Saturday, April 26, 2008

Le Congrès juif mondial choqué de t-shirts pro-hitlériens vendus sur amazon

Il y a 1 jour

WASHINGTON (AFP) — Le Congrès juif mondial (CJM) s'est indigné jeudi de la vente de T-shirts à l'inscription "I love Hitler" ("J'aime Hitler") par le site de vente en ligne amazon.com.

"Des T-shirts +I love Hitler+ pour femmes et enfants étaient encore en vente sur le site d'Amazon.com jeudi à 16H00 GMT", a souligné le CJM dans un communiqué.

"En janvier 2008, Amazon s'était engagé à retirer les T-shirts offensants après la publication d'un article dans l'hebdomadaire tchèque Tyden", a souligné le communiqué.

Le secrétaire général du Congrès, Michael Schneider, s'est dit "choqué et dégoûté de l'absence de volonté d'Amazon à arrêter la vente de tels T-shirts, en dépit de protestations en début d'année".

"Non seulement le slogan est de mauvais goût, mais viser des enfants avec des vêtements aux slogans pro-nazis est particulièrement méprisable", a-t-il ajouté.





L’antisémitisme musulman : la nouvelle menace d’Israël….
Par Sophie Castella pour Guysen International News
Mercredi 23 avril 2008 à 11:21
Une nouvelle étude réalisée par le Centre d’Information sur le terrorisme et les Renseignements israéliens (ITIC) fait état de ce phénomène dangereux que représente aujourd’hui l’antisémitisme musulman. Un fléau qui touche de plus en plus de communautés à travers le monde, et qui mettrait gravement en péril le processus de paix israélo-arabe.

Le Centre d’Information sur le terrorisme et les Renseignements travaille sous l’égide du Centre de commémoration et de l’Héritage des Renseignements israéliens, présidé par Efraim Halevy, anciennement chef du Mossad.

Selon les conclusions de sa dernière analyse, l’antisémitisme musulman représenterait aujourd’hui une "menace stratégique pour Israël et le peuple juif".

Et ce, pour deux raisons principales.
Aujourd’hui, un nombre croissant de gouvernements arabes autorise, voir, encouragent l’antisémitisme. Parmi les pays en cause figurent notamment l’Egypte, la Syrie, l’Arabie Saoudite, le Liban ou encore la Jordanie.

Des pays qui ont, pour certains, signé des accords de paix avec Israël.
"Les régimes arabo-musulmans du Moyen-Orient cautionnent cet antisémitisme, même si les méthodes utilisées différent selon les pays.
La propagande antisémite est répandue dans les communautés musulmanes du monde entier, et spécialement en Europe. L’antisémitisme est commercialisé par différents moyens, les livres, internet, la télévision" indique le rapport de l’ITIC.

Ce rapport pointe d’ailleurs du doigt la véritable floraison de la littérature antisémite dans les pays arabes.

"Renforcé par la rhétorique nazie, l’antisémitisme musulman s’est intensifié au XXe siècle, devenant un phénomène si répandu que l’on peut désormais trouver des textes antisémites aux quatre coins des rues de villes arabes", affirme l’étude.

Or, au lieu d’éradiquer ce fléau, beaucoup de gouvernements arabes le cautionnent et le soutiennent. Et l’Iran en est un exemple type.

Selon l’ITIC, la République islamique aurait ainsi transformé l’antisémitisme en une arme pour servir ses propres intérêts nationaux. Une politique qui ne s’est jamais vue depuis la période de l’Allemagne nazie.

"La politique iranienne, qui consiste pour un Etat à soutenir officiellement l’antisémitisme pour promouvoir ses intérêts nationaux, est une première depuis la fin de l’Allemagne nazie".

Un constat qui ne présage pas de bons augures pour le processus de paix en cours.

En soutenant l’antisémitisme et en apprenant aux jeunes générations à haïr le peuple juif et Israël, les gouvernements musulmans et arabes procèdent en effet à "la destruction du processus de paix et des efforts faits pour normaliser les relations entre Israël et les pays arabes", soutient Reuven Herlich, directeur de l’ITIC.

Mais outre ce danger imminent, cette étude évoque également une autre découverte préoccupante.
Si, à l’origine, l’antisémitisme est issu d’anciennes croyances nées dans l’Europe chrétienne, les Musulmans tentent aujourd’hui de lui trouver de nouvelles interprétations en s’inspirant de leur propre culture.

Et leur source n’est autre que le Coran.
Pour justifier la haine contre les Juifs, ces derniers font ainsi référence à l’empoisonnement de Mohammed par une Juive, ou encore aux relations conflictuelles entre Mohammed et les tribus juives d’Arabie.

En se basant sur le Coran, les groupes islamiques radicaux recensent ainsi des "attributs négatifs innés" à la population juive, justifiant ainsi la lutte permanente entre Musulmans et Juifs.

Une stratégie visant à transformer le conflit israélo-palestinien en une lutte historique, culturelle, existentielle pour la suprématie de l’islam.

Autant de découvertes qui poussent l’ITIC à mettre en garde Israël contre l’antisémitisme musulman, lequel représente désormais une menace stratégique, et de premier ordre, pour l’Etat hébreu.








sraël: Mosley "comprend" le refus
Le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) Max Mosley, impliqué dans un scandale sexuel à connotation nazie, dit dans un communiqué comprendre le revirement du ministre israélien des Sports qui ne souhaite plus l'inviter.

Israël a récemment autorisé les sports automobiles sur son territoire et le ministre des Sports Galeb Majadle avait à cette occasion lancé une invitation à Max Mosley. Mais le ministre s'est ravisé et a annulé cette invitation en raison du scandale révélé par le tabloïd britannique News of the World.

Max Mosley a déclaré: "Je comprends parfaitement la position du ministre et espère renouer le contact avec lui dès que les mensonges délibérés et calculés du journal News of the World seront réfutés".

Source
Le Pen crée un tollé en appelant à nouveau "détail" les chambres à gaz

Il y a 1 jour

PARIS (AFP) — Jean-Marie Le Pen, président du Front national, a suscité un tollé et s'est attiré des menaces de poursuites judiciaires en qualifiant à nouveau les chambres à gaz de "détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale", dans un entretien au magazine "Bretons" publié vendredi.

Le parquet a annoncé qu'il étudiait la possibilité de poursuivre l'ex-candidat à la présidentielle.

"J'ai dit que les chambres à gaz étaient un détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale: ça me paraît tellement évident", déclare M. Le Pen dans le mensuel généraliste, diffusé en Bretagne et en région parisienne.

Le leader frontiste, dont la fille Marine a souligné qu'elle ne partageait pas les vues de son père sur ce point, avait été condamné à 1,2 million de francs (183.200 euros) d'amende pour de premières déclarations sur le "détail", en 1987 sur RTL.

Alors que "Bretons" lui fait remarquer que l'on a "déporté des gens pour les amener dans des camps juste pour les faire tuer", M. Le Pen répond: "Mais ça, c'est parce que vous croyez à ça. Je ne me sens pas obligé d'adhérer à cette vision-là. Je constate qu'à Auschwitz, il y avait l'usine IG Farben, qu'il y avait 80 000 ouvriers qui y travaillaient. A ma connaissance, ceux-là n'ont pas été gazés en tout cas. Ni brûlés."

M. Le Pen a affirmé dans un bref communiqué vendredi avoir "interdit expressément par lettre recommandée il y a déjà 15 jours" à "Bretons" de publier cet entretien.

Ses propos ont immédiatement été condamnés par politiques et associations, qui ont pointé du "négationnisme".

L'Union des étudiants juifs de France a annoncé avoir "décidé d'engager des poursuites judiciaires" et SOS Racisme dit avoir décidé de se constituer partie civile.

La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme veut en faire autant après consultation de sa commission juridique.

Pour le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), l'ex-candidat à l'Elysée, "en pleine perdition politique", s'avance "encore plus sur la voie du négationnisme" pour "faire parler de lui".

Le MRAP a dénoncé une "volonté de contestation de crimes contre l'humanité d'une part et d'incitation à la haine".

Le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA) a exprimé "son indignation et sa colère".

Le Mouvement des Jeunes socialistes a dénoncé un "révisionnisme clairement assumé".

Pour Julien Dray, porte-parole de ce parti, c'est "à la justice d'agir pour que de telles paroles, qui prennent sciemment le risque de générer haine et division dans notre pays, ne restent pas impunies".

Même tonalité chez le député (app-communiste) Jean-Pierre Brard. Il a aussi demandé à la vice-présidente du FN Marine Le Pen, "qui prétend vouloir donner une nouvelle image au parti", de "condamner sans réserves" ces déclarations et de "présenter les excuses de son parti".

"Je dis ce que j'ai toujours dit: je ne partage pas sur ces événements la même vision que mon père", a fait valoir Mme Le Pen sur BFM TV.

"Je crois que Jean-Marie Le Pen ne voulait pas créer cette polémique, puisqu'il a interdit au journal la publication de cette interview", a-t-elle ajouté. "Le journal est passé outre, du coup il ne voulait pas cette polémique mais elle existe."








Coopération nucléaire : démenti syrien, silence à Pyongyang
NOUVELOBS.COM | 26.04.2008 | 13:06
Les Américains ont informé jeudi l'AIEA de leurs soupçons concernant une coopération nucléaire secrète entre Damas et Pyongyang, sur la base de renseignements obtenus après la destruction d'une installation en Syrie en septembre dernier par l'armée de l'air israélienne.

Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Mohamed ElBaradeï, le 14 novembre 2007. (Reuters)

Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Mohamed ElBaradeï, le 14 novembre 2007. (Reuters)
Mohamed ElBaradei, le chef de l'AIEA, a annoncé, vendredi 25 avril, l'ouverture d'une enquête après avoir reçu des informations de Washington selon lesquelles la Syrie avait construit un réacteur nucléaire avec l'aide de la Corée du Nord, ce que Damas a démenti tandis que Pyongyang restait silencieux.
Selon l'ambassadeur de Syrie à l'ONU, Bachar Jaafari, son pays continuerait à coopérer avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
"La Syrie a rejoint le TNP (Traité de non-prolifération nucléaire) en 1970. Nous avons une coopération étroite avec l'AIEA (...) nous ne craignons pas cette coopération, au contraire, la Syrie n'a rien à cacher", a-t-il affirmé.
"Les inspecteurs de l'AIEA devraient (plutôt) aller en Israël (...) le vrai danger, c'est l'arsenal nucléaire israélien", a ajouté le diplomate syrien.

"Utilisation unilatérale de la force par Israël"

Dans un communiqué, Mohamed ElBaradei a tancé Washington, pour avoir tardé à lui fournir leurs informations, ce qui ne permet guère "d'en vérifier la véracité".
Les Américains n'ont en effet informé que jeudi l'AIEA de leurs soupçons concernant une coopération nucléaire secrète entre Damas et Pyongyang, sur la base de renseignements obtenus après la destruction d'une installation en Syrie en septembre dernier par l'armée de l'air israélienne.
A cet égard, le directeur de l'AIEA a dénoncé "l'utilisation unilatérale de la force par Israël", ce qui "compromet le processus de vérification qui est au coeur même du régime de non prolifération".
Mohamed ElBaradei a en même temps rappelé à Damas ses obligations d'avertir l'AIEA de tout projet ou construction d'installation nucléaire, conformément à l'accord sur les mesures de sauvegarde conclu avec l'Agence.

Faire "toute la lumière"

La Syrie a affirmé que le raid israélien n'avait fait que détruire un "bâtiment militaire désaffecté". Son ambassadeur aux Etats-Unis, Imad Moustapha, a rejeté vivement les nouvelles accusations.
"La dernière fois que de hauts responsables de l'administration américaine sont allés au Conseil de sécurité de l'ONU et ont évoqué des preuves flagrantes d'armes de destruction massive, ils parlaient des armes de destruction massive irakiennes", dont l'existence n'a jamais été démontrée, a-t-il relevé.
A la suite de ces accusations américaines, la France a demandé à la Syrie de faire "toute la lumière" sur ses activités nucléaires.
L'affaire a éclaté jeudi après les déclarations d'un responsable américain de la sécurité nationale devant le Congrès sur la destruction d'un réacteur nucléaire en construction en Syrie par un raid aérien israélien le 6 septembre 2007.

Manifestation dangereuse

Selon les Américains ce réacteur était sur le point d'être achevé, mais n'avait pas encore été muni de combustible à l'uranium. L'AIEA a relevé ce point vendredi, soulignant que selon les informations fournies par Washington, "le réacteur n'était pas encore opérationnel et aucun matériau nucléaire n'y avait été introduit".
C'est par la voix de sa porte-parole Dana Perino que La Maison Blanche avait expliqué qu'elle avait "toutes les raisons de croire que le réacteur, endommagé au-delà du réparable le 6 septembre, n'était pas destiné à des fins pacifiques".
"Nous sommes depuis longtemps très préoccupés par le programme d'armement nucléaire nord-coréen et ses activités de prolifération. La coopération nucléaire clandestine de la Corée du Nord avec la Syrie est une manifestation dangereuse de ces activités", avait-elle expliqué.
Pour sa part, Pyongyang a gardé un silence total depuis la révélation de cette affaire.
La poursuite du processus pour la dénucléarisation de la Corée du Nord, selon les déclarations du gouvernement américain vendredi, dépend à présent entièrement de cette dernière, dont il attend la réaction. Dana Perino a ajouté "la balle est dans leur camp pour le prochain set".




Nucléaire: le briefing de la CIA qui accuse la Syrie (en français)
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Jeudi la CIA a révélé au Congrès l'existence d'un programme nucléaire militaire clandestin de la Syrie - ou ce qu'elle dit être tel.



Elle a présenté ses preuves concernant un réacteur atomique en construction dans le désert syrien - avec l'aide de la Corée du nord.



C'est ce réacteur - ou en tous cas le bâtiment dans lequel la CIA dit qu'il se trouvait - que l'aviation israélienne a détruit, le 6 septembre dernier, dans un raid dont on a beaucoup parlé à l'époque et dont les raisons demeuraient mystérieuses.



La CIA a également présenté ses preuves à quelques journalistes américains.



Elle leur a présenté une vidéo de 11 minutes (qu'elle a rendu publique hier après midi et que vous trouverez ici).



Et elle a livré ses explications au cours d'un long briefing en "backgroud" (les noms des responsables qui ont parlé aux journalistes ne peuvent être révélés).



Le spécialiste en prolifération nucléaire, Jeffrey Lewis, s'est procuré le texte de ce briefing et vient de le mettre en ligne (ici)



J'ai pensé utile de le traduire en français (rapidement).



Sa lecture est très instructive.



On y apprend, par exemple, que la CIA n'a qu'une "faible" certitude que le plutonium produit par ce réacteur aurait été utilisé dans un programme militaire:



Et qu'elle n'a pas "encore détecté les élements d'un programme de fabrication d'armes nucléaires."



Voici donc le texte de ce briefing (en français).





Bureau du Directeur du Renseignement National



Briefing du 24 avril 2008 avec des hauts responsables américains sur le réacteur nucléaire clandestin syrien et la participation de la Corée du nord.



Haut responsable du service de renseignement n°1 : (…) Laissez-moi d’abord dire de quoi nous allons discuter. Il s’agit d’un réacteur nucléaire. Il a été construit par les Syriens dans le sud du désert de la Syrie le long de l’Euphrate. Les Syriens ont construit ce réacteur de production de plutonium avec l’assistance de la Corée du nord.

Nous disposons de preuves depuis une longe période. Nous avons eu reçu des informations sur ce qui se passait depuis la toute fin des années 90, début 2000 et 2001. Notre problème était d’étayer notre renseignement et d’être plus précis. Nous avons progressé dans notre appréciation entre 2003 et 2006. Mais on ne pouvait toujours pas tout à fait étayer, de la façon aussi apparente que les preuves physiques que nous vous montrerons dans un instant.

Au printemps de l’année dernière, nous avons pu obtenir certaines informations additionnelles et concluantes. (…) Les renseignements concluaient à l’existence d’un réacteur nucléaire dont la construction par les Syriens a probablement commencé en 2001, et a été achevée à l’été 2007. Et il était presque opérationnel. (…)

Lire la suite ici

Haut responsable du service de renseignement n°2 : (…) Nous avons acquis en 2001 des informations indiquant une coopération entre des institutions nucléaires nord coréennes et des officiels syriens de haut rang. (…) Puis, ces informations, nous avons étudié de nouveau des informations que nous avions collectées auparavant mais que nous n’avions pas tout à fait comprises.

Il est clair pour nous que cette coopération entre des personnalités nord coréennes liées au programme nucléaire et des officiels syriens de haut rang ont commencé probablement commencé aussi tôt que 1997 ce qui (…) ramène la décision de commencer cette collaboration au régime d’Hafez al Assad.

En 2003, (…) nous n’avions pas d’informations ni sur la nature ni sur le lieu de ces projets en coopération. Nous pensions que cette coopération impliquait des travaux dans des endroits probablement situés en Syrie. Mais, nous ne savions pas où exactement. (….)

En 2005, nous avons reçu des informations selon lesquelles les Syriens et les Nord Coréens étaient impliqués dans un projet dans la région de Day raz Zawr dans l’est de la Syrie. Mais, encore une fois, pas d’information spécifique sur la nature ou sur l’endroit endroit. Mais, au fur et à mesure où nous disposions de nouvelles preuves nous devenions de plus en plus sûrs que cette coopération existait et qu’elle impliquait des gens liés au programme nucléaire. Et nous avions une bonne idée du lieu central où cette coopération pouvait avoir lieu.

Le renseignement par l’imagerie sur la région a révélé un grand bâtiment non identifié en construction dans un endroit éloigné près du fleuve Euphrate près d’un endroit que nous appelons al Kibar. Et là vous voyez la photo. [C’était en 2005, 2006]. (…)

Il est difficile d’imaginer en regardant cette photo à quoi se bâtiment peut servir. Et il n’avait certainement pas une quelconque caractéristique observable qui permettrait de dire oh, oui, là vous avez un réacteur nucléaire – quelque chose comme un grand système électrique, une grande ventilation et le plus important un système de refroidissement.

Nous avons cependant acquis des informations au cours du printemps 2007 qui nous ont permis de conclure que ce bâtiment d’apparence anodine (…) était en fait un réacteur nucléaire clandestin. Parmi ces informations il y avait des photographies de l’intérieur et de l’extérieur du bâtiment montrant des éléments du réacteur.

Nous avons soigneusement comparé ces photos, qui ont été prises à la main –il y en avait des dizaines, avec les photos aériennes. Et je peux vous assurer que tout, les fenêtres, les portes, les trous dans le mur etc… tout collait (…).

Le réacteur à l’intérieur du bâtiment n’a à l’évidence pas été configuré pour produire de l’électricité. Il n’y pas de ligne électrique qui en sorte, pas de bâtiment de commutation. Et franchement il est moins adapté à des travaux de recherche que certaines installations nucléaires dont nous et les Syriens connaissons l’existence et qui ont été rendus publics en Syrie.

Nous estimons que la Corée du Nord a aidé la Syrie pour ce réacteur parce qu’il utilise de la technologie de type nord coréen. Le bâtiment ressemble au réacteur nord coréen de production de plutonium de Yongbyon. (…) Des faux toits ont été installés (sur le bâtiment syrien] pour cacher sa forme, qui sans ses faux murs et ses faux toits ont la même signature que l’installation à Yongbyon.

Les photos de l’intérieur du conteneur du réacteur en construction montrent qu’il s’agit d’un réacteur à refroidissement à gaz modéré par le graphite dont la technologie et la configuration est similaire à celles du réacteur de Yonbyon. [Les photos le prouvent] (…)

Nos informations indiquent aussi l’implication de Nord Coréens liés au programme nucléaire dans un projet près de cet endroit. Et nous avons aussi la preuve qu’une cargaison a été transférée de Corée du Nord, le plus probablement vers ce site de réacteur en 2006.

Ce réacteur a été détruit par une frappe aérienne israélienne tôt le matin du 6 septembre 2007, alors qu’il était presque fini mais avant qu’il ne soit opérationnel et qu’il ne chargé d’uranium. Peu de temps après cette attaque, les Syriens ont commencé – vers la mi septembre- à déployer des efforts massifs pour détruire le bâtiment du réacteur en ruine et pour enlever tous les équipements et les structures qui pouvaient être compromettants. La plupart de ce travail a été fait la nuit ou a été caché par une toile goudronnée afin d’essayer qu’il ne soit pas repérable par l’observation du ciel. (…)

[Présentation de la vidéo].

Responsable de haut rand de l’administration : [Vous devez vous demander] pourquoi nous faisons cette révélation aujourd’hui et pas avant. Notre souci premier a été d’éviter un conflit, voire un une confrontation plus large dans le Moyen Orient.

Nous redoutions que si l’existence puis la destruction de ce réacteur devenaient publiques cette information se répande très vite et la Syrie se sente sous la pression de prendre des représailles. Et, évidemment, cela aurait été une menace pour Israël et risquait d’entrainait un conflit régional plus large que nous espérions éviter.

Le temps passant notre estimation est que ce risque a diminué. Nous sommes dans l’obligation d’informer le Congrès de ce genre de chose. Nous avons briefé 22 membres du Congrès (…) en septembre et en octobre. Nous voulions briefer plus largement le Congrès ce que celui-ci voulait aussi. Et nous pensions aussi que nous pouvions utiliser cette révélation publique pour promouvoir un certain nombre d’objectifs.(…)

Prenons la Corée du nord. Nous sommes arrivés à un point des discussions des Six où nous pensons que révéler cela renforcera nos négociateurs alors qu’ils essayent d’obtenir un décompte exact des programmes nucléaires de la Corée du Nord. Nous croyons et nous pensons que cela encouragera la Corée du Nord à reconnaitre ses activités de prolifération (…).

En ce qui concerne l’Iran, l’épisode syrien nous rappelle que les états sont capables d’obtenir clandestinement des capacités nucléaires et à quel point la prolifération des armes nucléaires pourrait être déstabilisante pour le Moyen Orient. (…) Et nous espérons que cette révélation soulignera à quel point la communauté internationale doit de nouveau se préoccuper d’arrêter les activités d’enrichissement d’uranium de l’Iran. (…)

Enfin, en ce qui concerne la Syrie, il y a actuellement des initiatives majeures encours pour promouvoir la cause de la liberté et de la paix dans le Moyen Orient : il y a des discussions entre Israéliens et Palestiniens ; des progrès dans la création d’un Irak stable et démocratique ; il y a des efforts au Liban pour consolider sa souveraineté après une longue période d’occupation étrangère. Des actions du régime syrien menacent les progrès dans ces voies. Ces révélations, nous aiderons, nous l’espérons, à convaincre d’autres nations à se joindre à nous dans la pression de la Syrie pour qu’elle change de politique. (…)

Nous avons discuté des options avec Israël.

Israël a considéré que ces capacités syriennes en réacteur nucléaire représentaient une menace existentielle pour l’état d’Israël. Après ces discussions, à la fin des fins, Israël a pris sa propre décision d’agit. Il a agit sans notre feu vert. Aucun n’a été demandé, aucun n’a été donné. Nous comprenons l’action d’Israël. Nous croyons que ce réacteur était une menace pour la paix et la sécurité dans la région (…).

Question : (…) Où ces photos ont-elles été prises ?

Responsable n°2 : (…) Ces photos ne sont pas datées et nous sommes certains qu’elles ont été prises en Syrie. Vous avez vu que les plaques d’immatriculation du véhicule derrière les deux individus était des plaques syriennes. (…) Nous ne pouvons pas parler ni de nos sources ni de nos méthodes.

Question : On m’a dit ce matin que le scientifique nucléaire coréen était Chon Chibu, qui est directement lié à Yongbyon.

Responsable n°2 : C’est lui. (…) La coopération entre la Corée du Nord et la Syrie continue dans le domaine des missiles, de même entre la Corée du Nord et l’Iran.

Question : Les Etats-Unis ont-ils envisagé certaines actions si les Israéliens n’avaient pas agi ?

Haut responsable de l’administration : Nous avons étudié très attentivement plusieurs options, et nous avons étudié des approches qui impliquaient un mix entre diplomatie et le menace de la force militaire avec l’idée d’essayer de s’assurer que le réacteur soit démonté ou rendu inutilisable de façon permanente (…). Israël a considéré qu’une approche différente était nécessaire. (…)

Question : Il y a des similarités avec Yongbyon, mais il n’y pas d’installation de retraitement [ndt : indispensable à l’extraction du plutonium] comme à Yongbyon.

Haut responsable n°2 : non, il n’y en pas dans la région d'al Kibar.

Question : [Y-a-t-il un programme syrien de construction d’armes nucléaires ?]

Haut responsable n°1 : Nous le pensons. Mais notre degré de confiance est bas.

Q : Même au moment de la destruction du réacteur ?

Haut responsable n°1 : oui même à ce moment là. (…)

Q : L’avez-vous dit aux Israéliens ?

Haut responsable n°2 : Non. (…) Nous avons dit à notre président quatre choses : c’est un réacteur ; les Nord Coréens et les Syriens collaborent dans les activités nucléaires ; ils collaborent dans la construction de ce réacteur ; et le but de ce réacteur est de créer du fuel pour un programme nucléaire militaire. [Nous avions un haut de degré de confiance sur les trois premiers points]. Mais sur le fait que ce fuel était destiné à un programme militaire nous n’avions qu’un degré de confiance faible, si l’on considère les preuves « cliniques ». (…) Et cette évaluation n’a pas changé. Mais l’attitude syrienne après la frappe – garder secret le bâtiment, le détruire, ne pas autoriser une visite de l’AIEA – n’affaiblit l’idée que ce réacteur avait un objet néfaste.(…)

Q : Quelles étaient les motivations des Nord Coréens ? L’argent ?

Haut responsable n°2 : L’argent. (…) Nous avons étudié deux options que ce réacteur était basé en Syrie mais pour les Nord Coréens et que ce réacteur était destiné à un usage pour la Syrie. Nous pensons que c’était pour la Syrie. (…)

Q : Combien d’argent pour la Corée du Nord ?

HR n°2 : Je n’ai pas le droit de le dire.

Q : [ D’où les Syriens allaient-ils obtenir l’uranium pour le réacteur ?]

HR n°2 : Responsable n°3, y-a-il des choses que nous pouvons dire à ce sujet?

HR n° 3 : Non, Monsieur. (...)

Q : Dans combien de temps le réacteur aurait-il pu, à votre avis, être opérationnel ?

HR n°2 : quelques semaines, peut-être quelques mois. (…). Je vais essayer d’être très précis. Nous sommes certains que c’était un réacteur, OK, et qu’il aurait produit de l’uranium. Nous n’avons trouvé aucune utilisation logique de ce plutonium. Et donc notre jugement est que les Syriens n’auraient entrepris cela – dont le coût et le risque politique sont élevés – que pour un programme d’armement, bien que nous n’ayons pas encore détectés les éléments détaillés et constitutifs d’un tel programme. (…)






La Tunisie commémore l'Holocauste des Juifs de Tunisie
par Ftouh Souhail
jeudi 24 avril 2008 - 20:39

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Une grande première, une initiative unique et sans précédent : pour la première fois dans l’histoire, un représentant d’un pays arabe prendra part à une conférence internationale sur l’Holocauste à Jérusalem.



Le 28 avril, Ahmed el-Abassi, représentant de la Tunisie dans l’Autorité Palestinienne, interviendra lors de l’ouverture de la conférence qui se tiendra pendant trois jours à l’Institut Yad Ben Zvi à Jérusalem, et qui aura pour thème « le sort des Juifs d’Afrique du Nord pendant la Deuxième Guerre Mondiale. » En tout, 21 chercheurs d’Israël, d’Europe et des Etats-Unis participeront à la Conférence. C’est la première fois dans l'histoire, qu'un diplomate tunisien prend part à un tel événement (1).



Pendant la Seconde Guerre mondiale, deux régimes séparés opéraient simultanément en Tunisie. D'une part, le pays était sous mandat français, mais jouissait parallèlement de son propre gouvernement indépendant. Toutefois, pendant six mois – de novembre 1942 à mai 1943 – le pays s'est trouvé contrôlé par le régime Nazi.



La Tunisie, à l’époque du protectorat français, est le seul pays d’Afrique du Nord à avoir connu l’Occupation. Les lois de Vichy étaient en vigueur depuis 1940 ; mais c’est en 1942 que les troupes allemandes font leur arrivée brutale en Tunisie. Comme l’écrira Albert Memmi, l’histoire du monde rattrape violemment les Juifs de Tunisie.



Tout juste arrivé à Tunis (2) , les nazis appliquèrent le même système qu’en Europe : rationnements, port de l’étoile jaune dans les villes intérieurs , réquisitions, spoliations, numerus clausus, amendes infligées aux communautés, le tout sous les bombardements intensifs des forces alliées. Le jour de la rafle, 2 000 hommes furent arrêtés, que les allemands iront parfois ramasser jusque dans les synagogues (3).



En six mois d’occupation, de décembre 1942 à mai 1943, sur une population de 85 000 Juifs, 4 000 hommes seront envoyés aux travaux forcés dans des camps – sans compter les « Tunisiens de France » qui seront déportés à Auschwitz. Le grand organisateur, est le colonel Walter Rauff, qui dirige les troupes SS. Il s’est déjà fait un nom : il était le concepteur des chambres à gaz mobiles - où les gaz d’échappement étaient rejetés à l’intérieur du camion, provoquant ainsi la mort par asphyxie de cinquantaine de personnes -, c’est lui : 100 000 victimes en Ukraine, Biélorussie, Yougoslavie.


Durant ces terribles six mois d’occupation, des jeunes hommes de la communauté étaient conduits vers l’un des plus grands Camps de Travail forcé du coté de Bizerte (au nord de la Tunisie). Les familles des travailleurs forcés, quand à elles, subissaient l’humiliation et toute l’injustice de l’occupant nazie.



Bien que les Nazis n'avaient pas le temps nécessaire d'exterminer la population juive locale et d'appliquer la "Solution finale" en Tunisie, grâce essentiellement à la résistance de la communauté locale et du gouvernement tunisien indépendant, des milliers de Juifs ont été arrêtés et contraints de porter l'Etoile jaune. Les Juifs tunisiens furent également contraints de payer des amendes et ils étaient systématiquement maltraités physiquement.



En Tunisie il y’avait des justes parmi les nations qui ont sauvés des juifs (le règne du roi Moncef Bey) durant l’occupation allemande. Tous les hommes de 18 ans et plus de confessions juifs, furent contraints, raflés et expédiées dans des camps pour l’accomplissement du « travail obligatoire » avec les conséquences quand pourraient imaginées ! Mais dans la ville de Grombalia, (à 40 kilomètres au sud de la capitale Tunis) certains ont pu être sauvé par des habitants loyaux qui leur offraient un logement et de la nourriture, jusqu à la libération.

Les justes sont effectivement des braves et le temps qui passe valorisera leurs actions d’avantage avec un réel espoir de servir d’exemple et de modèle pour un avenir de paix et d’entente entre tous les hommes (4).



Le Bey de Tunis avait aussi une attitude courageuse dans cette période sombre de l’histoire de notre pays. Moncef Bey n’a pas favorisé la moindre propagande antijuive comme le firent les autorités de Vichy. Le souverain tunisien, Moncef Bey, monté depuis peu sur le trône avait assuré que les juifs étaient des tunisiens comme les autres. A la période de l’occupation nazie, il n'avait certes aucune possibilité d'empêcher les Allemands de se prendre à la Communauté Juive. Malgré l'antisémitisme de certains de ses sujets, il n'eut jamais une attitude hostile à l’égard des juifs tunisiens et, très habilement, il refusa de collaborer avec l'occupant allemand.



Aujourd’hui, nous tenons à rendre hommage à ce prince, dont les juifs de Tunisie ont honoré la mémoire après son décès, parce que son comportement contrastait avec celui de la quasi-totalité des gouvernements Vichystes des pays occupés. Pendant que le maréchal Pétain et son administration favorisaient la chasse aux juifs, un prince musulman témoigna sa sympathie envers ses sujets juifs.



En cette période où des campagnes haineuses envers les juifs se développent dans des pays musulmans, il est bon de rappeler que, si le judaïsme tunisien a survécu à l'un des plus grands dangers de son histoire, c'est en partie au moins à un prince musulman qu'il le doit.



Après 65 ans de ces faits, et parce que la compassion et l’engagement envers nos compatriotes juifs sont un devoir moral, le représentant officiel de la Tunisie à la conférence internationale sur l'Holocauste organisée à Jérusalem, interviendra pour rappeler ce triste épisode de notre histoire et les grandes souffrances de la communauté juive de ce pays.



Durant trois jours, la conférence qui s'ouvrira le 28 avril à l'institut Yad Ben Zvi, abordera le sort des Juifs d'Afrique du Nord pendant la Seconde guerre mondiale. Ahmed el-Abassi, représentant de la Tunisie auprès de l'autorité palestinienne, apportera lors de cette conférence internationale sur l'Holocauste un témoignage édifiant sur le sort des Juifs tunisiens, sous l’occupation allemande, qui reste un drame inestimable pour ce pays. Il sera ainsi le premier représentant d'un pays arabe et musulman à évoquer la Shoah (5).



Si les allemands ont échoué , en quelques mois d’occupations, à effacer des siècles de présence juive en Tunisie, aujourd’hui l’attachement des juifs tunisiens à cette terre fait qu’ils ne peuvent rester indifférents devant cette première participation tunisienne à une conférence internationale sur l'Holocauste.



Le président Ben Ali, qui contrairement à tant d’autres, s'est toujours montré bienveillant et amical vis à vis de la communauté juive, témoigne aujourd’hui de sa solidarité pour le sujet et sa reconnaissance des peines et souffrances qu’a endurées la communauté juive tunisienne sous l’occupation allemande.



La participation tunisienne, à cette conférence internationale, est à inscrire dans les annales: Elle montre que la Tunisie s’est engagée, comme l’ensemble des pays civilisés, à s'assurer que le monde n'oubliera jamais l'horreur de l'Holocauste.



Nous Tunisiens, avions et possédons toujours cet esprit de tolérance et d'amitié pour tous, c'est pourquoi, nous nous souvenons toujours des peines et souffrances qu’a endurées la Communauté juive tunisienne sous l’occupation allemande. Il faut garder l'espoir que d'autres pays s'inspireront de la politique de la Tunisie pour faire rayonner la paix dans le monde.



Ftouh Souhail, de Tunis, milite pour l'entente entre Juifs et musulmans. Il a écrit un article dans Le Lien N° 286 condamnant la conduite des arabes israéliens





(1) C’est ce qu’a annoncé le porte-parole du mémorial de la Shoah Yad Vashem, Iris Rosenberg, le mercredi 2 avril. « C’est la première fois qu’un représentant des Arabes musulmans est recruté pour sensibiliser le monde arabe au Moyen-Orient sur la question. » Le porte-parole du Musée de l’Holocauste à Jérusalem a considéré que : « Sa présence exprime sa solidarité pour le sujet et la reconnaissance des peines et souffrances qu’a endurées la Communauté juive tunisienne sous l’occupation allemande ». Extrait d’un article paru le 6 Avril, dans la rubrique ‘Daily Israel Report’ d’Arutz Sheva, traduit par Claude Lesselbaum.



(2) Les Allemands qui étaient refoulés d'Egypte après El Alamein et Tobrouk sont arrivés à la capitale Tunis, le 8 novembre 1942.



(3)Durant le Rafle des Juifs de Tunis, un jour du 9 décembre 1942 (le 2 Tevet 5703) quelques 2 000 juifs furent arrêtés. Des centaines d’entre eux avaient trouvé la mort et plusieurs d’entre eux en trouvé la route de la déportation.



(4) L’an dernier, un Tunisien Khaled Abdelwahhab a été le premier Arabe à recevoir le titre de « juste des Nations » par le Mémorial de la Shoah Yad Vashem.



(5) Plus récemment, cette année, le Musée de l’Holocauste de Yad Vashem a lancé un site Internet en langue arabe, pour sensibiliser le monde Arabe sur la question de l’extermination des Juifs par les Nazis et pour combattre la négation de l’Holocauste. Le Prince Hassan de Jordanie a enregistré un discours sur vidéo pour l’inauguration du site Internet.







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Friday, April 18, 2008

Le Hamas, soutien encombrant pour Obama
par Shraga Blum
vendredi 18 avril 2008 - 12:28


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Recherche L'ancien président Jimmy Carter et le chef terroriste Khaled Meshaal se sont rencontrés ce matin à Damas. Dès avant son départ pour la capitale syrienne, Carter avait pris soin hier au Caire de "bien préparer" son voyage et ses interlocuteurs du Hamas, en lançant des accusations très graves contre Israël: "Ce qui se passe à Gaza est un crime abominable. La population meurt de faim. Même en Afrique, il y plus à manger qu'à Gaza, et la quantité de calories quotidienne est inférieure à celle des plus pauvres parmi les pays du continent noir". Elle est apparemment suffisante cependant pour pouvoir tenir debout et tirer des roquettes.

Après leur entrevue de ce matin avec Carter, les responsables "politiques" du Hamas se sont déclarées "très satisfaits" du travail effectué par l'ancien Président. Ahmad Youssef, l'un des hauts responsables du mouvement terroriste à Gaza, a ouvertement apporté le soutien du Hamas à Barak Obama dans sa course à la présidence des Etats-Unis: "Obama est une homme que nous aimons beaucoup. Nous espérons qu'il sera élu, et qu'il opérera un changement radical dans la politique proche-orientale des Etats-Unis". Carter n'aurait pas mieux dit. Ces déclarations ne seront pas forcément du goût des conseillers en communication du sénateur de l'Illinois, qui s'efforcent de gommer son image de candidat d'origine musulmane et élevé dans son jeune âge dans la pure tradition coranique. A l'opposé, le staff d'Hillary Clinton, et à plus forte raison celui du Républicain John McCain vont utiliser ce soutien qui leur arrive comme de la matsa bénite, et il est fort à parier que les propos élogieux d'un chef du Hamas seront bien utilisés outre-atlantique!

Lors de débats sur la politique étrangère, Barak Obame s'est à plusieurs reprises prononcé contre un dialogue avec le Hamas "tant que cette organisation n'aurait pas renoncé à la violence". Mais Ahmad Youssef affirme "qu'il ne s'agit là que de déclarations compréhensibles à des fins de politique intérieure, destinées à amadouer l'électorat juif et conservateur." Ahmad Youssef pense qu'après les élections, "Obama changera, et deviendra un grand président de la stature d'un John Kennedy, porteur d'un nouveau rêve d'une Amérique qui dirige le monde, mais pas dans l'orgueil et l'insolence"

Dernièrement, Barak Obama avait eu fort à faire pour minimiser la portée de son amitié pour le pasteur de son Eglise, Jeremiah Wright, l'homme qui "lui a fait révéler sa foi". Wright est connu pour être un redoutables tribun, aux positions nettement antisémites et favorables au Hamas. Une fois l'affaire révéIée, Obama avait tenté de se désolidariser des propos tenus par le Réverend, mais trop tard et sans grand succès. L'image du "plus mauvais candidat pour Israël" lui colle définitivement à la peau.

Entre ses origines, ses fréquentations et les soutiens affirmés dont il bénéficie, Barak Obama aura fort à faire pour attirer à lui une majorité de l'électorat juif ou tout simplement pro-israélien.

Sunday, April 13, 2008

Des Juifs Allemands font pression pour la révocation d’un fonctionnaire
12 avril 2008 - Jewish Telegraphic Agency (JTA)

Des leaders Juifs d’Allemagne ont demandé au ministre de l’intérieur d’intervenir contre un fonctionnaire fédéral qu’ils accusent d’écrits antisémite. Ils expliquent dans une lettre à Wolfgang Schaeuble, ministre Allemand de l’intérieur, qu’un employé de l’agence fédérale pour l’éducation civique a « passé les bornes » de l’antisémitisme avec ses déclarations sur Israël, le conflit israélo-palestinien et Haim Saban, l’homme d’affaires Israélo-Américain.

La lettre émane de la Communauté Juive de Berlin et du Conseil de Coordination des Organisations Non Gouvernementales contre l’antisémitisme.Une autre lettre, envoyée à Schaeuble par le Conseil Central des Juifs d’Allemagne, suggère que cet employé, Ludwig Watzal, ne devrait pas travailler pour un service fédéral et demande au ministre de « faire un exemple. »

Le ministère fédéral de l’intérieur a confirmé à JTA que les lettres avaient été reçues le 27 mars. Le ministre répondra dans le courant de ce mois.

Dans un article de 2004 intitulé « Une israélisation du monde ? » Watzal laisse entendre que des attaques contre des civils peuvent être justifiées ; « Si les USA israélisent encore plus leurs politiques intérieure et étrangère, les conflits à la palestinienne deviendront globalisés. »

En mars, Watzal a publié une déclaration en défense avec pour titre « Duperies, manipulations et diffamations, » dans laquelle il évoque une « nouvelle campagne organisée de diffamation contre moi par des extrémistes antiallemands et néoconservateurs, ayant pour but de détruire ma carrière. »

L’Anti-Defamation League (ADL) s’est aussi lancée dans l’arène avec une lettre à Thomas Kruger, le supérieur de Watzal. Selon l’ADL, les propos de Watzal sont antisémites d’après la définition publiée par l’Agence de l’Union Européenne pour les Droits Fondamentaux (European Union Agency for Fundamental Rights). D’après cette définition, l’antisémitisme « peut aussi viser l’Etat d’Israël, conçu comme une collectivité juive. »

Un membre du parlement, Gert Weisskirchen, est d’accord avec ces critiques et déclare que les propos de Watzal ont « franchi la lign





Dieudonné justifie ses propos sur la Shoah
Dieudonné lors d'une conférence de presse en 2005. (Reuters)
Condamné par le tribunal correctionnel pour ses propos sur la «pornographie mémorielle», il comparaissait aujourd'hui devant la cour d'appel de Paris.
LIBERATION.FR : jeudi 10 avril 2008

Absent à son procès en première instance, l’humoriste Dieudonné a justifié jeudi devant la cour d’appel de Paris les propos sur la mémoire de la Shoah qu’il avait tenus à Alger en février 2005 et qui à l’époque avaient provoqué un tollé.

Le 11 septembre 2007, le tribunal correctionnel de Paris avait jugé ces propos diffamatoires envers la communauté juive et avait condamné l’humoriste, de son vrai nom Dieudonné M’Bala M’Bala, à 7.000 euros d’amende.

Lors d’une conférence de presse sur un de ses spectacles, le 16 février 2005 à Alger, Dieudonné s’en était pris au «lobby sioniste, qui cultive l’unicité de la souffrance». Il s’était également plaint de ne pouvoir réaliser son film sur la traite des Noirs à cause des «autorités sionistes» qui dominent selon lui le cinéma français.

Il avait également parlé de «pornographie mémorielle», des propos qui avaient été repris dans plusieurs médias français.

«Je n’ai jamais dit: +la Shoah est une pornographie mémorielle», comme certains ont voulu le faire croire, a redit jeudi Dieudonné devant la 11e chambre de la cour d’appel, dénonçant «un raccourci extrêmement antisémite» et «un acharnement sans fondement» sur sa personne.

L’humoriste affirme avoir visé par cette expression «l’instrumentalisation de la Shoah». «C’est l’utilisation qui est faite de ce drame» dans de multiples commémorations «qui est obscène», a réaffirmé l’humoriste.

«On en a fait trop. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est Simone Veil», a encore dit Dieudonné, faisant référence à l’opposition de Mme Veil à l’idée de Nicolas Sarkozy de faire parrainer les enfants victimes de la Shoah par des écoliers de CM2.

La cour devait mettre sa décision en délibéré.




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Canada: un record d'actes antisémites
Un nombre record d'actes antisémites a été recensé au Canada en 2007 pour la seconde année consécutive, a indiqué l'organisation juive B'nai Brith Canada.

Dans son rapport annuel, l'organisation a dénombré 1.042 cas de menaces, d'agressions et d'intimidations contre des juifs l'an dernier au Canada, une hausse de plus de 11% par rapport à 2006.
Selon B'nai Brith, le nombre de faits antisémites a doublé en cinq ans au Canada et quadruplé en dix ans.

"Les constatations de 2007 indiquent que l'antisémitisme n'est plus un phénomène marginal dans la société canadienne ni l'oeuvre de quelques sectaires isolés", a déclaré Frank Dimant, vice-président de B'nai Brith Canada.
"L'antisémitisme est beaucoup plus systémique", a-t-il dit, ajoutant qu'il se produisait là où l'on s'y attendait le moins, comme dans les zones rurales, où "cette forme de haine semble augmenter", alors "qu'auparavant les incidents se limitaient surtout aux centres urbains".

Les cas répertoriés vont de l'attaque d'un rabbin à Toronto à l'inscription "tuez les juifs" sur le mur d'une école de Toronto en passant par des graffitis injurieux dégradant une synagogue d'Edmonton ou un incendie d'origine criminelle contre un centre communautaire juif à Montréal.

Source : AFP
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ada
Le B'nai Brith dit que le nombre d'actes antisémites a quadruplé en dix ans
Associated Press (AP)
09/04/2008 17h50 - Mise à jour 09/04/2008 19h17

Le groupe de défense des juifs B'nai Brith a soutenu mercredi que le nombre d'incidents antisémites avait plus que quadruplé au Canada depuis 1998.

Dans son rapport annuel, la Ligue des droits de la personne de B'nai Brith Canada indique qu'il y a eu 1042 actes antisémites signalés en 2007, soit 11,4 pour cent de plus qu'en 2006. Le groupe précise qu'il n'y avait eu que 250 incidents signalés en 1998.

Le vice-président de B'nai Brith, Frank Dimant, a déclaré mercredi que l'antisémitisme, jadis confiné largement dans les centres urbains, semble prendre de l'ampleur dans les secteurs ruraux.

Le groupe a souligné que la tendance mondiale était plutôt à la réduction de l'antisémitisme dans des pays avec de fortes communautés juives, comme les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France.

Selon le rapport de B'nai Brith, le nombre d'actes antisémites se serait accru de 28,8 pour cent au Québec l'année dernière, à 291 incidents, et de 2,3 pour cent en Ontario, à 582 incidents. L'Alberta serait la seule province à avoir connu un déclin des actes antisémites, de l'ordre de 37,8 pour cent, à 28 incidents.

Le président de la Ligue des droits de la personne de B'nai Brith Canada, Allan Adel, a noté que l'accroissement des incidents au Québec avait été particulièrement marqué en novembre, alors que la Commission Bouchard-Taylor tenait ses consultations sur les accommodements raisonnables.

M. Adel a dit croire que les audiences de la Commission ont "fait ressortir un antisémitisme latent dans la population québécoise". Il dit avoir été troublé par l'agressivité dirigée contre des individus qui avaient eu le courage de dénoncé des actes de racisme.

Le rapport du B'nai Brith dénote sur les 1042 incidents rapportés au Canada, 699 cas d'harcèlement, 315 cas de vandalisme et 28 cas impliquant de la violence.




Antisémitisme en France : La banlieue parisienne en alerte
Par Stéphanie Zenati pour Guysen International News
Dimanche 6 avril 2008 à 20:09
C’est un sentiment d’insécurité qui a envahi les banlieues nord de Paris. Depuis la recrudescence des actes antisémites en 2000, les communautés juives qui résidaient dans ces quartiers, ont préféré prendre le large. Une situation qui inquiète au plus haut point les responsables religieux communautaires, et qui tend à devenir une généralité.

"Sur les 300 familles juives qui vivaient à Villepinte (banlieue au nord de Paris – ndlr) il y a 3 ans, seules 150 sont toujours là. Autrement dit, c’est une diminution de moitié de cette communauté". Un constat déplorable qu’a tenu à souligner le président de la communauté juive de Villepinte, Charly Hannoun.

"Certains se sont dirigés vers des quartiers plus ‘sûrs pour la population juive’, d’autres ont carrément préféré quitter le pays" commente-t-il.

Car la peur a gagné du terrain à la périphérie de Paris. Entre 2000 et 2005, la vague d’actes antisémites qui a balayé l’hexagone, et en particulier ces petites banlieues du nord de la capitale, a profondément marqué la population.

"La synagogue de Villepinte avait été incendiée en 1991 et 2001" se souvient Charly Hannoun. "Et depuis, elle est nettement moins fréquentée. Pour tout dire, aujourd’hui, elle est même menacée de fermeture car trop peu de fidèles s’y rendent" explique-t-il.

Ainsi, quel avenir pour la communauté juive à Villepinte ? Une question qui ne fait pas figure d’exception. Actuellement, l’ensemble des responsables communautaires parisiens s’interrogent à ce sujet. Car il s’agit bien là d’un scenario qui se répète dans plusieurs localités.

A Sarcelles, ce sont près de 10000 Juifs qui ont quitté la ville en 10 ans, soit 1/5ème de la population totale.

Selon Samy Gozlan, président du conseil des communautés juives de Seine-Saint-Denis, plus de 16000 Juifs au total auraient quitté la banlieue parisienne depuis 2001. Un chiffre colossal, qui selon des analystes pourrait bien augmenter encore.

"Il s’agit d’un grand changement et non d’une crise passagère" a déclaré Shmouel Trigano, sociologue et universitaire parisien. "La communauté juive est en train de devenir un véritable ghetto. Ce n’est plus une communauté de choix, mais une communauté de nécessité. Or dans une démocratie, ça ne devrait pas se produire" a-t-il poursuivi.

Et pourtant. Certains n’hésitent plus désormais à prédire un sombre avenir pour ces banlieues parisiennes.

"D’ici la prochaine génération, il n’y aura pratiquement plus de Juifs dans la périphérie nord de Paris" explique le président de la communauté juive de Noisy-le-sec qui précise également que certaines familles n’ont pas les moyens de se reloger à Paris même ou dans d’autres banlieues proches.

Ainsi, certains parents ont trouvé une solution provisoire pour le bien être de leurs enfants : les inscrire dans des écoles juives. Depuis 2000, près de 40% des familles juives de Noisy ont appliqué cette méthode. Et les raisons invoquées pour justifier une telle attitude sont édifiantes : insultes, railleries et parfois violences, ces jeunes enfants étaient devenus les victimes de leur classe.

"Ils nous ont chassé d’Algérie, et aujourd’hui ça continue. Nous ne pensions vraiment pas que ça se passerait ici aussi" a déclaré un habitant de Créteil, choqué.

L’atmosphère est donc morose dans ces banlieues et Charly Hannoun explique alors qu’il ose à peine inciter de nouvelles familles juives à s’installer dans sa commune. "Honnêtement, je ne sais pas si je veux vraiment qu’ils viennent, si c’est bon pour eux" a-t-il souligné. "Mais nous ne pouvons pas baisser les bras. Nous avons un rôle à jouer et si nous abandonnions maintenant, tout serait perdu" a-t-il encore ajouté.

Inquiet de la multiplication de ces actes barbares, le CRIF vient d’ailleurs de demander à l’Etat français de se doter de moyens conséquents pour lutter contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie, sur le net.

Des mesures essentielles mais trop réductrices et disparates qui ne parviennent pas à convaincre la population de rester. Et l’exode apparaît ainsi comme l’unique solution pour retrouver une vie calme et tranquille.

Le président de la communauté juive de Villepinte n’a pas eu honte de déclarer que son fils avait lui-même décidé de partir avec sa famille. "L’antisémitisme était trop présent à Paris et en France. Ainsi, il a préféré partir aux Etats-Unis, à Miami" explique ce dernier. "Mais ses enfants ne se rendent pas compte que c’est difficile d’être juif en France".
Un constat alarmant, appuyé par des chiffres et des faits tout aussi inquiétants.

Saturday, April 05, 2008

Monde
Max Mosley acteur d'une scandaleuse «orgie nazie»?
Max Mosley en 2005. (Photo Reuters)
La diffusion d’une vidéo sadomasochiste dans laquelle le président de la fédération internationale de l’automobile jouerait tour à tour le rôle d’un détenu et d’un gardien de camp de concentration suscite l'indignation outre-Manche.
Liberation.fr (avec Source AFP)
LIBERATION.FR : lundi 31 mars 2008
33 réactions
Max Mosley, 67 ans, président de la fédération internationale de l’automobile (FIA), l’homme le plus influent du sport automobile mondial, est dans la tourmente. Le motif? Le fils d’Oswald Mosley - fondateur entre autres de la British Union of Fascists et leader des «chemises noires» britanniques dans les années 1930, qui s’est marié en 1936 chez Joseph Goebbels à Berlin - a été filmé dans son intimité: une petite séance sadomasochiste évoquant, selon la presse britannique, un camp de concentration nazi.

News of the World, un tabloïd anglais, a publié ce dimanche des photographies et mis en ligne une vidéo où Max Mosley, selon le journal, apparaît dans une séance sadomasochiste à Londres. On voit l'homme qui pourrait être le boss de la FIA se faire fouetter les fesses en compagnie de cinq jeunes femmes, dont certaines apparaissent vêtues d’un uniforme rayé de prisonnier. Selon le Times, qui parle d’une «orgie nazie», Max Mosley s’exprime en allemand - il compte notamment le nombre de coup de fouets qu'il donne à l'une des prostituées: «Eins! Zwei! Drei! Vier! Fünf! Sechs!» - et joue tour à tour le rôle d’un détenu et d’un gardien de camp de concentration.

Après la diffusion de cette vidéo, des associations juives britanniques se sont indignées, comme l’Holocauste Centre: «C’est une insulte à des millions de victimes, de survivants, ainsi qu’à leurs familles. Il devrait s’excuser. Il devrait démissionner». Dans le Times, Karen Pollock, directrice générale de l’Holocauste Educational Trust, a jugé que le fait que Mosley soit «dans une telle position d’influence et de pouvoir dépassait l’entendement. C’est cinglé et dépravé». De son côté, le patron de la F1 et associé de longue date de Mosley, Bernie Ecclestone a reconnu, toujours dans le Times: «Si quelqu’un m’avait dit ça sans preuve, j’aurais eu du mal à le croire».

Selon le Times, Max Mosley compte porter plainte contre News of the World pour atteinte à la vie privée.







Moins d'actes racistes, mais plus violents
La tendance à la baisse amorcée depuis 2005 se poursuit, selon un rapport remis aujourd'hui au gouvernement. Mais si moins de faits sont recensés, ils sont aussi plus violents.
AFP
LIBERATION.FR : vendredi 28 mars 2008
4 réactions
Les faits racistes, xénophobes et antisémites ont enregistré en 2007 une baisse de 23,5% par rapport à 2006, s’inscrivant ainsi dans une baisse amorcée en 2005, selon le rapport annuel de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH).
Sur le même sujet


* «On ne s'intéresse à la violence raciste que lorsqu'il y a passage à l'acte»


Cette instance rattachée au services du Premier ministre, qui doit remettre ce rapport vendredi au gouvernement, dénombre «un total de 707 faits racistes, xénophobes et antisémites en 2007 contre 923 en 2006, soit une baisse de 23,5%».

La commissoin reste néanmoins «très prudente» quant à l’évolution du nombre de ces actes, les chiffres 2007 restant «plus élevés que ceux de la période 1990-2000» et la tendance à une augmentation de la violence «se trouvant confirmée».

Les violences et menaces à caractère raciste et xénophobe sont en baisse de 9% en 2007, une baisse nettement moins importante que celle constatée pour les actes d’antisémitisme (32,5%). Toutefois, la proportion des agressions contre les personnes reste stable, tout en se maintenant à un niveau élevé (51%). Les personnes d’origine maghrébine sont les plus touchées par les actes racistes (68%) comme par les menaces racistes (60%).

En ce qui concerne l’antisémitisme, il y a eu 386 faits recensés en 2007 contre 571 l’année précédente (-32,5%), le rapport notant que les violences antisémites avaient augmenté de 35% entre 2005 et 2006. L’actualité internationale et particulièrement les tensions au Moyen-Orient n’ont «pratiquement pas eu d’influence sur l’expression de la violence et des menaces antisémites en France en 2007» comme cela avait été le cas les années précédentes, relève la Commission. «Il semble que les actes commis cette année relèvent davantage de la manifestation la plus courante d’antisémitisme (référence à la race, à la religion, à l’argent et à l’extermination des juifs pendant la Shoah)», note le rapport.

Par ailleurs, un sondage réalisé pour ce rapport fait apparaître que 48% des personnes interrogées se déclarent «pas racistes du tout», soit une augmentation de 4 points par rapport à 2006, 21% se déclarant «un peu racistes» (contre 23% en 2006), 24% «pas très racistes» et 6% «plutôt racistes». «Après le pic observé et fortement médiatisé en 2005, on assiste au retour d’une situation plus apaisée», note la Commission.

Les attitudes racistes et xénophobes restent fortement liées aux inquiétudes socio-économiques: 24% des personnes défavorisées se déclarent rac












istes contre 13% parmi les catégories aisées.











Rebonds
La paix a un prix
Frédéric Haziza chef du service politique de Radio J.
QUOTIDIEN : jeudi 3 avril 2008
3 réactions

Au moment où les écrivains israéliens invités au Salon du livre venaient parler à Paris de leur rêve de coexistence et de paix avec les Palestiniens, des militants de la Ligue de défense juive accueillaient Shimon Pérès aux cris de «traître» à la soirée du Crif organisée le 13 mars en son honneur. Ces mêmes accusations qui avaient conduit, en ce funeste samedi de novembre 1995, à l’assassinat d’Yitzhak Rabin.

Des incidents qui, bien que mineurs, en disent long sur l’état de la communauté juive de France. Une communauté trop souvent à mille lieux de la réalité démocratique de la société israélienne. Une société où le débat ne s’embarrasse d’aucun sujet tabou, c’est-à-dire une société capable d’affronter ses faiblesses, de reconnaître ses erreurs et ses fautes et de tendre la main à ses voisins.

La paix a un prix. Mais rien ne vaut la paix. Les habitants d’Israël qui vivent sous la menace permanente des attentats le savent mieux que quiconque. Ehoud Olmert a le courage de l’admettre. La paix ne pourra se faire qu’au prix de «concessions douloureuses», c’est-à-dire la restitution de la majeure partie des territoires occupés débouchant sur la création d’un Etat palestinien.

Quand le Premier ministre israélien s’apprête à prendre des décisions difficiles pour l’avenir de son pays, le rôle de la communauté juive de France n’est-il pas de le soutenir, de faire bloc derrière lui ? Plutôt que de laisser croire que les Juifs de France donnent raison aux extrémistes ?

N’est-il pas temps pour tous les responsables de la communauté juive de dire clairement que l’on ne fait la paix qu’avec ses ennemis d’hier, que le Grand Israël est une illusion et que tout est préférable à la mort d’un enfant, d’une femme, d’un homme, qu’il soit né en Israël ou en Palestine ?

Quant à la Ligue de défense juive, pourquoi ne pas demander au gouvernement français de dissoudre cette organisation comme c’est le cas pour toutes les organisations dangereuses d’extrême droite ? Car comme le dit Shimon Peres, «être juif, ce n’est pas vouloir dominer les autres, mais c’est chercher la fraternité et l’égalité entre les homme
Revue de presse

Le Congrès américain pour la première fois reconnait les réfugiés juifs des pays arabes
02/04/08

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- - Thème: Histoire




La Chambre des représentants américains a approuvé mardi 1er avril une résolution sans précédent en reconnaissant les réfugiés juifs des pays arabes qui ont été forcés de fuir leurs foyers au lendemain de la création de l'Etat d'Israël.
Selon le libellé de la résolution, les responsables américains impliqués dans les négociations de paix au Proche-Orient et qui faisaient référence à la question des réfugiés palestiniens veulent « inclure une référence explicite à la question des réfugiés juifs des pays arabes. »
« Le monde doit comprendre que ce ne sont pas seulement les Arabes et ce ne sont pas seulement les Palestiniens au Moyen-Orient, mais aussi les Juifs eux-mêmes qui ont été dépossédés de leurs biens et leurs maisons, et ont été victimes d'actes de terrorisme », a déclaré l'un des parrains du projet de loi, Joseph Crowley. « Les réfugiés juifs étaient plus nombreux que les réfugiés palestiniens et leur exil forcé des terres arabes ne doit pas être omis de la discussion sur le processus de paix ", a déclaré Jerrold Nadler.
Consultez les dépêches vidéo des agences AFP et Reuters, en français et en anglais.
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"Son souhait est de nous détruire de l'intérieur." La phrase est écrite en rouge à côté du portrait d'Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah ; une sorte de génie qui apparaît dans la fumée sortant d'une pipe à eau. L'affiche est apparue dans plusieurs quotidiens israéliens et sera bientôt sur les murs.

"Arrêtez de vous défoncer, car vous financez le terrorisme." Tel est le message que veut faire passer l'Autorité antidrogue rattachée aux services du premier ministre israélien, Ehoud Olmert. "Lorsque vous achetez de la drogue, vous faites partie d'une chaîne. Ce commerce alimente les cellules terroristes et l'espionnage au sein même d'Israël. Il procure de l'argent aux activités du Hezbollah", indique, dans le Jérusalem Post, un porte-parole de l'Autorité.

Les autorités israéliennes considèrent que la contrebande de drogue en provenance du Liban constitue "une menace stratégique pour le pays". Plutôt que de lancer des roquettes sur le territoire israélien ou de provoquer les unités de Tsahal à la frontière nord, le mouvement chiite libanais tenterait désormais "d'affaiblir la société israélienne" en fournissant d'importantes quantités de stupéfiants destinées à ramollir "l'ennemi sioniste".

Selon les chiffres avancés par le Jérusalem Post, ce business est estimé à 7 milliards de shekels (1,27 milliard d'euros). "Trois tonnes de cocaïne, quatre tonnes d'héroïne et 20 millions de pastilles d'ecstasy et de LSD sont introduites chaque année dans le pays", estime le quotidien. Sans parler de la marijuana cultivée dans le Sinaï qui est apportée clandestinement en Israël à travers la frontière. Le volume est estimé à 100 tonnes.

Pour l'Autorité antidrogue, l'Etat juif fait l'objet d'un harcèlement de la part de trafiquants pour le déstabiliser. Le 27 mars, l'adjudant Louai Balut a été reconnu coupable par un tribunal militaire de Haute Galilée d'avoir vendu des informations au Hezbollah en échange de facilités pour alimenter un trafic de drogue. Les autorités militaires estiment que le Hezbollah cherche à recruter des soldats israéliens d'origine druze ou bédouine pour fournir des renseignements en leur permettant de s'approvisionner en drogue.

L'affaire est prise au sérieux par les autorités israéliennes, qui rappellent que le mouvement chiite a libéré, le 29 janvier 2004, un homme d'affaires israélien, Elhanan Tannenbaum, en échange de centaines de prisonniers arabes détenus en Israël. Cet ancien colonel de réserve avait été accusé d'avoir été utilisé comme trafiquant de drogue contre informations.





JPost.com » International » Article
Mar 31, 2008 22:29 | Updated Apr 1, 2008 7:08
'UK is European center of anti-Semitism'
By ETGAR LEFKOVITS
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Britain has become the epicenter for anti-Semitic trends in Europe as traditional, age-old anti-Semitism in a country whose literature and cultural tradition were "drenched" in anti-Semitism has developed into a contemporary mix of anti-Semitism and anti-Zionism, an Israeli historian said Monday.
[Prof. Robert S. Wistrich]

Prof. Robert S. Wistrich

The problem of anti-Semitism in Britain is exacerbated by a growing and increasingly radical Muslim population, the weak approach taken by a timid British Jewish leadership, and the detachment of the British from their Christian roots, said Hebrew University historian Prof. Robert S. Wistrich in a lecture on British anti-Semitism at the Jerusalem Center for Public Affairs.

"Britain has become the center point for the meeting of anti-Semitic trends in Europe," Wistrich said.

In a wide-ranging two-hour address, the Cambridge University-educated historian, who has just completed a book on global anti-Semitism, traced the roots of British anti-Semitism to its history, culture and literature going back to medieval times.

"Anti-Semitism in Great Britain is at least a millennial phenomenon and has been around for 1000 years of recorded history," Wistrich said.

He noted that the expulsion of all Jews from Britain in 1290 by King Edward I following years of anti-Semitic violence was the first major expulsion of any Jewish community in Europe.

Jews were banned from Britain until 1656, when Oliver Cromwell, who had overthrown the monarchy, authorized their return.

Wistrich noted that a Jewish presence was not required in Britain to produce potent and resonating anti-Semitic stereotypes in classic English literature, including in works by Chaucer, Marlowe, Shakespeare, Dickens, Trollope, T. S. Elliot, and D. H. Lawrence, which he said continues to impact British society hundreds of years later today.

"The authors are conveying and transmitting to a future generation an embedded anti-Semitism whose influence is impossible to underestimate," Wistrich said.

"English literature and culture is in fact drenched in anti-Semitism," he said, adding that British intellectuals fail to understand the long-term impact of this phenomenon.

During World War II, the British refusal to rescue the Jews of Europe and their decision to close the gates of Palestine stemmed not only from a policy of realpolitik but by anti-Semitic sentiments, he said.

"Nothing was to be construed as fighting a Jewish war," he said.

He noted that the famed British wartime leader, Winston Churchill's, record on Zionism was "far from brilliant, rhetoric aside" noting that he promoted the infamous White Paper, which severely limited Jews from immigrating to Palestine during World War II.

The recent controversial contemporary theory of a Jewish lobby controlling American government policies in the wake of the 2003 Iraq War actually had its antecedents a century earlier, and dated back to the infamous anti-Semitic forgery The Protocols of the Elders of Zion, while anti-Israel activities on British campuses was going "strong blast" in the 1970s, he said.

In his address, Wistrich said that today's British media had taken an almost universally anti-Israel bias, especially but not exclusively on the BBC, with context removed from description of Israeli military actions, and Islamic jihadist activity such as suicide bombing never connected to ideology.

"Under no circumstance will a Palestinian act of terrorism be referred to as terrorist, They are militants similar to the floor-shop dispute in Liverpool whose workers have decided to go on strike," he said.

"Palestinian terrorism is portrayed as a minor pin-prick compared to 'massive' retaliation of this 'rogue' state [Israel]," he said.

"You cannot read a British newspaper without encountering a variant of the libel that Zionism is racism or Zionism is Nazism," he said, describing a culture of "barely disguised hatred" when the subject of Zionism of British Jewry or Anglo-Israel relations is broached, unless they are "the good anti-Zionists."

With the media and the elites skewed against Israel - aided by former Israeli academics who routinely condemn the Jewish state and who have attained "historic dissident status and are listened to as the authentic voice of Israel" - the whole discussion of anti-Semitism had become distorted in Britain, with the accuser becoming the accused, he said.

"The self-proclaimed anti-racists of the [London Mayor Ken] Livingstone brand lead the pack when it comes to the prevailing discourse about Israel and by implication Jews."

"If you bring up the subject of anti-Semitism you are playing the anti-Semitism card and you are [seen as] a dishonest deceitful manipulative Jew or lover of Jews who is using the language of anti-Semitism to disguise hide or silence criticism of Israel," he said.

The tenure of former prime minister Tony Blair - considered to be the most favorable British premier to the State of Israel - was a paradox of the British situation today, Wistrich said.

He said that Blair's support for Israel during the Second Lebanon War was "the straw that broke the camel's back" for a British premier who had already supported the Iraq War and was closely allied with US President George W. Bush, and helped bring about his downfall.

Today, the rapidly growing Muslim community in Britain numbers at least 1.6 million, compared to about 350,000 Jews.

Wistrich faulted British-Jewish leadership for taking a "softly softly approach," which he said was "very strange" and did not bear fruit in contemporary times.

"There is a long tradition of doing things behind closed doors and it is different to break with tradition but it should be broken," he said.

The historian noted that the straying of the British from their Christian roots has also created a changed reality in the Anglo-Israeli relationship with no Bible-based reasons or raison d'etre for a Jewish presence in the Holy Land.

He cited the recent support of the archbishop of Canterbury for the adoption of parts of Sharia, or Islamic law, in Britain - the same country, which, he noted, was once the birthplace of the US evangelical movement.


Continued from page 1 of 2 )

"The loss of Christian identity in what was the most Bible-believing culture in its day is one of the deeper layers of what has happened here," he said.
[Prof. Robert S. Wistrich]

Prof. Robert S. Wistrich

He noted some of the biblical remarks of prominent British leaders such as Lord Balfour and Lloyd George would be viewed as anathema today.

"You cannot speak or act that way today, or you would be considered the 'biggest threat to civilization' as American evangelicals are."
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Plainte d'un journaliste de Radio J
Frédéric Haziza, chef du service politique de radio J, a annoncé avoir déposé plainte après des menaces consécutives à une tribune dans Libération dans laquelle il demandait la dissolution de la ligue de défense juive.

Dans une tribune parue le 3 avril, M. Haziza s'indignait que des "militants de la ligue de défense juive" aient accueilli le 13 mars à Paris "Shimon Peres aux cris de 'traître'" lors d'un dîner offert en son honneur par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF). Il concluait son article par: "Quant à la ligue de défense juive, pourquoi ne pas demander au gouvernement français de dissoudre cette organisation comme c'est le cas pour toutes les organisations dangereuses d'extrême droite?"

source : AFP




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Le Vatican condamne l'antisémitisme
Le Vatican a réaffirmé aujourd'hui son rejet de "toute attitude de mépris et de discrimination envers les juifs" et de "toute forme d'antisémitisme", dans un communiqué destiné à lever les "malentendus" après la publication d'une prière pour la conversion des juifs.Cette mise au point a été publiée quelques jours avant une visite de Benoît XVI aux Etats-Unis où il doit rencontrer des représentants de la communauté juive.

Le Saint Siège "souhaite que ces précisions contribuent à lever les malentendus" et réaffirme "son ferme désir que se poursuivent les progrès constatés ces dernières années dans la compréhension et l'estime réciproque entre juifs et chrétiens".

Le Vatican indique qu'il répond aux inquiétudes exprimées par "certains secteurs du monde juif" concernant cette prière contenue dans la messe en latin récemment réhabilitée par le pape, et qui appelle explicitement à la conversion des juifs.

Source: AFP




Dépêches, International
Juifs réformés contre Chrétiens amis d'Israël
par Shraga Blum
vendredi 4 avril 2008 - 10:06

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Si les Etats-Unis sont aujourdhui le seul Etat au monde qui reste - relativement - aux côtés d'Israël sur la scène internationale, c'est entre autres grâce à la présence dans ce pays d'un important courant évangélique ouvertement et activement pro-israélien. Les motivations profondes de ce soutien sont souvent discutées, à tort ET raison, mais il est un fait que ces dizaines de millions de citoyens américains croyants pèsent sur la politique proche-orientale de l'Administration américaine, surtout quand elle est républicaine, mais aussi démocrate.

Ceci n'est pas du tout du goût des..Juifs réformés américains! Dans un appel lancé lors d'un congrès du mouvement, le Président des communautés réformées, Erik Yoffe, a demandé "à ne pas collaborer avec les organisations chrétiennes amies d'Israël, car elles sont trop...à droite"!! David Burg, Président de l'une de ces organisations s'est dit "profondément choqué et blessé" par un tel appel. Pour Burg, la raison d'une telle prise de position est due principalement "à l'activisme constant des organisations chrétiennes contre les pressions sur Israël pratiquées par l'Administration américaine mais aussi de la part de ces milieux juifs réformés, afin d'obliger Israël à faire des concessions majeures pour arriver à un accord de paix". Des dizaines de milliers de Chrétiens américains envoient quotidiennement des e-mails à Washington pour demander au gouvernement "de laisser Israël choisir selon ses propres intérêts et en toute indépendance".

C'est lors de l'assemblée annuelle des "Rabbins" du Mouvement réformé, cette semaine, qu'Erik Yoffe a lancé cet appel insolite. "Ce que les Chrétiens considèrent comme un soutien à Israël, et ce que nous considérons comme tel, sont deux choses totalement opposées, car les Chrétiens soutiennent des positions de droite qui sont contraires à l'opinion majoritaire en Israël (sic)"!!

A cela, David Burg a répondu que "Yoffe se base sur des données inexactes. Nous ne disons pas à Israël comment agir. Nous demandons juste à ce que les Israéliens et leur gouvernement puissent agir sans pressions extérieures, et selon l'intérêt strict de ce pays. C'est une position qui n'est ni de droite ni de gauche. Les Juifs réformés, quant à eux voudraient qu'Israël se plient aux pression internationales et fassent des concessions continuelles, même sur Jérusalem Ceci est clairement politiquement marqué".

Burg insiste sur l'aide énorme apportée par les différentes organisations chrétiennes amies d'Israël, sur le plan politique, mais aussi économique: "Cette semaine, nos avons donné 2 millions de dollars à des institutions éducatives orthodoxes, et dimanche prochain, ce seront 4 millions de dollars qui seront accordés à différentes organisations, dont 'Nefesh Benesfesh' qui encourage et organise l'alyah des Juifs américains. Parallèlement, le Pasteur John Hagee, président de toutes les organisations chrétiennes est en Israël en ce moment, avec mille sympathisants".

Le Centre Menah'em Begin a accueilli hier jeudi une cérémonie en l'honneur de la sortie de deux livres écrits par David Burg et John Hagee, consacrés au soutien à Israël. Lors de cette cérémonie, le Rav d'Efrat, Shlomo Riskin, et le député Rav Benny Eilon (Ihoud leoum - Mafdal), ont pris la parole.




Prière du Vendredi saint: une organisation juive US reste insatisfaite
04.04.08 | 23h20

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La mise au point du Vatican concernant la prière du Vendredi saint appelant à la conversion des juifs n'a pas satisfait totalement la Ligue anti-diffamation, a fait savoir vendredi cette association juive américaine dans un communiqué.

La nouvelle formulation de la prière "ne montre en aucun cas l'intention d'indiquer un changement dans la perception des juifs par l'Eglise catholique", estime la Ligue, une des principales organisations juives des Etats-Unis.


"A ce sujet, le Vatican a fait deux pas en avant et trois pas en arrière", a estimé son directeur Abraham Foxman.

Le mois dernier, des leaders juifs avaient déjà critiqué le refus du pape d'abolir cette prière latine appelant à la conversion des juifs, prononcée lors des messes du Vendredi saint, jour de commémoration de la crucifixion de Jésus Christ.

Le Vatican a réaffirmé vendredi son rejet de "toute attitude de mépris et de discrimination envers les juifs" et de "toute forme d'antisémitisme", dans un communiqué destiné à lever les "malentendus" concernant la prière pour les juifs.

Le Vatican souligne que cette prière, récitée durant la messe ancienne en latin récemment réhabilitée par le pape Benoît XVI, "n'entend signifier d'aucune manière un changement dans l'attitude que l'Eglise catholique a développée envers les juifs, particulièrement à partir de la doctrine du concile Vatican II".

M. Foxman a estimé "troublant" que l'Eglise catholique n'exprime toujours pas spécifiquement son opposition au prosélytisme envers les juifs. Selon lui, "la déclaration (du Vatican) ne va pas assez loin pour soulager nos inquiétudes concernant l'interprétation du message sur les bancs de l'Eglise".

Abraham Foxman a toutefois reconnu que la déclaration du pape marquait "un pas encourageant".

"C'est rassurant de voir que l'Eglise catholique reste engagée dans les idéaux de Nostra Aetate", a-t-il poursuivi, faisant référence au document qui règle le dialogue interreligieux et qui répudie notamment l'idée d'une culpabilité collective juive dans la mort de Jésus.

Les Juifs trouvent ce message profondément offensant, a estimé le rabbin allemand Walter Homolka, qui a déclaré à la version en ligne du magazine der Spiegel que "l'Eglise ne contrôle pas ses tendances antisémites".

La déclaration du Vatican intervient quelques jours avant que le pape rencontre des représentants de la communauté juive le 17 avril au Centre culturel Jean-Paul II de Washington dans le cadre de son voyage d'une semaine aux Etats-Unis.

Thursday, April 03, 2008

ciété
Grenoble: un étudiant en médecine condamné pour agression antisémite
AP | 02.04.2008 | 22:06

Le tribunal correctionnel de Grenoble a condamné mercredi à trois mois de prison avec sursis un étudiant en première année de médecine poursuivi pour "violence volontaire sans incapacité de travail motivée par l'appartenance à une race ou à une religion", à la suite de l'agression le 26 février dernier à la faculté de La Tronche (Isère) d'un étudiant en pharmacie de confession juive.

Le jeune homme âgé de 26 ans s'est vu, en outre, infliger une peine de 80 heures de travail d'intérêt général (TIG) et devra verser 1.000 euros de dommages et intérêts à sa victime et 500 euros à la LICRA, partie civile.

Le procureur de la République avait requis six mois de prison avec sursis avec mise à l'épreuve et une obligation de travail d'intérêt général (TIG), à l'encontre du prévenu.

Lors de l'audience, le prévenu a reconnu s'être laissé emporter après avoir tenté, en vain, de discuter religion avec sa victime, un étudiant en pharmacie qui portait une kippa et travaillait dans la bibliothèque universitaire.

L'étudiant en pharmacie, âgé de 22 ans, avait porté plainte le soir même de son agression au commissariat d'Aix-les-Bains (Savoie) dont il est originaire. AP








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accueil >> intelligences : multimédia >> 2 avr. 2008
HONGRIE • Polémique au sujet d'un article jugé "antisémite"
Le quotidien Magyar Hirlap, proche de l'opposition de droite, est accusé d'avoir publié les "pires commentaires antisémites depuis la Seconde Guerre mondiale". Une affaire sur fond de crise politique.


le journaliste Zsolt Bayer à l'origine de la polémique
DR


Une centaine d'intellectuels hongrois ont adressé, fin mars, une lettre ouverte au patron du quotidien Magyar Hirlap (proche du parti d'opposition de droite Fidesz), lui demandant des explications sur la publication d'un article d'opinion contenant, selon les signataires, les "pires commentaires antisémites depuis la Seconde Guerre mondiale" en Hongrie.

Le texte, signé par le journaliste Zsolt Bayer, était une réaction aux propos tenus par son confrère Rudolf Ungvary, travaillant pour le quotidien de gauche Nepszabadsag, lors d'une émission de télévision de grande audience. Ungvary estimait que, si la Fidesz remportait les prochaines élections législatives, "le pays serait dirigé par les descendants des concierges qui tuaient les Juifs avant de les jeter dans le Danube", une phrase se référant aux pogroms durant la Seconde Guerre mondiale en Hongrie, sous l'occupation nazie.

S'en prenant violemment aux Juifs proches du pouvoir durant la période communiste, Bayer écrit, visiblement en référence à la guerre des Six-Jours - unanimement dénoncée par le camp socialiste -, que, "en 1967, les Juifs de Budapest haïssaient Israël. Aujourd'hui, ces mêmes journalistes juifs haïssent les Arabes, la Fidesz et nous. Ils nous haïssent plus que nous les haïssons (...). Leur seule existence justifie l'antisémitisme."

Dans le même texte, Bayer raconte également un "incident" dont il affirme avoir été témoin dans une piscine de Budapest, impliquant un "écrivain juif hongrois" dont il ne révèle pas le nom. Ce dernier se serait fait réprimander pour s'être "mouché dans la piscine" avant d'accuser les responsables de la piscine d'antisémitisme. Un épisode, qui selon Bayer, illustre bien les réactions des Juifs aux critiques.

Ibolya David, responsable du Forum démocratique hongrois, un parti conservateur qui est également dans l'opposition, a publié sur le portail index.hu une autre lettre ouverte dénonçant des propos "scandaleux et déplorables". Selon elle, Magyar Hirlap a "franchi une ligne jaune qu'aucun chrétien ni aucun démocrate ne devrait franchir". Reconnaissant des propos "très forts, ouverts à la mauvaise interprétation, voire blessants", le patron de Magyar Hirlap a défendu le "droit à la liberté d'expression" de son journaliste. Zsolt Bayer a également refusé de présenter des excuses pour ses propos.

Cette polémique survient en pleine crise gouvernementale, à la suite du limogeage de la ministre de la Santé, Agnes Horvath. Son parti, l'Alliance des démocrates libres, partenaire minoritaire du gouvernement du Premier ministre socialiste Ferenc Gyurcsany, a annoncé son départ de la coalition au pouvoir. Le gouvernement avait déjà essuyé le 9 mars une nette défaite au référendum provoqué par la Fidesz, ce qui l'a conduit à reconsidérer son programme de réformes destinées à juguler le déficit public. La Fidesz demande désormais des élections anticipées.
Alexandre Lévy (avec Agnès Jarfas)