une bombe.

Recherches minutieuses. Un documentaire de la chaîne de télévision publique allemande NDR, montré en avant-première au festival du cinéma de Hambourg fin septembre, et qui sera diffusé le 22 novembre sur la chaîne ARD, est à l’origine de ce retournement spectaculaire. Le film de Eric Friedler et Barbara Siebert, le Silence des Quandt, fruit de cinq années de recherches minutieuses, démontre la façon dont la famille, déjà richissime avant la guerre, a profité du nazisme puis du conflit pour s’enrichir davantage. Les auteurs s’étonnent entre autres que Günter, le père, et Herbert Quandt, le fils, aient pu traverser la brève phase de dénazification de l’Allemagne sans ombrage. «Si le tribunal de Nuremberg avait eu en main les documents réunis par les auteurs du film, Quandt aurait été condamné, tout comme Krupp ou Flick», assure Benjamin Ferencz, l’un des procureurs en chef des procès de la dénazification, face à la caméra.

Selon ce documentaire, les Quandt ont en effet les mains très sales. Membre du parti nazi, le NSDAP, dès 1933, Günter Quandt (1881-1954) utilise dès les années 30 les relations que lui assure le remariage de son ex-épouse Magda avec Goebbels, le chef de la propagande de Hitler.

Sans scrupule. Propriétaires de l’usine d’accumulateurs AG Afa (future Varta), les industriels sont devenus un rouage incontournable de la machine de guerre nazie. Les usines tournent à plein régime. Sous-marins et bombardiers sont tous équipés d’accumulateurs sortis du site de Hagen, près de Hanovre. Le personnel est fourni par les camps de concentration de Stocken et travaille sans protection. «Quarante camarades ont été déportés ici avec moi, se souvient Car-Adolf Soerensen, un ancien résistant danois aujourd’hui âgé de 82 ans. Six sont morts pendant les trois premiers mois. “Au camp de Stocken, on meurt en six mois”, disaient les SS aux nouveaux venus. Tout ça n’est jamais sorti de ma tête. J’en rêve toujours…» Les archives retrouvées par les auteurs du documentaire témoignent que Herbert Quandt, alors directeur du personnel du site, estime à 80 nouveaux prisonniers par mois ses besoins en personnel…

Günter Quandt utilise aussi sans scrupule ses relations pour se débarrasser de ses concurrents. Les entreprises de Juifs sont «aryanisées» et les non-Juifs contraints de céder leurs actions à Quandt. Ceux qui résistent, comme l’industriel luxembourgeois Laval, sont arrêtés. A la fin de la guerre, Günter Quandt figure sur la liste «M» (pour Mitläufer, ou sympathisant), moins compromettante, dressée par les Alliés. A la différence d’autres grands patrons du IIIe Reich, tels que Flick ou Krupp, Quandt ne sera pas inquiété par la justice alliée. Les documents, pourtant accablants, qui se trouvent en possession des Britanniques ne sont jamais parvenus aux juges de Nuremberg. Les Britanniques, estiment les auteurs du film, ont à leur tour besoin des usines de Günter Quandt : grâce aux soutiens dont il disposait à Berlin, l’industriel avait pu maintenir ses sites en état de marche, malgré les bombardements alliés. Au début des années 50, la dénazification n’est plus prioritaire aux yeux des Alliés, dans un contexte de guerre froide naissante.

Les Quandt sont les derniers grands industriels allemands à ne pas avoir encore fait toute la lumière sur leur passé. «Les reproches formulés contre notre famille nous ont émus», ont indiqué les héritiers pour justifier leur décision d’ouvrir les archives de la famille suite au vif débat provoqué par le documentaire. Leurs détracteurs font valoir eux que les Quandt n’avaient guère le choix s’ils ne veulent pas porter ombrage à l’envol de BMW aux Etats-Unis.
L’incroyable foi du monde de la pègre israélienne
par Raphael Aouate
mercredi 21 novembre 2007 - 15:02



L’information est difficile à croire mais bien réelle. De nombreux représentants du banditisme tiennent à se rendre régulièrement sur les tombeaux des justes en Israël. Leur assistance dans leurs actions étant apparemment précieuse …

Cette attitude évoque parfaitement l’affirmation de la Torah selon laquelle : "même le voleur, avant de perpétrer son larcin, demande l’aide divine … ".
Car comment comprendre alors cette constatation faite par la police israélienne : des organisations du crime du sud du pays ont investi plusieurs lieux de rencontres et de planification de leurs activités sur les sites de tombeaux de justes !
En effet depuis le début de l’année, des enquêteurs de la police du Néguev ou des impôts au sud, sont à la recherche d’indices leur permettant d’identifier et de localiser les coupables.


Ainsi au terme de longues investigations, la piste trouvée les a conduit vers Nétivot, sur la tombe du Juste Baba Salé ! Il apparaît donc que les membres de ces groupes s’y réunissent afin d’y obtenir une aide pour la préparation de leurs méfaits.

A chaque fois qu’une question leur est soumise, dans le cadre de leurs activités, le recours à la bénédiction du Juste est envisagé. Cette option est envisagée à Nétivot pour Baba Salé, mais selon les policiers, également à Tibériade sur le site du caveau de Rabbi Méïr Baal Haness, ou bien encore à Méron sur celui du saint Rabbi Shimon Ben Yohaï, auteur du Zohar.
Selon les enquêteurs, le prochain objectif des hors-la-loi serait Ouman en Ukraine, sur la tombe de Rabbi Nahman de Breslev !


"Ces personnes pensent que les justes les aideront dans leurs méfaits", explique l’officier de police responsable de la région du Néguev. "Il y demandent bénédiction et réussite et y concluent immédiatement leurs décisions", ajoute t-il.
Selon le même officier, le site le plus populaire pour tous les bandits d’Israël est le tombeau de Baba Salé.
Le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA) a appris par Me Axel Metzker, avocat de la mère de Sébastien Selam (z''l) connu aussi sous son nom professionnel de LamC, qu''' Adel Amastabou, assassin présumé de celui-ci, a déjà été arrêté et condamné pour avoir agressé un rabbin''. (Guysen.International.News)
''Me Axel Metzker a enfin obtenu la possibilité de faire appel de la décision de non-lieu prononcée par le Tribunal de Paris, en faveur du meurtrier, et cette audience se déroulera le 22 novembre 2007''. Disc jokey talentueux de 23 ans, Sébastien Selam a été assassiné sauvagement le 20 novembre 2003.
L'American Jewish Committee (AJC) a souhaité, le 16 novembre, que la Cour d'appel de Paris obtienne que son arrêt relatif à la communication des rushes du 30 septembre 2000 soit pleinement exécuté par France 2. L'AJC a évoqué des rushes ''truqués'' présentés à cette Cour le 14 novembre 2007. (Guysen.International.News)
David A. Harris, directeur exécutif de l'AJC, a déclaré : ''Depuis des années, la réalité des couvertures médiatiques à Gaza a été soumise à interrogation, et des questions sur les faits relatifs au cas al-Dura ont été soulevées. Un témoignage indiquait des rushes sur les al-Dura de 27 minutes. Or, France 2 a montré à la Cour à peine 18 minutes de rushes, et non tous les rushes sur l'incident al-Dura''.

divers semaine du 20 novembre

Tensions antisémites dans le Xe arrondissement de Paris
21/11/07




- - Thème: Antisémitisme




Le Parisien s’intéresse à la récente série d’actes antisémites dans le Xe arrondissement de Paris. Inquiète, la communauté juive du quartier est aussi exaspérée. Dimanche 18 novembre, un jeune homme de 15 ans, qui portait une kippa, a été passé à tabac par trois garçons au moment où il sortait de son immeuble rue de la grange aux belles. La victime a porté plainte. Samedi 18 novembre, deux enfant de 10 ans ont été insultés et frappés par un garçon de leur âge dans la cour de l’école Vellefaux. La communauté juive a organisé un rassemblement spontané mardi 20 novembre. « Les injures que nous essuyons ne sont qu’un aspect de la violence. Les jeunes nous menacent de brûler nos immeubles et crient : ‘ici c’est la Palestine, rentrez chez vous.’ Au quotidien, c’est infernal », confie une mère de famille. « Je ne laisserai pas ce climat de haine. Il est impensable qu’une communauté vive ainsi dans la peur », affirme Tony Dreyfus, le député-maire PS du Xe arrondissement, qui a avertit le préfet de police, Miche Gaudin, des tensions existantes après avoir reçu une pétition signée par les habitants du quartier. « Il faut que les auteurs de ces actes soient interpelés » ajoute le maire. Le Parisien revient également sur le meurtre de Sébastien Sellam en 2003 qui émeut la communauté juive. Le meurtrier, qui était un ami de la victime, a été déclaré dans un premier temps irresponsable. Il pourrait finalement être jugé. L’avocat de la famille vient d’obtenir la réouverture du dossier, clôt en 2006 par un non-lieu. Adel avait égorgé et défiguré Sébastien Sellam qui rentrait chez lui en déclarant : « J’ai tué un juif ! J’irai au paradis ! »

Monday, November 19, 2007

''Il manque dans les rushes présentés le 14 novembre par France 2 et Charles Enderlin à la Cour d'appel de Paris les scènes les plus embarrassantes pour eux, notamment la scène du jeune au cocktail Molotov avec une tache rouge au front'', a déclaré l'historien américain Richard Landes, lors du colloque Le mythe du crime rituel organisé par l'AIU (Alliance israélite universelle) à Paris. (Guysen.International.News)
Il a poursuivi : ''Aux Etats-Unis, la présidente de la Cour aurait dit : ''Comment osez-vous nous dire que vous avez enlevé les passages qui vous semblaient sans rapport ? C'est à nous de décider'' ... L'image al-Dura a sonné l'heure du djihad mondial dans le monde musulman. Avant, l'idée y était marginale''.


''L'accusation fausse de crime rituel (blood libel) à l'égard des juifs n'est pas née dans le monde arabe/musulman. Elle est apparue en 1144 à Norwich, en Angleterre'', a déclaré l'universitaire Raphaël Israéli, lors du colloque Le mythe du crime rituel organisé par l'AIU (Alliance israélite universelle) à Paris (Guysen.International.News)
Auteur du livre Poison, the Modern Manifestations of Blood Libel (Rowman & Littlefield), il a évoqué l'affaire de Damas, qui a marqué en 1840 la conjonction d'une accusation fausse de crime rituel et d'une allégation de complot juif. Il a cité des exemples contemporains de blood libel : La matza de Sion de Mustapha Tlass, ministre syrien de la Défense et auteur du massacre de 22 000 Syriens à Hama, des séries de TV diffusées par des chaînes musulmanes pour le Ramadan, l'affaire al-Dura, etc.


''Le temps est venu d'introduire l'histoire des Juifs réfugiés des pays arabes dans celle du Moyen-Orient d'où ils ont été expulsés depuis 60 ans'', a déclaré Irvin Cotler, ancien ministre canadien de la Justice et parlementaire, le 2 novembre. (Guysen.International.News)
Il a poursuivi : ''Ce n'est pas là un cas de justice reportée, mais de justice niée. Le déplacement de 850 000 juifs des pays arabes n'est pas un exode oublié mais un exode forcé''. L'organisation mondiale des juifs contraints de quitter les pays musulmans a évalué à 300 milliards de dollars le montant des biens qu'ils ont du abandonner et a réuni des titres de propriété notariés concernant des biens - en Irak, en Egypte, au Maroc - d'une superficie totale supérieure à 100 000 km², soit cinq fois celle de l'Etat juif. Elle souhaite que cette question soit incluse dans les négociations pour la paix menées par les Israéliens

La France, fidèle à sa tradition du pays des droits de l’homme, a invité le président vénézuélien Hugo Chávez, dans le cadre de son intervention en faveur de la libération d’Ingrid Betancourt et des otages détenus par les Farc. Nous saluons cette initiative éminemment humanitaire. Cependant, cette action donne au président Chávez l’occasion de tenter d’améliorer son image et distraire l’attention de l’opinion publique internationale.

La visite du président Chávez à Paris intervient douze jours avant le référendum sur une nouvelle Constitution, projet de réforme rédigé sans consultation et sans respecter la procédure établie par la Constitution en vigueur. Rejeté par la majorité des Vénézuéliens, et à l’intérieur même du camp du président, ce nouveau texte constitutionnel propose la réélection indéfinie du président. Il entend supprimer tout contrôle des pouvoirs de l’État sur les actions de l’éxécutif. Il constitue une véritable entorse aux principes fondamentaux de la démocratie et de l’État de droit. La tenue d’un référendum ne garantira pas l’expression d’un suffrage impartial car, depuis des années déjà, le Conseil national électoral, instance chargée de superviser les processus électoraux au Venezuela, est placé sous la coupe du gouvernement et de ses partisans. Quant au vote électronique, instauré dans le pays depuis 2004, il se prête à toutes les manipulations.

Nous tenons à rappeler : que pendant des années, le président Chávez a ignoré le sort des Vénézuéliens otages des Farc et ne s’est nullement soucié de leur famille. Que le Président se livre à une course aux armements que rien ne justifie, mettant en péril la paix et la sécurité du pays et de la région, au lieu d’utiliser les ressources pétrolières pour un développement durable du pays et résoudre les graves problèmes économiques et sociaux du peuple vénézuélien. Que le Président a créé une milice civile armée de plusieurs centaines de milliers d’hommes, dépassant en nombre les effectifs de la Force armée nationale, dans le but de contrôler la société vénézuélienne. Que l’instauration d’un État socialiste, dans le cadre du prétendu «socialisme du XXIe siècle», prévu dans la future Constitution «réformée», ne fera qu’entériner la violation des principes fondamentaux des droits de l’homme. Nous lançons un appel au gouvernement français et à l’ensemble des démocrates en France pour qu’ils prennent conscience de la dérive antidémocratique d’un régime qui, quoi qu’il en dise, est sur la voie du totalitarisme. Un chemin emprunté pour le plus grand malheur des peuples qui y sont soumis, comme c’est le cas de Cuba aujourd’hui.

Les Vénézuéliens ont vécu en démocratie depuis 1958 et font face aujourd’hui à la disparition de l’État de droit et du respect des libertés. Nous demandons aux démocrates du monde de ne pas laisser mourir l’une des plus anciennes démocraties d’Amérique latine !


quid-novi : Chavez indésirable en France. CHAVEZ ET KHADAFI ATTENDU EN DECEMBRE EN FRANCE3

Les dictateurs, petits ou grands, anciens ou nouveaux, d'extrême gauche ou d'extrême droite, n'ont rien à faire en France. Désormais il faut les déclarer « persona non-grata » en France. M. Sarkozy a promis une rupture totale avec les manigances et les duplicités du passé. Qu'il respecte ses engagements. Chavez ne doit pas fouler le sol français. Il y 25 ans l'arrivée de Générale Jaruzelski - un petit serviteur des soviétiques - avait provoquée le désaveu de Fabius face à Mitterrand. On attend que M. Kouchner fasse la même chose. La politique extérieure doit avoir un minimum de morale. La France doit se montrer solidaire avec l'Espagne que Chavez a menacé de punir pour avoir résisté aux excès du Fou. Donc, Chavez malvenu en France.

Les signataires par ordre alphabétique:

Sunday, November 18, 2007

Le 14 novembre, ''Charles Enderlin a montré à la Cour d'appel de Paris les ''rushes'' de Talal abu Rahma. Il a présenté une version éditée, dont il a supprimé au moins trois minutes, et plusieurs scènes que je me souviens nettement avoir vues'', écrit l'historien Richard Landes, dans son blog Theaugeanstables. (Guysen.International.News)
Il poursuit : ''Aux Etats-Unis, cela s'appelle falsification de preuves, obstruction à la justice et parjure... Il manquait [notamment] une scène : un garçon simule une blessure à la jambe, mais au lieu d'attirer des jeunes de grand gabarit pour le prendre et de l'amener en courant à une ambulance, il n'attire que des petits gamins, qu'il chasse. Puis, il regarde alentour, et voyant que personne ne vient l'évacuer, il se redresse et s'éloigne sans boiter... [Lors du visionnage de la scène avec Richard Landes], Charles Enderlin avait alors déclaré : ''Oh, ils font cela tout le temps. C'est leur style de culture. Ils exagèrent''




''La colonisation en Cisjordanie est le principal obstacle à la paix'', affirme Bernard Kouchner au journal Al Ayyam. Le ministre français des Affaires étrangères a ajouté que ''rien ne justifie le développement des colonies; ni la croissance (démographique) naturelle, ni la sécurité. Au contraire, le développement de la colonisation renforce le sentiment d'injustice et accroît l'insécurité''. (Guysen.International.News)




ACTUALITÉ


Enrico dérange-t-il à ce point?
17 Novembre 2007 - Page : 24
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L’annonce par la presse nationale de la venue du chanteur Enrico Macias en Algérie commence à soulever des remous. Cette information, non encore officielle, relayée par la presse française qui rapporte que le chanteur constantinois pourrait se voir confier une mission dans le cadre du projet d’Union méditerranéenne de Nicolas Sarkozy, a régénéré «l’atavisme dans certains esprits malintentionnés» pour reprendre l’expression d’un homme politique algérien. Mais en quoi la venue de ce chanteur dérange-t-elle l’Algérie? Sur le plan ethique, le retour de cet artiste qui a chanté l’Algérie sa terre natale, ne pose aucun problème. La seule fausse note peut-être chez Macias est son soutien déclaré et affiché envers l’Etat hébreu. Beaucoup de Français qui se disent amis de l’Algérie sont également supporters d’Israël. Mais là aussi, faut-il faire la nuance entre l’entité sioniste et son caractère de judaïté.
Algérien dans l’âme, Enrico Macias n’a jamais coupé ses liens artistiques avec son pays d’origine. Et cette qualité ne pourra jamais s’éroder, quelle que soit la résistance qu’on lui opposera. La majorité des Juifs d’Algérie sont revenus et visité le pays qui les a vu naître et grandir. Si Enrico Macias n’a pas eu cet honneur, il a, en revanche, eu celui de voler la vedette dans les manchette des quotidiens nationaux. On a fait de Macias un martyr, un héros, lui qui n’est qu’un chanteur, un grand chanteur du reste. Au milieu des années 90 alors qu’il visitait pour la première fois un pays arabe, l’Egypte, en foulant le sol du Caire à sa descente de l’avion, il a fait cette déclaration: «c’est comme si j’ai embrassé celle de mon pays natal, l’Algérie». Et si on regardait «le problème» sous un autre angle et cessait d’être plus royaliste que le roi? N’est-ce pas que nos voisins de l’Est et de l’Ouest sont plus pragmatiques en tirant profit de la présence juive chez eux mais aussi de leurs ressortissants? Pour des raisons non écrites, il n’est pas toujours indiqué de se prononcer de manière brute sur ce sujet, mais osons pour une fois la question: qu’avons-nous fait de nos Juifs? Des Juifs algériens il y en a eu et pas des moindres: le patron de la musique malouf Cheikh Raymond, le champion du monde de boxe Alphonse Halimi, le vice-président de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, de la Banque mondiale, Jean Louis Sarbib, l’éditorialiste et ex-présentateur de la messe de 20 heures sur France2, l’historien Benjamin Stora, le comédien et écrivain français né à Belcourt, beau-frère de l’ex- président François Mitterrand, Roger Lévy, dit Roger Hanin, le grand journaliste fondateur du Nouvel Observateur, Jean Daniel Bensaïd. Ne posez surtout pas la question «comment s’appelle votre Bible» aux étudiants en Physique dans les universités algériennes, car c’est par le nom de Claude Cohen Tanoudji, qu’ils vous répondront. Le professeur Tanoudji, Juif de Constantine, est détenteur du prix Nobel de physique en 1997, excusez du peu. Pour ne citer que ceux-là, la liste est loin d’être exhaustive. Mais quel est donc ce pays au monde qui se permet le luxe de refuser une pareille éminence grise? Il faut être totalement dépourvu de raison pour laisser filer entre les mains un pareil trésor intellectuel.
Au lieu de se dépenser sur la venue ou non d’un chanteur, n’est-ce pas la sécurité alimentaire, c’est-à-dire l’accès régulier à des quantités suffisantes de vivres et à des prix raisonnables qui intéresse aujourd’hui les Algériens? C’est la vraie problématique qui doit tarauder les esprits de nos vaillants ministres, maintenant que des produits de large consommation comme le blé, le lait et la pomme de terre, risquent d’échapper au contrôle de l’Etat et tomber entre les mains des amateurs du lobbying. Et le lobbying, les Juifs en connaissent un bout.

Brahim TAKHEROUBT



Mohamed al-Dura est vivant à la fin des rushes de France 2 !
Par Véronique Chemla pour Guysen International News
15 novembre 2007 15:26

Le 14 novembre 2007, la 11e chambre de la Cour d’appel de Paris a visionné des rushes de France 2. La présidente de la Cour s’est étonnée de leur durée – 18 minutes au lieu de 27 minutes. Ces rushes ont été filmés par Talal Abu Rahma, cameraman palestinien de France 2, le 30 septembre 2000, au carrefour de Netzarim (bande de Gaza). Ils contiennent des saynètes de guerre, l’interview d’un dirigeant du Fatah et l’incident al-Dura (environ une minute). Cette audience a renforcé la position de Philippe Karsenty qui a évoqué un « faux reportage » à propos de « la mort de Mohamed al-Dura ».


Et Charles Enderlin apparut !
Venues des Etats-Unis, d’Israël ou de Belgique, les dizaines de personnes - journalistes (Mélanie Phillips, Tom Gross), la réalisatrice Esther Schapira (1), bloggers, écrivains (Nidra Poller) et responsables de sites Internet (Honest Reporting, Take A Pen), etc. - agglutinées près de la porte de la 11e chambre n’en croient pas leurs yeux. Pour la première fois, le fameux correspondant de France 2 à Jérusalem va répondre devant la justice française des célèbres images de l’incident al-Dura.
Précédé de son avocate Me Bénédicte Amblard, il est suivi d’Alain Lardière, directeur adjoint de l’information chargé des reportages de France 2. Mais curieusement pas de son cameraman palestinien, Talal Abou Rahma, qui risque de devenir l’Arlésienne de l’affaire al-Dura.
Dans l’assistance largement acquise à l’appelant Philippe Karsenty, directeur de Media-Ratings, soudain, un journaliste de France 3, Serge Kovacs, crie : « Charles Enderlin est innocent ! » Il provoque un esclandre et l’intervention brève de gendarmes.
Pour accueillir cette foule inhabituelle, la présidente fait ajouter une quinzaine de chaises.
Malheureusement, des journalistes ne pourront pas assister à une audience très attendue.

Des rushes de 18 minutes, et non de 27 minutes
La présidente de la Cour, Laurence Trébucq, l’annonce d’emblée : ce sera un visionnage dans le calme, qui ne doit pas durer tout l’après-midi et nul n’est autorisé à filmer ou photographier les images des rushes visionnées sur le grand écran de télévision amené par Philippe Karsenty.
Interrogée par Me Patrick Maisonneuve, avocat de l’appelant, Laurence Trébucq précise : Charles Enderlin commentera les images, et Philippe Karsenty pourra faire part de ses observations « au fur et à mesure ».
Surprise, Laurence Trébucq interroge Charles Enderlin sur la durée de ces rushes, « initialement sur une cassette Betacam et présentées à la Cour sur un DVD ». Pourquoi des rushes de 18 minutes et non de 27 minutes comme le mentionnent nombre de documents du dossier ?
« C’est très simple. J’avais 27 minutes d’images de Gaza et d’autres lieux. Quelques jours plus tard, j’ai pu récupérer la cassette originale. Je l’ai mise dans un coffre. France 2 ne conserve jamais les rushes, elle les recycle ou les détruit. France 2 a fait une exception avec ces rushes du 30 septembre 2000, et vous avez une copie de la cassette originale » répond Charles Enderlin.
Et d’ajouter : « Nous avons montré ces images au monde entier [notamment] le 22 avril 2001, au congrès international des médiateurs de presse à Paris. Talal Abou Rahma a été autorisé par l’armée israélienne à venir pour y commenter ces images. Nous avons cessé de les diffuser quand nous avons vu apparaître sur Internet ces accusations [de mise en scène]. Nous allons vous éclairer ».
La présidente questionne Luc Rosenzweig, journaliste retraité du Monde et collaborateur de la Metula News Agency, et le professeur américain d’histoire Richard Landes qui ont vu les rushes de France 2, à Paris et à Jérusalem.
Luc Rosenzweig se souvient : « Le 22 octobre 2004, [à Paris] Denis Jeambar, Daniel Leconte et moi sommes entrés en disant : « Nous voulons voir les 27 minutes de rushes ». On nous a dit : « Les voilà ». [La durée des rushes] n’était pas alors un objet de débat. Il y avait un timecode [Ndlr : référence temporelle – heure, minute, seconde - de chaque image d’une vidéo]. Cela dépassait 20 minutes. Je me souviens bien des scènes ».
Quant à Richard Landes, il a vu les rushes à trois reprises et se souvient d’un timecode de 21 minutes. Donc, les rushes devraient durer au moins 20 minutes.
Cela n’ébranle pas Charles Enderlin qui maintient : « Vous avez une copie conforme de la cassette de Gaza. Je ne sais pas s’ils ont vu à Paris la cassette originale ou la cassette avec d’autres images ».
Me Patrick Maisonneuve cite le témoignage de Talal Abou Rahma devant le Centre palestinien des droits de l’homme le 3 octobre 2000 : « J’ai filmé approximativement 27 minutes de l’incident [al-Dura] qui a duré 45 minutes » (2).
Charles Enderlin défend son cameraman : « Talal Abou Rahma était en état de choc le soir de son témoignage. Nous étions en situation de guerre. Il a eu du mal à se souvenir ».
Le défenseur de Philippe Karsenty s’étonne d’un tel état psychologique persistant trois jours après les faits.

« Des scènes classiques d’Intifada »
Pour mieux voir ces rushes sur l’écran de télévision placé près des juges et les comparer avec ceux qu’ils avaient vus, Luc Rosenzweig et Richard Landes quittent leur place et s’avancent vers l’allée centrale, entre les bancs d’une part des avocats des intimés et d’autre part du défenseur de l’appelant.
Curieusement, les deux avocats de France 2 et Charles Enderlin, Maîtres Bénédicte Amblard et Pierre-Olivier Sur, ainsi que Me Guillaume Weill-Raynal tentent de constituer une barrière physique entre ces deux spectateurs et cet écran. Ce qui force Richard Landes à regarder les rushes, assis par terre, près de Philippe Karsenty.
Les rushes ? Des saynètes de guerre, deux interviews de responsables palestiniens et l’incident al-Dura.
Les rushes visionnés sont essentiellement composés, sur un fond sonore de ’’tirs de balles en caoutchouc’’, de scènes de rue avec des Palestiniens jetant des pierres, déambulant calmement ou, parfois, apparemment touchés, emmenés dans une ambulance, puis de plusieurs minutes d’interviews, notamment celle du dirigeant du Fatah dans la bande de Gaza, et ces rushes se concluent sur approximativement une minute de l’incident Jamal et Mohamed al-Dura.
Docte, didactique, insistant sur sa connaissance des lieux, Charles Enderlin déclare : « Les rushes, c’est l’équivalent de notes prises par un journaliste ». Et il ajoute : « Mais il n’y a pas de continuité temporelle absolue » (sic).
Il présente le contexte : « La veille, sur le mont du Temple, la journée a été très dure. Nous avons eu sept morts lors d’un accrochage. La région était à feu et à sang. Nous savions que la journée du lendemain serait très dure. Chaque fois qu’il y a des évènements sur le mont du temple, sur l’esplanade des mosquées, il y a des émeutes pendant une semaine. J’ai mis en alerte mes correspondants à Hebron et à Gaza. [Talal Abou Rahma] est un journaliste reconnu, qui a l’autorisation de se rendre en territoire israélien. Le lendemain [Ndlr : le 30 septembre 2000], je suis allé à Ramallah. Vous allez voir ces scènes d’Intifada. [Au carrefour de Netzarim], les Palestiniens jetaient des pierres et des cocktails Molotov. Les soldats israéliens tiraient des balles en caoutchouc. On ne les voit pas car ils tiraient au travers des meurtrières de leur position ».

Un hématome rouge vif télégénique
Et que voit-on dans ces rushes pendant une dizaine de minutes ? Des scènes de Palestiniens qui vont et viennent. Jettent des pierres. Ou sont agglutinés, immobiles près d’un poteau. Ou déambulent calmement à pied ou à bicyclette à proximité de la position israélienne, et au milieu d’un « terrain de combats ». Ou circulent en voitures. Ou attendent, debout, en face de la position israélienne, sans crainte de tirs. Ou encore un Palestinien censé être blessé, que des passants soulèvent, et qui est évacué en ambulance. Car il y a parfois deux ambulances sur une image. Le tout sur fond sonore de « balles en plastique ».
« Pendant dix minutes et 53 secondes, on ne voit pas une seule balle être tirée du fortin israélien, comme d’ailleurs dans tout le film de Talal », observe Philippe Karsenty. La réplique de Charles Enderlin fuse : « Quand un cameraman filmera une balle sortir d’un fortin, ce sera un scoop ! Les soldats israéliens utilisent des balles en caoutchouc, avec les gaz lacrymogènes, pour ne pas faire de victimes. Ces balles laissent des hématomes, parfois très graves ». La preuve ? Un Palestinien ouvre sa chemise, révélant l’« hématome » provoqué sur son torse par une telle balle : un petit cercle rouge vermillon.
L’appelant, Philippe Karsenty, relève une bizarrerie : « Un hématome est bleu, pas rouge vif ». Il s’étonne : « On ne voit pas de sang sur ces images, malgré les tirs. Pourquoi ces Palestiniens circulent-ils aussi calmement s’ils risquent d’être atteints par des balles en caoutchouc ?»
« Il n’y a pas encore de tirs à balles réelles », assène Charles Enderlin qui affirme avoir souvent « vu ces scènes… On emmène en ambulances ceux qui sont blessés, égratignés » (sic).
Philippe Karsenty manifeste sa surprise devant une scène particulière : près d’une Jeep, un Palestinien est censé être touché par un tir israélien à la jambe droite. Deux secondes plus tard, arrive une ambulance, qui a du démarrer au moment même de l’impact.
Philippe Karsenty ajoute que Talal Abou Rahma a déclaré que le chauffeur de cette Jeep avait été atteint par une balle en plein front. Ce que dément la simple vision des images. Charles Enderlin s’écrie : « Ce n’est pas le même chauffeur ! »
En plus de ces saynètes de guerre, ces rushes contiennent deux interviews, en anglais et en arabe : celle du responsable du Fatah à Gaza et du chef d'un mouvement palestinien de jeunesse. Le front ceint d’un bandeau jaune-oranger, le chef d'un mouvement palestinien accuse - « Le vilain Ariel Sharon [qui] a causé une provocation en allant sur l’esplanade des mosquées ». Sur un ton comminatoire, un dirigeant palestinien menace de réactions violentes de la rue palestinienne « si Arafat signe un accord sur Jérusalem ».
Philippe Karsenty fait remarquer que le Palestinien interviewé se trouve dans la ligne de mire du fortin israélien que l’on voit en arrière plan, à la même distance de la position militaire israélienne que les al-Dura. Sans être touché par des tirs israéliens…
Pourquoi les Palestiniens restent-ils à portée des balles en caoutchouc ou en métal caoutchouté des soldats israéliens ? « C’est un rituel » selon le correspondant de France 2.
Vêtu de gris, sur un ton quasi-professoral, Charles Enderlin, rarement avec le renfort d’Alain Lardière, directeur adjoint de l’information de France 2, paraît peu convaincant. Docte. Sanglé dans ses certitudes de professionnel chevronné, et jamais ébranlé par les remarques de bon sens de Philippe Karsenty qui découvre les rushes.
Charles Enderlin réclame la parole : « Je veux pouvoir commenter mes images ». La présidente de la Cour rectifie : « Ce ne sont pas vos images. Ce sont les images du cameraman Talal Abou Rahma ».

« You only live twice » ou la vie après la mort
« Le timecode va se figer. Quand Talal Abou Rahma remet en marche sa caméra, il y a un temps avant que l’appareil ne refonctionne. L’ambiance change. Cela commence à tirer à balles réelles », annonce Charles Enderlin.
A environ une minute de la fin des rushes, on voit l’adulte et l’enfant, appelés Jamal et Mohamed al-Dura. Cette séquence contient pendant approximativement 15 secondes un plan de coupe de la position israélienne : « Talal Abu Rahma a voulu vérifier si les tirs provenaient de la position israélienne », explique Charles Enderlin.

Philippe Karsenty rappelle que Talal Abou Rahma a déclaré en septembre 2001, à la réalisatrice Esther Schapira, avoir filmé « six minutes de la scène des al-Dura ».
Charles Enderlin indique que tous les cameramen palestiniens ont fui, sauf Talal Abou Rahma. Philippe Karsenty désigne sur le coin gauche de l’image le trépied d’une caméra.
Surtout Charles Enderlin campe sur sa position : « Les tirs provenaient de la position israélienne». Ce que nie Philippe Karsenty en se fondant sur l’angle du seul tir en direction des al-Dura. Un tir rond, non en oblique, mais de face : « Des experts en balistique pourraient déterminer l’origine des tirs. Si la Cour acceptait que soit nommée une commission d’experts… »
Et Philippe Karsenty d’ironiser sur la maladresse des soldats israéliens qui tirent « sur les al-Dura » pendant « 45 minutes selon Talal Abou Rahma », alors que l’on ne voit l’impact que de sept balles sur le mur devant lequel ils se trouvent. Et de souligner le blanc immaculé du tee-shirt, le jean non déchiré de Jamal al-Dura qui garde son intégrité physique, alors qu’il est censé avoir été touché par des « balles qui lui ont déchiqueté les muscles et arraché l’os du bras ».
Avant que l’enfant ne soit déclaré mort par Charles Enderlin, on entend déjà des cris en arabe : « L’enfant est mort ! L’enfant est mort ! » Comment ce journaliste chevronné trilingue explique-t-il pareille préscience ? « [Mohamed al-Dura] était en danger. En arabe, on dit que l’enfant est mort quand on sait qu’il va mourir. Quand un enfant palestinien est tué par balle, on dit : « C’est un martyr ». Quelques « Oh » d’incrédulité indignée parcourent l’assistance attentive et calme.
Philippe Karsenty montre du doigt une étoffe rouge – censée représenter le sang coulant de son corps - que l’enfant déplace de ses jambes à son ventre pour visualiser l’impact du tir mortel censé l’avoir visé.
Dans ces rushes, la dernière image de l’enfant, présenté par Charles Enderlin comme mort dans son commentaire off sur l’image précédente diffusée lors du JT du 30 septembre 2000, le montre soulever le bras, tourner la tête, regarder la caméra, baisser le bras et garder ses jambes suspendues en l’air.
C’est notamment cette image qui avait incité Philippe Karsenty, en novembre 2004, à qualifier l’incident al-Dura de « faux reportage » et « d’imposture médiatique ». Des qualificatifs à l’origine de la plainte de France 2 et de son journaliste pour diffamation contre Philippe Karsenty.
« Nous avons donné ces images [de l’incident al-Dura]. Pendant toute cette scène, j’étais en conversation avec Talal Abou Rahma qui me demande de m’occuper de sa famille s’il lui arrivait quelque chose », conclut Charles Enderlin.
Les dernières images de ces rushes montrent la rue palestinienne.
La présidente de la Cour rappelle l’audience relai du 16 janvier 2008 et celle de plaidoiries du 27 février 2008. Me Patrick Maisonneuve lui demande alors la communication de ces rushes, au même titre que celle des autres pièces versées au débat. Ce qui respecterait les droits de la défense.
Au moment où Charles Enderlin quitte la salle d’audience, des journalistes se pressent auprès de lui pour l’interroger. GIN lui demande à quelle heure il a reçu les images de son cameraman. Mais le correspondant de France 2 reste silencieux. Etrangement, ses conseils lui ont interdit de s’exprimer devant la presse.
Richard Landes confie à GIN avoir vu trois minutes de plus de rushes à Jérusalem, en présence de Charles Enderlin.
Une experte de l’affaire al-Dura précise à GIN : « On a le timecode du DVD mais pas celui de la bande originelle. Quand un cameraman arrête de filmer, puis recommence, le timecode reprend à zéro. Or, ici le time code a défilé sans coupure. On ne peut pas être sûr qu’il s’agit de la bande originale ».

(1) Esther Schapira a réalisé le documentaire Qui a tué Mohamed al Dura (2001-2002), disponible en DVD
(2) http://www.pchrgaza.org/special/tv2.htm

Vous pouvez lire l’article France 2 a accepté de remettre ses rushes de l’incident al-Dura à la Cour d’appel de Paris à http://www.guysen.com/articles.php?sid=6219

Le dossier audiovisuel al-Dura établi par Richard Landes :
http://www.seconddraft.org/aldurah.php

Les cartes et photos sont extraites de ce site

Le colloque Le mythe du meurtre rituel, d’hier à aujourd’hui aura lieu le 18 novembre 2007 à l’établissement Georges Leven (75012) à l’initiative du Collège des études juives de l’Alliance israélite universelle (AIU)

Article modifié le 17 novembre 2007 à 19h06




STRASBOURG (Reuters) - Vincent Reynouard, un ancien enseignant de mathématiques, a été condamné à un an de prison et 10.0000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Saverne (Bas-Rhin), pour contestation de crimes contre l'humanité, apprend-on auprès du greffe.

(publicité)
Il était poursuivi pour avoir fait diffuser dans des musées, syndicats d'initiative, mairies et entreprises de différents départements une brochure de 16 pages intitulée "Holocauste ? Ce qu'on vous cache".

Dans cet opuscule dont il a reconnu être l'auteur, Vincent Reynouard nie le génocide des juifs durant la seconde guerre mondiale qu'il qualifie de "propagande".

Ce père de famille âgé de 38 ans a été révoqué de l'Éducation nationale en 1997 pour avoir stocké sur l'ordinateur du lycée professionnel de Honfleur où il exerçait, des textes remettant en cause le massacre d'Oradour-sur-Glane par la division SS Das Reich.

Il avait également proposé à ses élèves un exercice sur les statistiques de mortalité dans le camp d'Auschwitz en se basant sur une publication révisionniste.

Vincent Reynouard réside actuellement à Bruxelles où il anime des sites internet révisionnistes, selon la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme) qui s'était portée partie civile.

"C'est une condamnation exemplaire", a estimé son président départemental, Me Raphaël Nisand qui voit en Reynouard "l'un des chefs français du négationnisme".

La Licra obtient 3.000 euros de dommages et intérêt. La manufacture d'impression sur étoffe de Ribeauvillé (Haut-Rhin) où avait été distribué le fascicule ainsi que son président obtiennent chacun 150 euros.

Friday, November 16, 2007

prince charles

ince Charles' office rejected an invitation for his top aides to visit Israel because of fears the trip would be used to bolster the country's international image, a Jewish British newspaper reported Friday.


Prince Charles.
Photo: AP [file]
The Jewish Chronicle said it had seen e-mails exchanged earlier this year between the prince's private secretary, Sir Michael Peat, and deputy private secretary Clive Alderton discussing an invitation for the pair to visit Israel as guests of the Knesset.

The trip was intended to lay the groundwork for a possible visit by Charles, heir to the British throne.

The newspaper reported that Peat initially replied to Israel's then-ambassador to Britain, Zvi Heifetz, that "the invitation is hugely appreciated and Clive and I would love to come."

But in a later message to Peat, Alderton wrote: "Safe to assume there is no chance of this visit ever actually happening?

"Acceptance would make it hard to avoid the many ways in which Israel would want (Charles) to help burnish its international image. In which case, let's agree a way to lower his expectations."

The Foreign Ministry declined to comment on the report.

Charles' office, Clarence House, did not deny the e-mail exchange was genuine, but said it was "simply an internal e-mail about a possible visit by Clarence House officials to Israel."

"Any potential visit by the Prince of Wales would be undertaken at the recommendation of the government," a spokeswoman said on condition of anonymity in keeping with palace policy.

No British royal has ever paid a state visit to Israel, although Prince Philip, husband of Queen Elizabeth II, visited the Yad Vashem Holocaust Memorial in Jerusalem in 1994.

He attended a ceremony honoring his mother, Princess Alice of Greece, for saving Greek Jews during World War II.



Vandalisme des photos des otages israéliens
15/11/07




- - Thème: Proche-Orient




Roger Pinto, le président de Siona et du Comité international pour la libération des trois soldats israéliens, a publié un communiqué afin de dénoncer les actes de vandalisme qui ont souillé l’exposition des photos des soldats Shalit, Goldwasser et Regev retenus en otage, qui avait été inaugurée avec le soutien de la Mairie de Paris au Square Itzhak Rabin le 19 octobre dernier. Pinto a annoncé sa volonté de ne pas laisser les vandales poursuivre leur campagne de provocation et a demandé aux pouvoirs publics de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la tranquillité des lieux. Des plaintes ont également été déposées.
Les militants des associations pro-palestiniennes ont tellement vandalisé les affiches des trois soldats israéliens retenus en otages que la mairie de Paris a dû les retirer pour les remettre en état, explique Actualité juive. La manifestation était organisée par le CAPJPO, présidée par Olivia Zemor.
Par ailleurs, l’hebdomadaire nous apprend que le groupe Vert de la mairie de Paris, me né par Marie-Thérère Atallah, conseiller du maire du XIVe arrondissement chargée de l’action sociale, des personnes handicapées et des questions internationales, a déposé une motion contre la « campagne de soutien menée par la Mairie de Paris pour l’élargissement des trois soldats israéliens kidnappés à Gaza et au Liban ». Ils souhaitent que la ville de Paris organise une initiative en faveur de la libération de l’ensemble des prisonniers politiques et otages israéliens et palestiniens.

divers semaine novembre 2007

Dans une correspondance adressée par email, au mois d'août, à l'ambassadeur israélien en Grande-Bretagne, Zvi Heifetz, les principaux assistants du prince Charles ont indiqué que le prince ne se rendrait pas en Israel, pour ne pas améliorer l'image de l'Etat Hébreu dans le monde. (Guysen.International.News)
Cet email était la réponse à une invitation lancée par l'ambassadeur israélien au Prince Charles. Il est publié aujourd'hui dans la presse juive britannique.



Soudan : le président Omar el-Béchir accuse ''l'alliance satanique entre l'extrême droite chrétienne et le judaïsme mondial d'embraser le conflit au Darfour''. Il a tenu ces propos au cours d'une conférence dans laquelle il a expliqué que la convoitise de l'Occident pour les trésors du Darfour alimente la crise actuelle. (Guysen.International.News)
Ces informations sont rapportées par MEMRI en hébreu qui cite le journal saoudien Al Sahafa.


Selon le rapport du Centre d'information et de documentation sur Israël aujourd'hui, basé à la Haye, les incidents antisémites aux Pays-Bas ont augmenté de 64% en 2006 par rapport à 2005. (Guysen.International.News)


Dieudonné condamné en appel pour avoir comparé les juifs à des "négriers"
15.11.07 | 14h10


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a cour d'appel de Paris a confirmé jeudi la condamnation de l'humoriste Dieudonné à 5.000 euros d'amende pour avoir tenu en 2004 des propos où ils comparaient les "juifs" à des "négriers".

Lors de l'audience du 11 octobre devant la 11e chambre de la cour d'appel, le parquet général avait requis une telle confirmation.



C'est dans le Journal du Dimanche (JDD) du 8 février 2004 que Dieudonné avait tenu les propos incriminés : "+Sale nègre, les juifs auront ta peau+, voilà le genre de slogans que j'ai entendus. Ce sont tous ces négriers reconvertis dans la banque, le spectacle et aujourd'hui l'action terroriste qui manifestent leur soutien à la politique d'Ariel Sharon. Ceux qui m'attaquent ont fondé des empires et des fortunes sur la traite des Noirs et l'esclavage".

L'interview avait été publiée trois jours après qu'un spectacle de Dieudonné à Lyon eut été émaillé d'incidents. Des associations juives avaient alors perturbé le spectacle, faisant deux blessés légers.

Le 10 mars 2006, le tribunal correctionnel de Paris avait jugé le comédien coupable d'incitation à la haine raciale et l'avait condamné à payer 5.000 euros d'amende, ainsi qu'un euro de dommages-intérêts aux cinq associations parties civiles.

Comment l’humoriste Dieudonné est-il passé, presque du jour au lendemain, de la lutte antiraciste à l’instrumentalisation de l’antisémitisme? C’est la question à laquelle tente de répondre l’hebdomadaire The New Yorker dans son numéro courant. Comme la revue ne publie sur son site que ce résumé du reportage réalisé par Tom Reiss, je vous invite à vous en procurer une copie pour mieux comprendre l’évolution d’une star française devenue démagogue.

En attendant, je me contenterai de mentionner cette citation du philosophe Alain Finkielkraut que l’on peut lire dans l’article : «Dieudonné est le porte-parole, le parrain, l’icône d’une nouvelle forme d’antisémitisme. C’est un antisémitisme explicitement anti-raciste, qui invertit l’antisémitisme traditionnel en soutenant que les nazis d’aujourd’hui sont en fait les juifs. L’idiome de l’antisémitisme n’est plus le racisme; c’est l’anti-racisme. Les disciples de Dieudonné disent qu’ils ne haïssent pas les juifs, ils haïssent le racisme juif. Ils disent qu’Israël est comme le nazisme, comme l’apartheid.»

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Une journée au TGI de Paris !
Ils sont venus...Ils sont tous là...même ceux du Sud de l'Italie...comme le chantait Aznavour...

Alors que toute la France se focalisait sur la grève des transports, un petit groupe d'observateurs n'avaient en tête que cette fameuse journée à la Cour d'Appel de Paris.

La XIè Chambre était LE lieu où il fallait être en cette journée du 14 Novembre 2007. Karsenty contre Enderlin !

Mesdames, Messieurs, le "tout-journaliste" se devait d'être en ces lieux et nulle part ailleurs !
Même avec plus de trois heures d'avance, on pouvait deviner qu'on ne pourrait pas faire partie des élus du jour hélas !
Mais...car il y a un mais...on peut comme à l'accoutumée, dire que les débats ont toujours lieu avant et après les audiences et si possible devant la porte qui nous sépare du lieu sacré.

Je ne suis pas journaliste...Pas de bol non ? Je ne suis pas non plus avocate, toujours pas de bol...La robe magique devient tout à coup le sésame pour entrer dans cette chambre où doit avoir lieu la projection des fameux rushes que Charles Enderlin avaient trouvé inopportuns de montrer pour des tas de raisons mais dont la principale restait celle-ci : "Je ne pouvais décemment pas montrer l'agonie de l'enfant Mohamed Al Dura qui était insupportable à visionner"...dixit Enderlin !

Simple citoyenne, éprise de vérité, acharnée de la réinformation, je ne pouvais pas louper cette audience.

Allons bon...QUI était là ?

Stéphane Juffa (MENA), Luc Rosenzweig (MENA), Menahem Macina (site de l'UPJF), Michel Zerbib (Radio J), Serge Farnel (spécialiste du Rwanda MENA), Gil William Golnadel (Avocat et Président de l'amitié France-Israel), des journaliste de MBC : Middle East Broadcasting (comprenez ce que vous voulez), des journalistes de Canal Plus, des journalistes du Haaretz, une journaliste de "Sciences Humaines", un journaliste de l'Associated Press, etc...etc...

Aucune chance vous dis-je ! Après les robes noires, la chance de passer était encore plus mince si, en plus, on n'appartenait pas à la presse.

Cependant, je fus assez heureuse de constater que tous les journalistes n'aient pas eu accès à la XIè chambre...Ouf ! Non mais...

Ca commença donc très mal lorsque le gendarme de service annonça que tout le monde ne pourrait pas rentrer.

J'osai cependant une remarque triviale afin de..."taper l'incruste" comme on dit..."Je suis la maîtresse en titre de Charles Enderlin !"

Rien...des rires dans l'assistance mais ça n'a pas ému plus que ça le représentant de la Maréchaussée, il en a vu d'autres !

Bah...La journée n'a pas été fichue pour autant et comme je le disais plus haut : "le spectacle, les commentaires, les débats sont aussi devant la salle d'audience".

Stéphane Juffa fut particulièrement abordable, non avare de confidences, humainement parlant adorable. Je lui posai moultes questions sur différents articles que j'avais lus sur son site (MENA) et il prit tout le temps nécessaire pour me répondre sans jamais se départir de sa gentillesse naturelle. Le démontage du bidonnage journalistique d'Enderlin est son bébé...

Il a à cœur de démontrer que la désinformation est meurtrière et insultante tant pour les israéliens que pour les juifs de diaspora.

Vaquer de groupes en groupes, de journalistes en journalistes et écouter de toutes ses oreilles (oui...on en a que deux mais...pour le coup, on essaie dans ce type de situation d'en avoir une bonne douzaine de paires).

Alors que nous nous tenions serrés devant la salle d'audience, espérant sans trop y croire pouvoir entrer, on eut enfin du spectacle...

Serge Kovack, journaliste à FR3, spécialiste du conflit moyen-oriental, s'exclama en hébreu puis en français et commença les hostilités.

Il s'en prit à un autre journaliste et hurla : "Je suis venu défendre l'honneur de mon confrère Charles Enderlin, et vous ne pouvez le condamner car il est juif et il est, comme le dit la loi, présumé innocent tant qu'on n'a pas démontré le contraire !"

Bel effort non ?

Nous avions NOTRE contradicteur...!!! Les réponses fusèrent et avec vigueur le débat commença, tout de suite filmé par les journalistes arabes et ceux de Canal Plus, heureux d'avoir quelque chose à enregistrer, les pauvres !

Kovack fut sorti manu-militari afin qu'il reprenne ses esprits par les gendarmes de service mais...le spectacle continua.

Les nerfs des journalistes arabes (MBC) furent mis à mal...On (plusieurs personnes dans l'assistance, dont moi, ben oui, j'allais pas me priver) commença à parler de l'islamisme radical. Ouille ouille ouille !!!...Sujet épineux que généralement on évite d'aborder avec des musulmans même journalistes, même anglais, même habitués à se rendre en Israel comme il se targuait de le répéter inlassablement.

L'islam est paix et tolérance et si des islamistes font des conneries (bad things...les attentats sont de mauvaises choses, yes sir) nous n'y pouvons rien. Au Rwanda (excuse infaillible dans ce type de débat), il ne s'agissait pas de musulmans mais de bons chrétiens non ?

"- Oui...mais...Monsieur, dites-moi comment de bons britanniques, nés en Grande-Bretagne, peuvent un jour décider de faire des attentats dans leur propre pays ?
- "Mais...ils ont été enrôlés par des djihadistes, ils sont faibles, non ?
- "D'accord, mais où ont-ils été recrutés, ces jeunes anglais ?
- "Mais, je ne sais pas moi...
- "Dans les mosquées londoniennes ou des banlieues anglaises ?
- "Non Madame, dans les mosquées, on ne fait que prier !
- "Vous plaisantez, Monsieur...Vous êtes réellement journaliste ?

Et là...le journaliste anglais d'origine arabo-musulmane, commence à hurler et à perdre toute contenance...Il devient pâle, nerveux au point que ses lèvres tremblent..."L'islam, ce n'est pas les fondamentalistes" me hurle-t-il !"

"Bien Monsieur lui répondis-je toujours en anglais et bien expliquez-moi le hadith 64 Al Bukari qui veut la destruction totale des juifs de la terre !"

C'en était trop...Tout notre petit débat fut filmé par les journaleux de Canal Plus et le journaliste arabe fut sur le point d'en arriver aux poings...

Il ne lui restait plus que les dénégations habituelles, les mensonges éhontés : "ce que vous dites est faux et c'est parce que l'islam est la réponse universelle que vous voulez le salir"...

C'est ça, mon mignon...C'est exactement cela ! A moi toute seule, et en traduisant des versets, des hadiths haineux, je serai donc devenue la seule gonzesse à interrompre la machine mahométane qui va jusqu'aux plateaux reculés du Pérou et du Mexique pour islamiser de pauvres indiens !

En un autre endroit, j'aurais été égorgée ou lapidée pour avoir cité le coran, moi, une infidèle, descendante de porcs et de singes, dixit le coran himself !

La haine ne quittait plus son regard et je décidai d'écouter d'autres groupes ici et là...Le débat n'aura jamais lieu...Les musulmans vivant dans nos démocraties ne sont pas prêts.

Cet homme, ce journaliste anglais et musulman, qui hurlait haut et fort qu'il avait été de nombreuses fois en Israel, qu'il avait interviewé Begin, Shimon Perez et bien d'autres ne pouvait tout simplement pas admettre que des textes coraniques pouvaient être à l'origine des débordements radicaux de ses coréligionnaires.

En règle générale, à peu près tous les journalistes présents furent diserts et amicaux, se sentant sans doute en sécurité entre intimes de la profession. Il est vrai que peu de citoyens n'ayant comme moi aucune intimité avec la presse, les instances judiciaires ou politiques étaient présents.

Tous donc parlaient lorsque je les interrogeais afin de mieux affiner mon opinion sur l'affaire...Tous sauf...les journalistes du Haaretz !

Particulièrement énervés de ne pas avoir pu pénétrer dans la Cour d'Appel comme tant d'autres, ils me toisèrent pour avoir osé exprimer mon désarroi sur le fait qu'une simple citoyenne ne pouvait assister à cette audience. Quelle outrecuidance...J'avais beau dire que nous, les lecteurs de la presse, avions aussi un droit inaliénable de pénétrer le cercle judiciaire à titre d'observateur, ça ne passait pas...On me conspua : "la presse d'abord, la presse toujours, la presse étant le seul pouvoir légitime, le seul outil de la démocratie !"

On se gausse lorsqu'on sait ce que cet outil a fait comme morts à travers le monde : Une dépêche AFP revisitée par les journalistes de cette agence et c'est 80 morts à déplorer sur l'esplanade du Mont du Temple...Une affaire Al Dura très vite emballée et c'est une vague antisémite sans précédent, Daniel Pearl décapité, etc...

Ces journalistes du Haaretz ont été d'un mépris total...Je leur expliquai qu'il aura fallu plus de 7 ans, presque 8, pour qu'enfin un des journalistes patenté de leur canard osât se poser des questions sur la fiabilité des éléments du reportage d'Enderlin.

J'en profitais pour dire à ces journalistes que les pages "Rebond" du Haaretz étaient criminogènes pour les diasporas juives du monde puisqu'elles comportaient des mises en accusation sur le prétendu racisme des juifs à l'égard des arabes.

Ils restèrent stoïques et se contentèrent de me répondre "pourquoi tu fais pas l'alya ?"...ARF ARF ARF !!!

La tentative de culpabilisation des juifs de diaspora est un truc aussi stupide et puéril que les manipulations des dirigeants arabes sur la légitimité de l'existence de l'Etat d'Israel...

Le mépris alla jusqu'à parler en hébreu afin que je ne comprenne pas mais cela me fut traduit : "ne lui parle pas, laisse la partir, elle est de droite"...RE ARF ALORS !

Décidément, travailler pour le Haaretz, c'est épouser avant tout le manichéisme...Mais lorsqu'on apprend que le rédacteur en chef de ce canard, Tom Seguev ose parler de "vérité symbolique s'opposant à la vérité factuelle" sur l'affaire Al Dura, on comprend mieux le tempérament de ses collaborateurs.

Il fallut attendre la fin de l'audience pour enfin savoir ce que la chambre des secrets avait pu dévoiler en ce jour du 14 Novembre 2007.

Je courais comme une dératée derrière les uns et les autres afin de glaner quelques informations...

Le premier que je "traçais" fut Enderlin lui-même...Pas en forme notre Charlie National !!!

Il alla au pas de course se réfugier avec ses avocats et quelques journalistes amis, dans le vestiaire réservé aux avocats...Je ne sais pas comment j'ai pu m'y introduire mais...je tapai l'incruste à nouveau !

Finalement, je dois avoir la tête d'avocate car on ne me fit pas sortir...Je n'y apprendrai rien de croustillant mais je vis la tête d'Enderlin...Il était pâle, fatigué d'avoir parlé tant et tant (on me le rapporta plus tard) afin d'expliquer pourquoi il avait gardé telle séquence plutôt qu'une autre.

Son ami et soutien indéfectible semble être Guillaume Weill-Raynal : le jumeau terrible de Clément !!! Je ne fus pas plus surprise que cela de le voir si attentionné à l'endroit d'Enderlin...

Le rapport de l'audience me fut donné par une très aimable avocate faisant partie du groupe de défense de Philippe Karsenty.

En toute simplicité, elle narra l'empressement d'Enderlin pour commenter chaque séquence de son reportage : il ne cessa pas de parler, c'en était gênant !

"Le chiffon rouge"...Cette histoire de chiffon rouge interloqua la Présidente du Tribunal...On voit nettement que Mohamed Al Dura porte ce morceau de tissu rouge dans sa poche arrière de pantalon.

Puis, selon la bande sonore, Enderlin répète les cris des palestiniens aux alentours : "l'enfant est mort !"

Rien d'autre ?

Si...Justement...Le chiffon rouge a disparu de la poche arrière, l'enfant a changé de position, mais le morceau de tissu réapparait étrangement sur l'image d'après...au niveau de l'abdomen...

Sinon, aucune trace de sang sur le mur arrière, que ce soit de l'enfant ou du père Al Dura...

La Présidente est visiblement stupéfaite mais ne dit rien...Elle revisionnera image après image, chez elle, dans son bureau...Elle saura alors ou commencera sans doute à douter, ce qui n'est pas rien !

Comme le dira plus tard l'avocat de Philippe Karsenty : "La Présidente veut revoir cette affaire complètement et c'est déjà une petite victoire".

La suite en janvier et février 2008...Je compte bien retaper l'incruste !

Nina Ruben © Primo, 14/11/2007


ince Charles' office rejected an invitation for his top aides to visit Israel because of fears the trip would be used to bolster the country's international image, a Jewish British newspaper reported Friday.


Prince Charles.
Photo: AP [file]
The Jewish Chronicle said it had seen e-mails exchanged earlier this year between the prince's private secretary, Sir Michael Peat, and deputy private secretary Clive Alderton discussing an invitation for the pair to visit Israel as guests of the Knesset.

The trip was intended to lay the groundwork for a possible visit by Charles, heir to the British throne.

The newspaper reported that Peat initially replied to Israel's then-ambassador to Britain, Zvi Heifetz, that "the invitation is hugely appreciated and Clive and I would love to come."

But in a later message to Peat, Alderton wrote: "Safe to assume there is no chance of this visit ever actually happening?

"Acceptance would make it hard to avoid the many ways in which Israel would want (Charles) to help burnish its international image. In which case, let's agree a way to lower his expectations."

The Foreign Ministry declined to comment on the report.

Charles' office, Clarence House, did not deny the e-mail exchange was genuine, but said it was "simply an internal e-mail about a possible visit by Clarence House officials to Israel."

"Any potential visit by the Prince of Wales would be undertaken at the recommendation of the government," a spokeswoman said on condition of anonymity in keeping with palace policy.

No British royal has ever paid a state visit to Israel, although Prince Philip, husband of Queen Elizabeth II, visited the Yad Vashem Holocaust Memorial in Jerusalem in 1994.

He attended a ceremony honoring his mother, Princess Alice of Greece, for saving Greek Jews during World War II.

le prince charles et Israël

27 Une polémique sans précédent secoue la communauté juive britannique, après la publication dans le Jewish Chronicle, d'informations selon lesquelles le prince Charles se refuse à effectuer un voyage officiel en Israël ''pour ne pas redorer le blason médiatique de l'Etat juif''. (Guysen.International.News)
Certains dirigeants soulignent les relations chaleureuses que l'héritier de la couronne entretient avec la communauté juive locale, tandis que d'autres critiquent vivement l'attitude négative du prince à l'égard d'Israël.

Thursday, November 15, 2007

communiqué de l'afp après la diffusion des rushes

Affaire du petit Mohammed: la justice visionne les rushes du reportage de France 2
Il y a 19 heures

PARIS (AFP) — La cour d'appel de Paris a visionné mercredi les rushes d'un reportage réalisé par le journaliste de France 2 Charles Enderlin en 2000 sur la mort d'un enfant palestinien et accusé d'avoir été truqué.

Le 22 novembre 2004, Philippe Karsenty le directeur de Media-ratings, une société qui se présente comme une agence de notation des médias, avait, sur son site internet, qualifié de "supercherie" et de "série de scènes jouées" un reportage du correspondant permanent de France 2 en Israël, diffusé le 30 septembre 2000.

Dans ce reportage tourné dans la bande de Gaza, un enfant palestinien de 12 ans, protégé par son père, perdait la vie lors d'un échange de tirs entre l'armée israélienne et des activistes palestiniens.

Les images de l'enfant, prénommé Mohammed al-Dura, avaient été très largement diffusées dans le monde entier et avaient donné lieu à une controverse sur l'origine des tirs ayant provoqué sa mort.

En première instance, le 19 octobre 2006, la 17e chambre correctionnelle de Paris avait jugé Philippe Karsenty coupable de diffamation. Pour avoir injustement accusé Charles Enderlin d'avoir truqué ce reportage, il avait été condamné à payer 1.000 euros d'amende et à verser un euro de dommages-intérêts à France 2 et à son journaliste.

A la suite de l'appel de M. Karsenty, la 11e chambre de la cour d'appel a demandé à visionner l'ensemble des images (ou "rushes") qui avaient été filmées par le caméraman palestinien de France 2 ce jour-là, puis montées et commentées par Charles Enderlin, resté à Jérusalem.

Alors que la cour s'attendait à voir 27 minutes de rushes, France 2 n'en a présenté mercredi que 18 minutes, assurant que le reste avait été détruit car il ne concernait pas l'épisode incriminé.

Après 15 minutes de scènes "classiques" d'intifada - jets de pierre et tirs de balles en caoutchouc -, les rushes font état de tirs réels.

Alors que le reportage se terminait sur une image de l'enfant inerte, laissant à penser qu'il était mort à la suite des tirs, dans les rushes, on voit, dans les secondes qui suivent, l'enfant relever un bras. C'est un des éléments qui poussent M. Karsenty à affirmer qu'il y a eu "mise en scène".

Cela n'exclut toutefois pas que le jeune garçon puisse être effectivement mort par la suite.

Selon Me Patrick Maisonneuve, l'avocat de Philippe Karsenty, il n'existe aucune preuve que cet enfant soit mort.

A l'issue de cette audience de visionnage, Charles Enderlin et ses avocats se sont refusés à tout commentaire.

Une nouvelle audience aura lieu le 27 février pour examiner le fond de l'affaire.

Début octobre, le directeur du bureau de presse gouvernemental israélien avait relancé la polémique sur ces images et repris à son compte les accusations de trucage à l'encontre de France 2.

Wednesday, November 14, 2007

la suède : un pays antisémite ?

Anti-Semitism, in Sweden? Depends who you're asking

By Cnaan Liphshiz

tags: ambassador, Rabbi, Zvi Mazel

The Swedes are not anti-Semitic, the Rabbi of Stockholm's Orthodox Jewish community, Meir Horden, told AngloFile on a visit here this week. According to Horden, Swedish Jews have only hostility from local Muslims to fear.

But Zvi Mazel, a controversial figure in Sweden ever since he served there as Israel's ambassador in 2004, strongly disagrees.

"It's not true to say that the Swedes are anti-Semitic. Some of them are hostile to Israel because they support the weak side, which they perceive the Palestinians to be," Horden said. The capital's Orthodox community numbers 4,500.
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In an interview on one of his frequent trips here, Horden went on to say that "generally speaking," Swedish support for the Palestinians comes from the same place that led the Swedes to help Holocaust survivors.

"Of course you can't compare the two things, but that's their way of thinking," Horden explained at his Modi'in home after delivering a lecture on Swedish Jewry at the Jerusalem Center for Public Affairs. "It's frustrating because the Swedes don't look too much into historical facts."

Mazel, however, speaks of a deep-rooted anti-Semitic sentiment that he says is inherent to Swedish culture. "If it weren't for this lingering anti-Semitism, the incident would arguably never have happened," Mazel said in reference to his interference with a work of art at a Stockholm museum in early 2004, during his term as ambassador.

Believing that an art exhibit celebrated Palestinian suicide bombers, Mazel caused the installation to short-circuit, and was forcibly removed from the museum as a result.

Blind hatred

Some days later, Mazel told a Swedish newspaper that "Sweden is among the most severely anti-Semitic places" with "daily agitations in the media to kill Jews."

Prime Minister Ariel Sharon supported Mazel's actions. Mazel retired several weeks later.

"I'm very surprised by Rabbi Horden's statements," Mazel said. "Anti-Semitism is prevalent in Swedish society as it has always been, and is apparent in cases of blind hatred of all things Israeli."

Mazel denied that his perspective on Sweden is warped because of the museum incident, and points to the first-ever systematic study on anti-Semitic images and attitudes in Sweden, released in 2005.

The poll of 5,000 adults in Sweden on their attitude to Israel and Jews found that over a third had "somewhat ambivalent attitude towards Jews," with 5 percent admitting to strong anti-Semitism.

Horden clearly disagrees with the assessment of the former ambassador. "Mazel does speak of anti-Semitism in Sweden," the rabbi said, but I don't think that's a problem," Horden says.

"Six percent of the population is Muslim and this causes problems, like attacks in graveyards, but you don't feel an anti-Israel situation."

Horden, an Israeli-American who was trained to serve in Sweden by the Rothschild Foundation, says that regardless of anti-Semitism, being a religious Jew in Sweden is tough. "Shabbat starts at noon at summer, and kosher food is hard to get."

Other problems are rooted in Sweden's ultra-liberal atmosphere, Horden says. When he, together with Muslim and Christian leaders, signed a petition in 2004 against same-sex marriage, the Reform Jewish community told the media that Horden's action did not represent the Jewish community as a whole.

"It was just important for the Reform stream to show Swedish society that they were indeed liberal and not extremists or fanatics," Horden claims.

Smiling, he adds: "I was surprised to see gay Jewish couples who wanted to get married in synagogue. In Israel the homosexual community is so anti-religious."