Tuesday, June 24, 2008

Violence - Le Grand Rabbin dénonce " un acte notoirement antisémite"

Crédit Photo : TF1/LCI
Le jeune juif agressé est toujours dans le coma le 23 juin.


Le Grand Rabbin dénonce " un acte notoirement antisémite"
Pour Gilles Bernheim, le motif antisémite de l'agression d'un jeune juif samedi soir est désormais acquis. Interrogé sur Radio J, il a qualifié le passage à tabac de Rudy, 17 ans d'acte immonde d'une rare violence.
Mais une autre version est à l'étude, certains témoins évoquent la piste du réglement de comptes entre bandes.
- le 24/06/2008 - 11h33


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Le Grand rabbin de France, Gilles Bernheim, n'a plus aucun doute sur le caractère antisémite de l'agression d'un jeune juif de 17 ans samedi à Paris. Gilles Bernheim qui remplace Joseph Sitruk, avait d'abord appelé à la prudence, dimanche, il avait estimé que l'agression était « probablement » antisémite mais déclarait ne pas en être certain.

Interrogé sur Radio J, mardi, il a expliqué son revirement : « Nous étions dimanche soir, je sortais d'une journée d'élection où rien n'avait filtré », a-t-il justifié. «On ne peut employer certains mots qu'en pleine connaissance de cause c'est-à-dire avec des communiqués du ministère de l'Intérieur. » «Aujourd'hui, cet acte est antisémite, cela a été confirmé hier soir lundi». «Ce qui vient de se passer ce week-end est quelque chose d'immonde, notoirement antisémite, d'une rare violence», a martelé le Grand Rabbin, qui a également indiqué s'être rendu au chevet de la victime lundi après-midi.

Gilles Bernheim a également dénoncé la présentation de la victime comme « étant connue des services de police ». Il a estimé que l'évocation du passé du jeune homme, interpellé "après des incidents à caractère intercommunautaire" le 9 décembre 2007, selon une source policière, n'avait "aucun rapport avec l'agression". «Lorsque l'on veut tuer un juif, lorsqu'on veut le massacrer», a-t-il dit, «il n'y a aucune justification, aucune légitimation à cet acte». «Je veux être d'une clarté absolue là-dessus, ce garçon était à terre, ce garçon a été non seulement frappé mais quasiment écrasé par des pieds, des coups de poing», a-t-il ajouté, citant notamment la famille de la victime. «Ce garçon a protégé un ami, peut-être a-t-il commis une maladresse à ce moment là, peut-être dans un mouvement de foule s'est-il passé des choses qui dépassent le cadre de l'intention de ce garçon.»

Règlements de compte

Le Grand Rabbin de France a conclu en affirmant "adresser des prières" pour qu'il n'y ait "pas de séquelles irréversibles chez ce garçon" et pour que cet acte ne soit suivi «d'aucune autre violence» ou «vengeance».

Mais les premiers éléments de l'enquête ne permettent pas à l'heure actuelle de confirmer la version du Grand Rabbin. Le patron d'un bar-tabac situé à quelques mètres du lieu de l'agression, a évoqué lundi au micro de RTL un "règlement de comptes entre petites bandes" . "Aux alentours de 18 heures, il y a un groupe de jeune juifs qui sont arrivés, ils étaient approximativement une vingtaine qui se sont dirigés vers le square au niveau de la rue Petit et qui sont allés directement agresser des jeunes et puis après, il s'en est suivi une altercation assez violente" a déclaré l'homme, qui n'a pas donné son nom mais qui affirme avoir été témoin direct de la scène.

Selon les premiers témoignages, l'agression a eu lieu vers 20 heures. Pour le président du Bureau national de Vigilance contre l'antisémitisme, Sammy Ghozlan, le jeune Rudy, qui suit une formation professionnelle de plombier, "n'appartient à aucune bande, il n'est pas membre du Betar ou de la LDJ" (ligue de défense juive)".

Monday, June 23, 2008

En Israël où il arrive le 22 juin pour une visite d’Etat, Nicolas Sarkozy pourrait faire de bien curieuses découvertes, tout comme l’importante délégation d’industriels menés par le Medef qui l’accompagnera.

Catherine Dupeyron du journal Les Echos : “Si l’on en croit les propos tenus devant un groupe d’anciens HEC en Israël, début juin, l’étude du Talmud est l’une des clefs du succès de la high-tech israélienne. Une conclusion inattendue pour les esprits, plutôt cartésiens, du Groupe de développement international de l’école de commerce, qui compte 44 chefs d’entreprise, avocats, financiers ou cadres dirigeants de grands groupes comme Schneider Electric Industries…

Voilà un an que leur visite a été décidée, avec un objectif apparemment simple : « Comprendre les clefs du succès d’une économie qui, en 2007, a connu une croissance de plus de 5 % », comme le rappelle le président du comité d’organisation de cette mission, Salomon Mizrahi (HEC 1966). Or, lors de la soirée de clôture, réunissant des acteurs de premier plan de la high-tech israélienne, la vraie surprise est venue du professeur Joseph Bodenheimer. Ce scientifique en électro-optique, président du Collège de technologie de Jérusalem, a suivi un cursus associant études d’ingénierie et études bibliques. Un cursus qui lui a permis de rappeler qu’en Israël l’« enseignement est, entre autres, basé sur la tradition juive, qui constitue une approche très ésotérique des problèmes, conciliant différentes logiques sur un seul sujet ». Ainsi, le Talmud, commentaire sur la loi juive, contient une quarantaine de termes pour le seul mot « question ». Autant dire qu’il est le livre du questionnement par excellence, y compris sur des sujets farfelus ou improbables.

C’est ainsi que les rabbins, au IIe ou IIIe siècle, ont réfléchi aux lois applicables « à une tour volant dans l’air », ce qui est devenu les avions, ou bien au foetus transféré dans l’utérus d’une autre femme, autrement dit les mères porteuses. Résultat, « les scientifiques israéliens ont souvent des solutions à des problèmes qui n’existent pas encore »… affirme Nava Swersky Sofer, présidente de Yissum, société de transfert de technologies de l’université hébraïque de Jérusalem. Une situation qui, comme on peut l’imaginer, n’est pas toujours simple à gérer. Mais ouvre la voie à de nouvelles formes d’innovations technologiques”.—

Copyrights CATHERINE DUPEYRON (À JÉRUSALEM)

Source: Les Echos - CATHERINE DUPEYRON (Copyrights










Al-Dura : Jean Daniel pour la création d’une commission d’enquête
23/06/08




- - Thème: Médias




Dans son éditorial au Nouvel Observateur du 19 juin, Jean Daniel se dit pour la création d’une commission d’enquête indépendante pour établir la vérité sur les circonstances de la mort du petit Mohammed Al-Dura en septembre 2000. « Cette affaire a fait tant de mal et pendant si longtemps du fait de l’exploitation incroyable qui en a été faite dans le monde arabo-musulman qu’il est absolument nécessaire de confier à des enquêteurs uniquement soucieux des faits le soin d’établir une version définitive de ce drame », explique t-il.
Dans son édition du mois de juin, l’Arche revient sur la décision de la cour d’appel de Paris qui a débouté Charles Enderlin et France 2 de leur action contre Philippe Karsenty.













ACTUPJF N° 21



Objet : COMMUNIQUE UPJF 11/06/08
Importance : Haute













Union des Patrons et des Professionnels Juifs de France









11 juin 2008



COMMUNIQUE





L’UPJF apporte un soutien sans réserve à Guy Millière dans sa défense contre l’attaque en diffamation dont il fait l’objet de la part de Monsieur Jonathan Myara qui se fait curieusement appeler Johann WEIZS (aurait-il honte de ses origines sépharades ?).



Cette personne se présentant, sous un faux patronyme, comme « journaliste », a trompé et abusé la confiance de plusieurs personnes afin de pouvoir écrire son livre « OPA sur les juifs de France » qui donne de la communauté une image tendancieuse et péjorative.



Au contraire Monsieur Guy Millière est un ami de longue date de la communauté juive et d’Israël et n’a jamais hésité à prendre sa meilleure plume pour défendre leurs intérêts, et lutter contre l’antisémitisme.



L’UPJF s’étonne et s’insurge également contre le fait que Monsieur Johan Weisz/ Myara soit représenté par Me Patrick Klugman, membre du comité exécutif national du CRIJF, dont les états de services sont rappelés dans l’article de Clément Weill-Raynal ci-dessous, sans que le CRIJF n’ai eu de réaction face au choix des clients de Me Klugman qui a toujours la possibilité d’invoquer sa clause de conscience.



Eu égard à la confusion des genres et au conflit d’intérêt évident, l’UPJF considère qu’il est inadmissible qu’un membre du CRIJF agisse en sa qualité d’Avocat contre un ami de longue date de la communauté juive et d’Israël.





Claude Barouch.







POUR QUI ROULE PATRICK KLUGMAN ?


(on rappellera qu'il a assuré la défense de Myara, qui voit en Israël une "multinationale" qui s'achète des Juifs en période d'antisémitisme en France, à coups d'OPA, contre Guy Millère ou qu'il a accusé un papa et grand-père d'enfants Juifs, Jean-Martie Cavada, d'être complice de propos antisémites).



"Le VRP multicartes de l’antiracisme fait preuve, selon les cas, d’une capacité d’indignation à géométrie variable…" (Cl. W.-R.)



Ancien président de l’UEJF, vice-président de SOS Racisme, entré récemment aux instances dirigeantes du CRIF et aujourd’hui candidat socialiste aux municipales, Patrick Klugman s’est fait connaître par certains « coups d’éclats ».



C’est notamment lui qui a organisé la scandaleuse expulsion du député Philippe de Villiers de la manifestation unitaire en hommage à Ilan Halimi, en mars 2006.



Que reprochait Patrick Klugman à Philippe de Villiers ? Rien, si ce n’est de ne pas faire partie de son clan, c'est-à-dire de la gauche bien pensante. Raison suffisante, à ses yeux, pour instruire un procès en sorcellerie à l’encontre du député vendéen.



Philippe de Villiers est le fils d’un ancien résistant déporté. Rien dans ses propos et dans ses actions ne peut le faire suspecter du moindre racisme et du moindre antisémitisme.



En revanche, le commissaire politique Patrick Klugman fait preuve de la plus grande indulgence lorsque le racisme et l’antisémitisme se manifestent au sein de sa propre famille politique.



Plus encore, il n’hésite pas à user des méthodes les plus déloyales pour prendre la défense des extrémistes pro-palestiniens lorsque ceux-ci dérapent.



Ainsi, Patrick Klugman, alors qu’il était président de l’UEJF, n’a pas hésité à écrire une lettre de soutien à Edwy Plenel, directeur, à l’époque, du journal Le Monde, qui avait publié en juin 2002 une tribune du sociologue Edgar Morin, d’une violence inouïe à l’encontre des « Juifs ».



Edgar Morin a d’ailleurs été condamné pour diffamation raciale par la cour d’Appel de Versailles, qui a reconnu le caractère antisémite de cette tribune.



Non content de soutenir Edwy Plenel et Edgar Morin, Patrick Klugman a également, en tant que président de l’UEJF, indiqué, dans cette même lettre, que son organisation se désistait de toute poursuite contre le sociologue, figure emblématique de la gauche intellectuelle.



Cette lettre - d’une rare obséquiosité - a été versée au dossier par la défense d’Edgar Morin, ce qui a largement contribué à obtenir l’absolution du sociologue devant la cour de cassation.



A la même époque, alors que l’antisémitisme faisait rage dans les médias et en banlieue, le président de l’UEJF, Patrick Klugman, s’est également désisté des actions judiciaires lancées contre le journaliste Daniel Mermet, qui avait diffusé des messages haineux contre « les juifs » sur l’antenne de France Inter.



Aujourd’hui, n° 2 sur la liste du Parti Socialiste dans le 17e arrondissement de Paris, Patrick Klugman ne craint pas non plus de cohabiter avec son ami Julien Boucher (en 4e position), un militant de longue date, très apprécié par l’extrême gauche pro-palestinienne…



Pour qui roule Patrick Klugman ?



En tout cas, certainement pas pour la communauté juive, ni pour Israël…





© Clément Weill-Raynal *



* Journaliste à France-Télévisions. Président de l'Association des Journalistes Juifs de la Presse Française.



(Source : juifs.org )





LETTRE OUVERTE DE GUY MILLIERE A RICHARD PRASQUIER, PRESIDENT DU CRIF (08 JUIN 2008)



Monsieur le Président,


Je connais votre travail pour Yad Vashem et au service de la Fondation pour la mémoire de la Shoah. Je connais aussi vos engagements contre le racisme et l’antisémitisme et votre attachement à Israël. Je ne sais si vous vous définissez plutôt de gauche ou de droite, et cela, de toutes façons, m’intéresse infiniment peu. Ce qui m’intéresse chez un homme est l’étoffe dont il est fait, et il est évident pour moi que la vôtre est cousue d’intégrité et de courage.


J’ai, par delà vous-même, de la sympathie pour ce qu'accomplit et ce qu’entreprend le Crif, dont je lis les lettres d’information et dont je visite régulièrement le site. Le rôle qui vous incombe est celui de rassembleur ; un rôle difficile s’il en est, que vous remplissez avec une efficacité remarquable. Face aux querelles et aux divisions, rien de ce qui relève du combat contre le racisme et l’antisémitisme ne paraît vous être étranger. Je me sens naturellement proche de ces postulats dans mon combat quotidien contre ceux qui entendent relativiser la Shoah ou diaboliser Israël. Aucune de ces inquiétudes ne m’est indifférente.



Je ne suis pas Juif, M. le Président. Mon adhésion à ce qui constitue les valeurs fondamentales du judaïsme pourrait me conduire à le devenir, mais je ne suis pas croyant et je ne veux surtout pas tricher. Je suis économiquement, politiquement et philosophiquement un libéral, au sens lockéen du terme : donc un défenseur indéfectible de la liberté des êtres humains dans tous les domaines, qu’il s’agisse de la liberté de parler, d’aller et venir, de créer, d’entreprendre, de décider de leur destin, de croire ou de ne pas croire. Je me retrouve aussi dans une phrase récemment prononcée par Elie Wiesel, qui disait ceci : « D’abord vient la connaissance, de la connaissance vient l’engagement, de l’engagement découle une philosophie éthique ».


Depuis ma position de libéral, je me trouve depuis longtemps confronté à la question des valeurs fondatrices de l’idée de liberté, et celles-ci me semblent indissociables des idées de responsabilité, de transcendance et de Loi : d’où mon intérêt pour le judaïsme et pour ce qu’il porte en lui, à mes yeux, d’infiniment précieux.



Je me suis trouvé aussi confronté à la persistance du mal et de la haine, à la réalité des totalitarismes, à la monstruosité absolue du nazisme et du grand Crime commis au cœur de l’Europe, voici soixante cinq années. J’ai pris très à cœur et au sérieux la formule employée au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale : « Plus jamais ça ! ».



Je me suis ainsi rapproché du peuple juif, me suis imprégné de son histoire et en ai conçu une ligne de conduite qui influence mon existence. J’ai noué des liens intellectuels et affectifs avec Israël et les Israéliens. J’ai beaucoup écrit, des articles et des livres, en français et en anglais. J’ai donné des conférences, suis devenu membre de France-Israël, dont je fais partie désormais du comité directeur.


Souvent, M. le Président, j’ai à subir les conséquences de mon choix : des courriers d’antisémites divers débordants d’insultes, d’imprécations et de propos m’accusant d’être un « Juif honteux » ou un « Juif caché ». Quand je suis la cible d’interpellations directes, je me contente de dire que, si j’étais Juif, je serais très fier de l’être. J’ai reçu aussi des courriers et des menaces de mort très précis et explicites venant de tenants de l’islam radical.



Le Mrap m’a incriminé, à l’époque où il a mené campagne contre ce qu’il appelle le « racisme islamophobe ». Je défends le droit de critiquer l’islam radical, tout en expliquant en quoi l’islam radical n’était pas une race et en affirmant ma position sur ce point, qu’on pourrait résumer par quelques mots de mon ami Daniel Pipes : « L’islam radical est le problème, l’islam modéré est la solution ».



J’ai apporté, de toutes les façons possibles, mon soutien à des victimes d’actes antisémites, et n’ai fait là que me conduire en être humain digne de ce nom, c’est pour cela que je n’en avais, jusqu’à présent, jamais parlé, et c’est pour cela, qu’à partir de cette lettre, je n’en parlerai plus.



J’ai constaté les dégâts que causèrent les incriminations du Mrap, aussi fallacieuse furent-elles, et ma réputation en a souffert. J’ai été victime d’une discrimination professionnelle : subir une discrimination parce qu’on pense que vous êtes Juif, parce que vous refusez l’antisémitisme, parce que vous défendez Israël, parce que vous critiquez l’islam radical, parce que vous vous indignez du terrorisme, ou, parce que vous êtes libéral et que vous n’êtes, en supplément, pas anti-américain, vaut, selon moi, une inscription sur un tableau d’honneur virtuel.


Ce qui me conduit à vous écrire est une conséquence supplémentaire de ma ligne de conduite.


J’ai été contacté, voici trois ans environ, par un jeune journaliste, qui s’est présenté à moi en tant que Juif, m’assurant avoir besoin de mon aide face à l’antisémitisme dont il avait été victime, et qui m’a demandé un entretien. J’ai bien sûr accepté. Après notre conversation, je n’ai plus entendu parler de ce jeune journaliste et n’ai vu nulle part trace de notre entrevue. Un peu plus tard est paru un livre, que je considère profondément malsain, et dont le titre en soi est éloquent : OPA sur les juifs de France.



J’ai constaté que j’étais diffamé dans ce livre et associé à des positions qui n’ont jamais été les miennes. J’ai constaté que l’un des deux signataires du livre était le jeune journaliste qui avait réclamé mon aide. J’ai également remarqué que je n’étais pas le seul à être traîné dans la boue par cet individu, qui se répandait en propos ignominieux à mon sujet, à la faveur, entre autres, d’un entretien accordé à Primo Europe. Il y avait largement matière à porter plainte dans ledit article mais, dans mon orientation libérale, je ne suis, de façon générale, pas procédurier et ce qui se rapproche d’une police de la pensée me rebute.


Par ailleurs, dans le contexte qui était alors celui d’une vague d’antisémitisme en France, une plainte aurait pu être contre-productive. Si j’ai des ennemis, me disais-je, ils n’appartiennent pas à la communauté juive. Ils ne peuvent, par définition, pas appartenir à la communauté juive.



J’ai donc répondu par écrit, dans un contre-article dans lequel j’ai dit mon indignation. Je continue à trouver méprisable qu’on se prétende victime d’antisémitisme pour susciter la générosité de quelqu’un et le trahir ensuite. J’entendais toutefois m’arrêter à la réponse que j’avais rédigée. Je pensais, qu’après avoir menti sur mon compte, mais aussi sur bon nombre d’intellectuels juifs ou de membres actifs de la communauté juive française, après avoir parlé en termes très vils de votre prédécesseur, M. Roger Cukierman, après avoir accusé la communauté juive française d’être à vendre et Israël de se livrer à de sordides manœuvres pour acheter ce qui était « à vendre », cet individu se sentirait confus et tenterait de se faire oublier. Je m’étais trompé : cet individu appartient à la catégorie redoutable des gens qui n’ont aucune vergogne.


J’ai ainsi fait l’objet de deux plaintes, dont l’objet, évident, consiste à m’asphyxier financièrement, à nuire à ma réputation, et à me réduire au silence.



Faire l’objet de plaintes à objectifs sordides, émanant de quelqu’un qui a prononcé les accusations susdites vis-à-vis des Juifs de France et vis-à-vis d’Israël, sans qu’il n’y ait la moindre réaction de la part des organisations qui répondent promptement, en général, lorsqu’on accuse injustement les Juifs de France ou d’Israël, ou lorsqu’on incite publiquement à l’antisémitisme, a provoqué en moi un réel malaise.



N’aurait-il vraiment pas été possible de rappeler cet individu à un minimum de décence ? Vraiment, M. le Président du Crif, je vous le demande et dois le faire par écrit, à la connaissance de tous : dois-je considérer que mon refus de l’antisémitisme, mes écrits, mes paroles et mes actes, qui me situent indéfectiblement au côté d’Israël et des victimes de l’antisémitisme, ne sont pas dignes de la plus minime considération de la part de votre institution ? Qu’ils doivent me valoir ce que j’endure : une indifférence qui rappelle le mépris ? Me suis-je trompé d’engagement et de philosophie éthique, comme disait Elie Wiesel, bien que je sois toujours certain de me trouver du côté de la conscience.


Encore n’attends-je strictement rien de vous sur l’injustice qu’on m’inflige, sinon, précisément, de rester dans votre rôle, au dessus de ce qui divise. Mais je pose néanmoins très explicitement la question : qui est celui qui divise ? Que je cesse totalement d’écrire quoi que ce soit qui traite de l’antisémitisme et d’Israël, est-ce un objectif que vous partagez ? Suggérez-vous qu’il faudrait davantage d’OPA sur les juifs de France, davantage d’articles anti-israéliens et moins de publications comme mes livres Houdna et Survivre à Auschwitz ?


Mon problème se situe au delà de cet individu, qui pense et qui écrit en titre d’ouvrage que les Israélites de Frances sont une minorité à vendre. Celui qui se fait appeler Johann Weisz, de son vrai patronyme, Jonathan Myara, n’aurait probablement jamais pu ester à mon encontre sans l’action très diligente de quelqu’un qui se dit explicitement, et encore avec fierté, l’ami de Weisz-Myara, et qui est, en outre, un membre du comité exécutif national du Crif que vous présidez. Sans ce membre éminent du Crif, Patrick Klugman, que vous connaissez bien, tout m’incite à penser que nulle plainte n’aurait été déposée, et nulle action en justice n’aurait été ouverte contre ma personne. Quand bien même je reconnais l’existence des « droits de la défense », je me dois de vous dire que les propos tenus par Maître Patrick Klugman lors du premier procès étaient émétiques, et que je projette, à ce propos, d’avaler un traitement préventif contre la nausée, avant le second procès, qui doit se tenir le 12 juin prochain.



(Source : MENA, par Guy MILLIERE)

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ET NOUS VOUS RAPPELONS NOTRE SOIREE DEBAT DU LUNDI 30 JUIN 2008 A MARSEILLE



Sous la présidence d'honneur de Mme Simona Frankel
Consul Général d'Israël à Marseille



UPJF Marseille clôture la saison 2007/2008

et

France-Israël Alliance général Koenig



Mme Séréna Zouaghi et l’UPJF Marseille-Provence

vous invitent, dans une ambiance amicale,

à une soirée avec



Claude Barouch

Président national de l’UPJF

qui évoquera l'année écoulée et les perspectives dans une situation complexe

et

Gilles-William Goldnadel

Président de France-Israël alliance général Koenig et d'Avocats sans frontières

qui présentera et dédicacera son ouvrage :
"Conversation sur les sujets qui fâchent"
écrit avec A. Adler et Cl. Weill Raynal



Israël a 60 ans !
Pour de nouveaux succès,
ensemble, conjuguons nos talents

Diner-Débat
Le lundi 30 juin 2008 à 20 H

ESPACE DAMYEL
28 Place Amiral Muselier – 13008 Marseille



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Réservez votre soirée dès aujourd'hui !

Au 06 14 62 08 36 ou au 06 14 49 43 88
et adressez à l’Espace Damyel un chèque libellé à l’ordre de Espace Damyel

Réservation obligatoire : Places limitées

Participation aux frais : 38 € par personne



Nom, prénom : ……………………………………………………………Tel et Mail: …………………………………………………….



Nombre de personnes : x 38 € Total : ..................................................



Personnes dont vous désirez partager la table : ………………………………………………………………………………



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Le discours de Nicolas Sarkozy à la Knesset
LE MONDE | 23.06.08 | 12h43 • Mis à jour le 23.06.08 | 12h49(Page 3 sur 4)
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La France est l'amie du peuple palestinien. Elle veut lui dire aussi la vérité. Et la vérité c'est que nul ne peut espérer rétablir les droits du peuple palestinien en niant ceux du peuple israélien et en appelant à la destruction d'Israël.


La vérité, c'est qu'il faut que ce conflit sans fin s'arrête, que cette violence cesse, que cette haine qui dresse les peuples les uns contre les autres s'éteigne.



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Il le faut, parce que les seuls gagnants de cet affrontement sont le fanatisme, le fondamentalisme, le racisme et l'antisémitisme.


Il le faut parce qu'il y a eu trop de souffrances, trop de douleurs. Parce que Juifs et Musulmans, Israéliens et Palestiniens, tous partagent la même souffrance et la même douleur pour vos enfants.


Nous savons tous qu'il ne peut y avoir d'issue que dans la compréhension et dans le respect de l'autre. Nous savons tous que l'avenir, votre avenir et celui de vos voisins, ne peut se construire que sur le pardon et non sur la vengeance.


Je suis le représentant d'un pays qui a dû pardonner à ses voisins, qui a dû se réconcilier avec ses voisins.


Comme tous les peuples, le peuple israélien a le droit de vivre en sécurité dans des frontières reconnues et garanties. Comme tous les peuples, le peuple palestinien a le droit d'avoir un Etat et d'y exercer sa souveraineté.


Comme tous les peuples, le peuple israëlien et le peuple palestinien vivront en paix le jour où chacun aura le sentiment que justice lui est rendue et où leurs rapports seront fondés sur le droit et non plus sur la force.

Sans doute, cela demande-t-il de grands efforts à accomplir de part et d'autre. Car il ne peut y avoir de paix sous la menace du terrorisme. Il ne peut y avoir de reconnaissance mutuelle quand des roquettes tombent tous les jours sur des victimes innocentes.

Il ne peut y avoir de paix sans l'arrêt total et immédiat de la colonisation. Une proposition existe, soutenue par de nombreux membres de votre Knesset, pour l'adoption d'une loi qui inciterait au départ les colons de Cisjordanie, moyennant compensation et relogement en Israël. Oui, il faut créer le mouvement !

Il ne peut y avoir de paix si les Palestiniens ne combattent pas eux-mêmes le terrorisme. Mais pas de paix non plus si les Palestiniens sont empêchés de circuler, et tout simplement de vivre sur leur territoire.

Il ne peut y avoir de paix sans que soit résolu le problème des réfugiés palestiniens dans le respect de l'identité d'Israël. Il ne peut y avoir de paix sans la reconnaissance de Jérusalem comme capitale de deux Etats et la garantie de la liberté d'accès aux Lieux Saints pour toutes les religions.


Vous êtes condamnés à vivre côte et côte.

Beaucoup de ces efforts, je le sais, seront difficiles et douloureux, moins douloureux malgré tout que le sang versé dans un affrontement sans fin.


Depuis 60 ans, des hommes et des femmes de bonne volonté comme votre Président, ont essayé de trouver le chemin de la paix et certains, comme Itzhak Rabin, l'ont payé de leur vie. Chacune de leurs initiatives, chacun de leurs gestes a permis de progresser.

La paix est faite avec l'Egypte, avec la Jordanie. Israël s'est retirée du Sinaï, du Liban et de Gaza. Il n'y a pas de geste inutile en faveur de la paix, et peut-être sommes-nous tout près du but puisque désormais, de nouveau, tout le monde se parle.


Et puisque la violence semble être suspendue, depuis quelques jours, à Gaza, je veux exprimer l'espoir de la libération, le plus vite possible du soldat Gilad Shalit, retenu en otage depuis près de deux ans, comme tous les prisonniers.


Je vous demande de nous faire confiance car nous voulons vous aider.

La France que tant de souvenirs lient à cette région du monde, la France qui aime et qui respecte tous les peuples du Moyen-Orient, la France veut apporter sa contribution à la paix. Elle est prête à organiser sur son sol tous les pourparlers qui pourraient y conduire, qu'il s'agisse de la négociation israélo-palestinienne, du dialogue syro-israélien ou des discussions qui devront reprendre, un jour prochain je l'espère, entre Israël et le Liban.

Sur ces trois volets du processus de paix, la France est prête à apporter sa garantie, prête à mobiliser sa diplomatie, ses ressources, ses soldats comme elle le fait déjà, avec d'autres partenaires européens, au Sud Liban. C'est dans cet esprit qu'elle exercera à partir du 1er juillet la Présidence de l'Union européenne, qu'elle travaillera au rehaussement des relations entre l'Union et Israël et participera au Quartet.


Je ne suis pas venu ici vous donner des leçons. C'est aux dirigeants du peuple d'Israël et à ceux du peuple palestinien qu'il appartient de faire la paix. Mais vous, les partenaires de la paix, vous devez savoir que vous pouvez compter sur l'Europe pour vous aider à aller vers un accord final, puis pour le mettre en œuvre.


Sécurité pour les deux Etats, compensation et relogement des réfugiés, appui à la construction d'un Etat de droit en Palestine, soutien économique et financier général à la paix et aux projets de développement, comme nous avions déjà commencé à le faire lors de la Conférence de Paris : à tous ces titres, l'Europe peut apporter une contribution décisive, vous aider, si vous le souhaitez, à faire ensemble preuve d'audace, de courage et d'imagination.

C'est dans cet esprit, aussi, que la France fera tout ce qui est dans son pouvoir pour faire aboutir le projet d'Union pour la Méditerranée qu'elle a proposé à tous les peuples de l'Europe et de la Méditerranée. L'enjeu est capital puisqu'il s'agit d'offrir un destin partagé à tous ces peuples.


Le 13 juillet prochain, le Sommet de Paris pour la Méditerranée donnera peut-être l'espoir que ce qui nous sépare finira par devenir un jour moins fort que ce qui nous rassemble


Israël, comme l'Autorité palestinienne, comme le Liban, comme la Syrie y trouveront leur place aux côtés de l'Egypte, de la Jordanie et de tous les pays du Maghreb arabe. Alors, peut-être, pourrons-nous espérer qu'un jour les enfants de la Méditerranée cesseront de se haïr et de vouloir dès la naissance venger les malheurs de leurs pères.


Le discours de Nicolas Sarkozy à la Knesset
LE MONDE | 23.06.08 | 12h43 • Mis à jour le 23.06.08 | 12h49(Page 2 sur 4)
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Parce que le destin de chaque Juif est lié au destin de tous les Juifs.


Parce que le fait qu'il y ait un Etat juif dans le monde dont la réussite soit aussi éclatante est pour chacun d'eux une source de dignité et de fierté.


Parce que chacun éprouve au fond de lui le sentiment que l'Etat d'Israël est le moyen par lequel le peuple juif peut de nouveau devenir acteur de sa propre histoire au lieu de la subir.



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Parce qu'en Israël le judaïsme ne se définit pas par rapport à l'antisémitisme.


Parce que pour chacun c'est le foyer où il sait qu'il pourrait se réfugier si par malheur un jour il n'avait plus nulle part où aller.

Parce que pour tous il est le seul endroit au monde où il est sûr que l'on n'obligera jamais les Juifs à porter une étoile jaune, où l'on n'interdira pas aux Juifs de prendre l'autobus, de fréquenter les cinémas et les théâtres, d'occuper certains emplois, qu'on ne les obligera pas à habiter des quartiers pour les Juifs, à n'aller que dans des restaurants, des magasins, des écoles pour les Juifs.


L'Etat d'Israël est une réponse à l'interrogation angoissée que la petite Anne Franck a noté dans son journal : "j'ai espéré que ce pays deviendrait ma patrie, à moi l'apatride ; je l'espère encore".

C'est une réponse à la prière de Rutka, la petite juive polonaise : "je voudrais attacher des ailes à mes épaules pour m'élever très haut (…) m'envoler vers un endroit où il n'y aurait pas de ghetto".

L'Etat d'Israël appartient aussi à tous les hommes.

Parce que les valeurs qui le fondent sont universelles. Ces valeurs sont des valeurs de justice et de droit.


L'Etat d'Israël est une réponse à l'injustice que le peuple juif a subie si longtemps. Et cette injustice est un défi lancé à la conscience universelle.


Il n'y a aucun autre Etat dans le monde qui se soit construit sur autant de douleurs et sur autant d'espérance.

Il n'y a aucun autre Etat dans le monde dont l'existence même fut dès le départ à ce point liée à l'affirmation d'un idéal de justice et d'une volonté de vivre en paix.


Il n'y a aucun autre Etat dans le monde qui lors de sa naissance suscita autant d'espoir de la part de tous ceux qui n'avaient jamais cessé d'opposer les forces de l'esprit à la barbarie.

On ne peut pas penser à Israël sans penser à l'histoire du peuple juif. On ne peut pas penser à Israël sans se souvenir des pogroms, des wagons plombés, des chambres à gaz.


On ne peut pas penser à Israël sans penser au Capitaine Dreyfus devant ses juges, aux femmes qui mourraient du typhus dans les camps de la mort, à tous les enfants martyrs de Yad Vashem.


Mais l'histoire du peuple juif n'est pas seulement celle de ses malheurs. Il ne s'est pas contenté de subir. Il a constamment opposé à tous ceux qui voulaient l'anéantir, la force de son caractère, la puissance de sa pensée, la profondeur de sa culture, la vitalité de sa foi.


Il n'a pas laissé au monde que le souvenir de sa souffrance, il lui a donné aussi un trésor d'humanité et de savoir.


Où en serait la sagesse du monde sans les prophètes d'Israël ?

Où en seraient la philosophie, la physique, la littérature, l'économie, sans les penseurs, les savants, les artistes, les entrepreneurs juifs du monde entier qui ont œuvré à toutes les époques au sein de toutes les nations, de toutes les cultures, de toutes les civilisations ?


Où en serait le monde sans Spinoza, sans Freud, sans Einstein ?


Israël est un pays où chacun vient greffer sur le tronc commun sa propre langue, sa propre culture, sa propre sensibilité, sa propre histoire, où chacun vient donner le meilleur de lui-même pour le bien de tous.

En 60 ans ce que vous avez accompli est prodigieux. C'est dans la diversité, la vitalité, l'ouverture de la pensée, la force de création propre au judaïsme, que se trouve le secret de votre réussite d'Israël.


Le judaïsme c'est l'esprit prophétique qui ouvre l'avenir, qui appelle le progrès, qui réclame la justice.


Au milieu des difficultés de tous ordres, les fondateurs de l'Etat d'Israël se sont battus avec toute la force de leur cœur et de leurs bras pour qu'il survive. Le peuple français s'est rangé dès votre naissance à vos côtés, comme il sera toujours aux côtés de l'Etat d'Israël quand son existence sera menacée.

On en peut pas accepter que quiconque dise "il faut rayer de la carte Israël".


Aujourd'hui, et de plus en plus, cette menace a pris la forme du terrorisme. Aucun peuple ne peut vivre sous la menace du terrorisme. Le terrorisme ne s'explique pas. Le terrorisme ne se justifie pas. Le terrorisme se combat !


La France est pleinement engagée dans la lutte contre le terrorisme aux côtés de ses alliés et de ses amis. Elle sait que ce qui est en jeu, ce sont nos valeurs, notre civilisation.

Oui, la France est l'amie d'Israël et elle sera toujours à ses côtés lorsque sa sécurité et son existence seront menacées. Je ne transigerai jamais avec cela.

Et ceux qui appellent de manière scandaleuse à la destruction d'Israël trouveront toujours la France face à eux pour leur barrer la route.

Pour que les choses soient claires et qu'il n'y ait pas d'ambiguïté, je veux dire que le programme nucléaire de l'Iran appelle une réaction d'une extrême fermeté de toute la communauté internationale. Israël n'est pas seul !


La France est déterminée à poursuivre avec ses partenaires une politique alliant des sanctions de plus en plus dures à l'ouverture, si Téhéran faisait le choix de respecter ses obligations internationales. Mais je le dis avec force : un Iran doté de l'arme nucléaire est inacceptable pour la France !

La France ne transigera jamais avec la sécurité d'Israël. Mais on doit la vérité à ses amis. La vérité c'est que la sécurité d'Israël ne sera véritablement assurée que lorsqu'à ses côtés, on verra enfin un Etat palestinien indépendant, moderne, démocratique et viable.

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Le discours de Nicolas Sarkozy à la Knesset
LE MONDE | 23.06.08 | 12h43 • Mis à jour le 23.06.08 | 12h49(Page 3 sur 4)
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La France est l'amie du peuple palestinien. Elle veut lui dire aussi la vérité. Et la vérité c'est que nul ne peut espérer rétablir les droits du peuple palestinien en niant ceux du peuple israélien et en appelant à la destruction d'Israël.


La vérité, c'est qu'il faut que ce conflit sans fin s'arrête, que cette violence cesse, que cette haine qui dresse les peuples les uns contre les autres s'éteigne.



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Il le faut, parce que les seuls gagnants de cet affrontement sont le fanatisme, le fondamentalisme, le racisme et l'antisémitisme.


Il le faut parce qu'il y a eu trop de souffrances, trop de douleurs. Parce que Juifs et Musulmans, Israéliens et Palestiniens, tous partagent la même souffrance et la même douleur pour vos enfants.


Nous savons tous qu'il ne peut y avoir d'issue que dans la compréhension et dans le respect de l'autre. Nous savons tous que l'avenir, votre avenir et celui de vos voisins, ne peut se construire que sur le pardon et non sur la vengeance.


Je suis le représentant d'un pays qui a dû pardonner à ses voisins, qui a dû se réconcilier avec ses voisins.


Comme tous les peuples, le peuple israélien a le droit de vivre en sécurité dans des frontières reconnues et garanties. Comme tous les peuples, le peuple palestinien a le droit d'avoir un Etat et d'y exercer sa souveraineté.


Comme tous les peuples, le peuple israëlien et le peuple palestinien vivront en paix le jour où chacun aura le sentiment que justice lui est rendue et où leurs rapports seront fondés sur le droit et non plus sur la force.

Sans doute, cela demande-t-il de grands efforts à accomplir de part et d'autre. Car il ne peut y avoir de paix sous la menace du terrorisme. Il ne peut y avoir de reconnaissance mutuelle quand des roquettes tombent tous les jours sur des victimes innocentes.

Il ne peut y avoir de paix sans l'arrêt total et immédiat de la colonisation. Une proposition existe, soutenue par de nombreux membres de votre Knesset, pour l'adoption d'une loi qui inciterait au départ les colons de Cisjordanie, moyennant compensation et relogement en Israël. Oui, il faut créer le mouvement !

Il ne peut y avoir de paix si les Palestiniens ne combattent pas eux-mêmes le terrorisme. Mais pas de paix non plus si les Palestiniens sont empêchés de circuler, et tout simplement de vivre sur leur territoire.

Il ne peut y avoir de paix sans que soit résolu le problème des réfugiés palestiniens dans le respect de l'identité d'Israël. Il ne peut y avoir de paix sans la reconnaissance de Jérusalem comme capitale de deux Etats et la garantie de la liberté d'accès aux Lieux Saints pour toutes les religions.


Vous êtes condamnés à vivre côte et côte.

Beaucoup de ces efforts, je le sais, seront difficiles et douloureux, moins douloureux malgré tout que le sang versé dans un affrontement sans fin.


Depuis 60 ans, des hommes et des femmes de bonne volonté comme votre Président, ont essayé de trouver le chemin de la paix et certains, comme Itzhak Rabin, l'ont payé de leur vie. Chacune de leurs initiatives, chacun de leurs gestes a permis de progresser.

La paix est faite avec l'Egypte, avec la Jordanie. Israël s'est retirée du Sinaï, du Liban et de Gaza. Il n'y a pas de geste inutile en faveur de la paix, et peut-être sommes-nous tout près du but puisque désormais, de nouveau, tout le monde se parle.


Et puisque la violence semble être suspendue, depuis quelques jours, à Gaza, je veux exprimer l'espoir de la libération, le plus vite possible du soldat Gilad Shalit, retenu en otage depuis près de deux ans, comme tous les prisonniers.


Je vous demande de nous faire confiance car nous voulons vous aider.

La France que tant de souvenirs lient à cette région du monde, la France qui aime et qui respecte tous les peuples du Moyen-Orient, la France veut apporter sa contribution à la paix. Elle est prête à organiser sur son sol tous les pourparlers qui pourraient y conduire, qu'il s'agisse de la négociation israélo-palestinienne, du dialogue syro-israélien ou des discussions qui devront reprendre, un jour prochain je l'espère, entre Israël et le Liban.

Sur ces trois volets du processus de paix, la France est prête à apporter sa garantie, prête à mobiliser sa diplomatie, ses ressources, ses soldats comme elle le fait déjà, avec d'autres partenaires européens, au Sud Liban. C'est dans cet esprit qu'elle exercera à partir du 1er juillet la Présidence de l'Union européenne, qu'elle travaillera au rehaussement des relations entre l'Union et Israël et participera au Quartet.


Je ne suis pas venu ici vous donner des leçons. C'est aux dirigeants du peuple d'Israël et à ceux du peuple palestinien qu'il appartient de faire la paix. Mais vous, les partenaires de la paix, vous devez savoir que vous pouvez compter sur l'Europe pour vous aider à aller vers un accord final, puis pour le mettre en œuvre.


Sécurité pour les deux Etats, compensation et relogement des réfugiés, appui à la construction d'un Etat de droit en Palestine, soutien économique et financier général à la paix et aux projets de développement, comme nous avions déjà commencé à le faire lors de la Conférence de Paris : à tous ces titres, l'Europe peut apporter une contribution décisive, vous aider, si vous le souhaitez, à faire ensemble preuve d'audace, de courage et d'imagination.

C'est dans cet esprit, aussi, que la France fera tout ce qui est dans son pouvoir pour faire aboutir le projet d'Union pour la Méditerranée qu'elle a proposé à tous les peuples de l'Europe et de la Méditerranée. L'enjeu est capital puisqu'il s'agit d'offrir un destin partagé à tous ces peuples.


Le 13 juillet prochain, le Sommet de Paris pour la Méditerranée donnera peut-être l'espoir que ce qui nous sépare finira par devenir un jour moins fort que ce qui nous rassemble


Israël, comme l'Autorité palestinienne, comme le Liban, comme la Syrie y trouveront leur place aux côtés de l'Egypte, de la Jordanie et de tous les pays du Maghreb arabe. Alors, peut-être, pourrons-nous espérer qu'un jour les enfants de la Méditerranée cesseront de se haïr et de vouloir dès la naissance venger les malheurs de leurs pères.


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C'est dans cet esprit aussi que la France soutiendra de toutes ses forces les grands projets de développement économique régional chers au Président Shimon Péres. Oui, nous avons besoin de la "Vallée de la Paix" !


Au Moyen-Orient se mélangent et s'affrontent depuis des millénaires des peuples qui ont donné à l'humanité tout entière ce qu'il y a de plus élevé dans la pensée, de plus beau dans la religion, de plus important dans le savoir. Tous dans leurs prières parlent d'amour, de justice et de paix. Tous aiment la vie. Tous sont les enfants d'Abraham. Tous ont la Bible en partage.



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Ayant bu à la même source, ayant partagé si souvent la même histoire, ils ont tout pour se comprendre et s'entendre.


Et cette terre pour laquelle ils se battent avec tant de désespoir, cette terre qui les a vus naître, cette terre où reposent leurs morts, cette terre dans laquelle s'inscrit le souvenir de leurs souffrances et de leurs joies qui se ressemblent tant, cette terre dont on pressent, en regardant ce qui a été accompli ici, en Israël, ce qu'elle pourrait donner à force d'intelligence, de travail et de courage, cette terre qui pourrait devenir un paradis pour tous et grâce à laquelle la misère pourrait être vaincue si elle n'était si souvent ruinée par la guerre, cette terre qui pourrait être si féconde si tous la travaillaient ensemble au lieu de verser sur elle le sang des innocents, cette terre devrait unir les peuples au lieu de les opposer.

En allant au fond d'eux-mêmes, en s'interrogeant sur leur histoire, leurs croyances, leurs valeurs, en regardant ce monument qui va être construit à Jérusalem par deux artistes français, ce livre de la paix pour les peuples du Livre, dans la ville du Livre, un jour prochain, j'en suis sûr, les femmes et les hommes de cette terre magnifique trouveront plus de raisons de se parler pour faire la paix que de se haïr pour continuer à s'affronter.

Juifs, chrétiens ou musulmans, ils se rappelleront la parole du Prophète Isaïe : "Je ferai de Jérusalem mon allégresse. Et de mon peuple ma joie. On n'y entendra plus le bruit des pleurs et le bruit des cris. Ils bâtiront des maisons et les habiteront. Ils planteront des vignes et en mangeront les fruits. Ils ne travailleront plus en vain et ils n'auront plus des enfants pour les voir périr."

Je veux vous le dire du fond du cœur : quand on est fort on doit tendre la main. Quand on a fait le chemin que vous avez fait depuis 60 ans, on doit être les triomphateurs de la paix, on doit montrer le chemin.

La France ne vous abandonnera pas sur ce chemin.

Vive l'amitié franco-israélienne qui est une profonde et sincère amitié ! Vive la paix pour Israël et pour la Palestine qui est une nécessité pour la paix du monde !
Nicolas Sarkozy à la Knesset : "Israël n'est pas seul!"
LE MONDE | 23.06.08 | 12h43 • Mis à jour le 23.06.08 | 14h35 Classer E-mail Imprimer Partager

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Jérusalem, envoyés spéciaux

Un long et vibrant hommage à Israël et à son histoire, puis un plaidoyer pour un rôle accru de l'Europe et de la France dans le processus de paix au Proche-Orient : telles sont les composantes du discours prononcé devant la Knesset Nicolas Sarkozy, lundi 23 juin, au deuxième jour de sa visite d'Etat en Israël, marquée par de nombreuses déclarations d'amitié.

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Premier discours d'un président français devant le Parlement israélien depuis la visite de François Mitterrand en 1982, cette allocution intervient au moment où la France prend, le 1erjuillet, la présidence de l'Union européenne (UE) et figurera, à ce titre, au sein du Quartet (Etats-Unis, Russie, ONU, UE).

M. Sarkozy qualifie Israël d'"une des plus authentiques démocraties du monde" et assure que "le peuple français sera toujours [à ses côtés] quand son existence sera menacée". Face à l'Iran, "Israël n'est pas seul!", souligne-t-il.

"La France, qui aime et qui respecte tous les peuples du Moyen-Orient, veut apporter sa contribution à la paix", annonce le chef de l'Etat. "Elle est prête à organiser sur son sol tous les pourparlers qui pourraient y conduire, qu'il s'agisse de la négociation israélo-palestinienne, du dialogue syro-israélien ou des discussions qui devront reprendre, un jour prochain je l'espère, entre Israël et le Liban."


"Sur ces trois volets du processus de paix, la France est prête à apporter sa garantie, prête à mobiliser sa diplomatie, ses ressources, ses soldatsn comme elle le fait déjà, avec d'autres partenaires européens, au Sud-Liban", propose M. Sarkozy.

A des endroits différents du discours, il décrit la France comme l'"amie" d'Israël, puis l'"amie" des Palestiniens.

A chacun, il délivre un message. "La sécurité d'Israël ne sera véritablement assurée que lorsque, à ses côtés, on verra enfin un Etat palestinien indépendant, moderne, démocratique et viable", affirme-t-il. "Il ne peut y avoir de paix", poursuit M. Sarkozy, sans "un arrêt total et immédiat de la colonisation", sans "la reconnaissance de Jérusalem comme capitale de deux Etats".


"DÉSORMAIS, DE NOUVEAU, TOUT LE MONDE SE PARLE"


Les Palestiniens doivent de leur côté "combattre le terrorisme". "Nul ne peut espérer rétablir les droits du peuple palestinien en niant ceux du peuple israélien et en appelant à la destruction d'Israël", observe M. Sarkozy, qui considère que "le problème des réfugiés palestiniens" doit être résolu "dans le respect de l'identité et de la vocation d'Israël".

Le président français évoque la trêve à Gaza, les contacts indirects noués entre Israël et la Syrie, et la conférence d'Annapolis de novembre 2007, "qui a relancé une dynamique de paix". "Les efforts seront difficiles et douloureux", commente-t-il, mais "peut-être sommes-nous tout près du but puisque désormais, de nouveau, tout le monde se parle". L'Europe "peut apporter une contribution décisive".

Attentif à l'un des objectifs de la diplomatie israélienne, M. Sarkozy assure que, lors de sa présidence de l'UE, la France "travaillera au rehaussement des relations entre l'Union et Israël". Le 16 juin, les Vingt-Sept ont décidé de commencer à négocier avec l'Etat juif un partenariat renforcé, en le liant – mais sans le conditionner explicitement – à des avancées dans le processus de paix.

M. Sarkozy s'attache par ailleurs à mettre en valeur le projet de l'Union pour la Méditerranée, qui doit être lancé le 13 juillet lors d'un sommet à Paris : "Israël, comme l'Autorité palestinienne, comme le Liban, comme la Syrie, y trouveront leur place aux côtés de l'Egypte, de la Jordanie et de tous les pays du Maghreb arabe". Dimanche, en l'accueillant à l'aéroport Ben Gourion, le président israélien, Shimon Pérès, a qualifié M.Sarkozy d'"ami intime d'Israël".

A l'issue d'un dîner de travail avec le premier ministre, Ehoud Olmert, on expliquait, dans l'entourage du président français, que "le pari de Nicolas Sarkozy, c'est de voir le rôle de l'Europe s'accroître pas à pas", et que l'effacement relatif, au Proche-Orient, de l'administration Bush en fin de mandat fait qu'"un espace s'est ouvert à qui souhaite s'y placer".










Les Palestiniens déçus que M. Sarkozy ne visite ni Jérusalem-Est ni Ramallah
LE MONDE | 23.06.08 | 12h43 • Mis à jour le 23.06.08 | 12h48 Classer E-mail Imprimer Partager

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Jérusalem, correspondant

Les Palestiniens ont le sentiment d'être les laissés-pour-compte du voyage de Nicolas Sarkozy en Israël. A peine quatre heures sur un programme de 45 heures, "c'est le service minimum", estime un conseiller de la présidence de l'Autorité palestinienne.

Les Palestiniens ne se sont pourtant pas formalisés que le président français ne fasse pas le déplacement à Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne. La visite à Bethléem, mardi 24 juin, permettra à M. Sarkozy de mieux se rendre compte de la façon dont cette ville, plus proche de Jérusalem, a été coupée de sa grande sœur par un mur de huit mètres de haut qui l'enferme dans un vase clos où elle ne cesse de dépérir. C'est sans doute pourquoi la France a décidé de créer un parc industriel de sept hectares pour tenter de redonner vie à cette cité qui se vide de sa population.


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A l'occasion de ce déplacement, une rencontre et un déjeuner auront lieu avec Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne. Et M. Sarkozy devait aussi s'entretenir, lundi, avec des personnalités politiques et des hommes d'affaires palestiniens au consulat général de Jérusalem, instance représentant la France dans les territoires palestiniens occupés mais située en territoire israélien.

Les Palestiniens ont cependant été un peu déçus que ce soit Michèle Alliot-Marie, la ministre française de l'intérieur, qui soit déléguée à Ramallah. Et ils auraient apprécié une visite de la vieille ville de Jérusalem et de l'esplanade des Mosquées par le président français.

"Comment peut-on venir à Jérusalem sans se rendre dans ce qui est son cœur ?", s'indigne un habitant, qui rappelle que Jacques Chirac l'avait fait en 1996. Tout le monde se souvient qu'irrité par le comportement des services de sécurité israéliens M.Chirac avait menacé de reprendre l'avion.

FRICTIONS DIPLOMATIQUES


Afin d'éviter un nouvel incident diplomatique, une éventuelle visite de M. Sarkozy a été annulée, au grand dam des Palestiniens qui estiment qu'ainsi le président français aurait montré que Jérusalem-Est est une entité à part, quelque chose de "symbolique". Prévu au départ, cet itinéraire a donné lieu à de multiples controverses entre le consulat général de Jérusalem et l'ambassade de France à Tel-Aviv.


Ce ne furent pas les seules pour ce voyage où il a fallu arbitrer entre les sensibilités divergentes des deux représentations diplomatiques françaises. Ces frictions illustrent parfaitement la nature des choix qui ont été faits lors de ce voyage dont le programme a sans cesse été modifié au gré des sensibilités et des irritations des uns et des autres.

Les Palestiniens attendent néanmoins beaucoup du discours de Nicolas Sarkozy devant la Knesset. Ils avaient mal digéré d'avoir été tenus pour quantité négligeable par la chancelière allemande, Angela Merkel, et surtout par le président américain, George Bush. Ils souhaitent surtout que les belles paroles ne restent pas que des paroles. Lors d'un discours à Constantine (Algérie) en décembre 2007, M.Sarkozy avait lancé "un appel au peuple d'Israël pour qu'il n'inflige pas au peuple palestinien la même injustice que celle qu'il a lui-même subie pendant tant de siècles".



Michel Bôle-Richard Classer
Plusieurs centaines de personnes se sont réunies dimanche après-midi dans une ambiance tendue, rue Petit dans le 19e arrondissement à Paris, à quelques mètres de l'endroit où un jeune juif a été violemment agressé samedi soir. Le rassemblement, qui devait être un moment de recueillement pour le jeune Rudi, toujours hospitalisé dans un état grave, s'est vite transformé en vifs échanges entre membres des différentes communautés. Les journalistes, photographes et cameramen ont également été pris à partie.

"Nous sommes ici pour soutenir Rudi !" a lancé un membre de la communauté juive avant de demander une minute de silence sans pouvoir l'obtenir. Des prières ont toutefois été prononcées alors que plusieurs personnes réclamaient justice en hurlant : "On a prié hier, aujourd'hui c'est fini !"

Jean-Jacques Giannesini, conseiller UMP de Paris, est venu rappeler qu'il avait réclamé huit jours auparavant des renforts de police. "Le problème de fond est le trafic de drogue et des voyous qui, ne sachant que faire le samedi après-midi, s'attaquent aux jeunes juifs qui font shabbat", a-t-il expliqué. Dominique Sopo, président de SOS Racisme, était également venu dénoncer "un acte extrêmement grave". En début de soirée, la tension était toujours palpable malgré une forte présence policière dans le quartier.

Cinq mineurs placés en garde à vue

Le jeune adolescent juif, blessé grièvement, bénéficiait lundi matin d'un "pronostic meilleur" mais se trouvait toujours placé sous "coma artificiel", a assuré Sammy Ghozlan, président du Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme. L'agression contre le jeune homme s'est déroulée samedi vers 20 heures, et cinq mineurs ont été placés en garde à vue.

Alors que les associations juives dénoncent une agression à caractère antisémite, ce que la préfecture de police n'a pas confirmé dans l'immédiat, la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a fait part dimanche de "sa profonde émotion à la suite de la violente agression dont a été victime un jeune homme de 17 ans, de confession israélite, samedi soir dans le 19e arrondissement de la capitale". Le président Nicolas Sarkozy, qui devait peu après entamer sa visite d'État en Israël, a exprimé sa "profonde indignation" et a "assuré la victime et sa famille de son soutien", soulignant "sa totale détermination à combattre toutes les formes de racisme et d'antisémitisme".

UEJF : "Le caractère antisémite de cette agression ne fait pas de doute"

Pour Raphaël Haddad, président de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), "le caractère antisémite de cette agression ne fait pas de doute". Le jeune homme portait une kippa, dans ce quartier où vivent de nombreux membres de la communauté juive. Toujours selon lui, il "souffre de plusieurs côtes cassées, de fractures au crâne et se trouve en ce moment en réanimation". L'UEJF se dit par ailleurs ''très préoccupée'' par les bagarres à répétition ces dernières semaines entre bandes organisées, notamment au parc des Buttes-Chaumont.
Il est toujours à l'hôpital, mais son pronostic est "meilleur" ce lundi matin. Il devrait être réveillé "aujourd'hui ou demain."

Samedi, peu après 19h, Rudy a été passé à tabac rue Petit, dans le 19ème arrondissement de Paris.

Agression antisémite? Pour le père de la victime, ça ne fait pas de doute.

Jusqu'ici, on savait que Rudy, 17 ans, agressé samedi dans le 19è, à Paris, était un lycéen vivant à Pantin. Les informations du Figaro ont été confirmées par la police: ce jeune juif orthodoxe est connu des services de police.

Pourquoi?
Le 9 décembre 2007, avec 3 amis, il avait été placé en garde à vue après des "incidents à caractère intercommunautaire" avec un autre groupe de jeunes d'origine maghrébine. C'était à Bercy, en marge d'une manifestation pour la Hanouka, la grande fête juive de fin d'année.

Tous les 4 détenaient des poings américains et "autres projectiles de défense". Ils n'avaient toutefois pas été écroués.

Où ça en est?
Une procédure judiciaire avait été ouverte pour ces faits. Elle est "toujours en cours" selon la police.

Quoi d'autre?
Le jeune homme serait proche de la Ligue de défense juive et du Betar (mouvement sioniste révisionniste, selon Wikipédia), poursuit Le Figaro, tout en ajoutant que ces deux mouvements s'en défendent.

Où en est l'enquête?
Pour l'instant, la police judiciaire de Paris ne tire aucune conclusion et estime que le contexte de l'agression reste "très flou." Les enquêteurs travaillent actuellement sur les bagarrres entre bandes de jeunes noirs et bandes de jeunes juifs qui ont précédé l'agression de Rudy samedi après-midi.

Et les 5 mineurs gardés à vue?
Ils ont été présentés à un des deux témoins directs de l'agression, mais ce dernier ne les a pas reconnu. Leur garde à vue a toutefois été prolongée, car ils auraient participé aux bagarres de l'après-midi, selon RTL.

Selon certains de ses camarades, Rudy, en juif pratiquant, ne portait sur lui aucun objet, ni téléphone portable, ni argent. Ce qui peut exclure le mobile crapuleux de l'agression.

(sources: Le Figaro, RTL, AFP, Wikipédia)
La LCR dénonce une "scandaleuse agression"
La Ligue communiste révolutionnaire a condamné aujourd'hui (lundi) la "scandaleuse agression" dont a été victime samedi à Paris un jeune juif : une "attaque" qui a un "relent d'antisémitisme". "La LCR dénonce fermement l'agression dont a été victime Rudy, le jeune juif, dans le XIXe arrondissement", affirme l'organisation d'Olivier Besancenot. "Quelles que soient les origines de cette agression, cette attaque a un relent d'antisémitisme aussi révoltant que les relents racistes qui accompagnent les agressions contre les immigrés", ajoute la LCR. "Toutes les formes de racisme, de xénophobie et d'antisémitisme sont intolérables" et "seul le dialogue entre jeunes de toutes origines permettra de résoudre cette détestable situation qui nourrit la violence".
Le Crif dénonce un "acte antisémite"
22 juin 2008

Ariel Goldmann, vice-président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), a affirmé que l’agression d’un jeune homme, hier soir dans le 19e arrondissement de Paris, était "un acte antisémite.


"Le jeune homme de 17 ans qui a été sauvagement agressé cette nuit et qui est actuellement dans le coma, portait une kippa et il n’y a aucun doute qu’il s’agit d’un acte antisémite", a déclaré Ariel Goldmann, vice-président du Crif joint par téléphone. "Je demande aux autorités de tout mettre en oeuvre pour arrêter les coupables", a-t-il ajouté.

L’agression s’est produite vers 20 heures dans le 19e arrondissement et cinq mineurs ont été placés en garde à vue.

Selon le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA), le jeune homme "a été agressé à coups de barre de fer" par un groupe de "6 ou 7" jeunes.


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L’agression d’un jeune juif à Paris soulève l’indignation
22 juin 2008 - LEMONDE.FR avec Reuters et AFP

La violente agression d’un jeune homme de 17 ans, samedi 21 juin au soir, à Paris a suscité l’indignation des associations de la communauté juive, de l’Elysée et du gouvernement. Selon une source policière, l’adolescent qui marchait rue Petit a croisé le chemin d’un groupe d’une trentaine de jeunes et il a été pris à partie par plusieurs d’entre eux et frappé violemment.


Les associations confessionnelles juives parlent de l’usage de barres de fer, ce qui n’a pas été confirmé officiellement dans l’immédiat. Le jeune homme aurait été trouvé "gisant sur le sol".

Le jeune homme aurait été identifié comme juif, parce qu’il portait une kippa, selon son père, interrogé sur RTL. L’adolescent souffre de plusieurs côtes cassées, de fractures au crâne et a été hospitalisé en réanimation à l’hôptal Cochin. Le jeune homme était dimanche vers midi dans un "état stationnaire" avec "un pronostic réservé", a déclaré à l’AFP l’Assistance-publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Son père a expliqué sur RTL qu’on lui avait annnoncé que son état pourrait s’améliorer prochainement.

NICOLAS SARKOZY "INDIGNÉ"

Des associations de la communauté juives se dont déclarées certaines du mobile antisémite de l’agression. Son père est allé prudemment dans le sens de cette version. "Je pense que oui, à 90 %, mais ce sera à voir avec l’enquête, je ne sais pas exactement, parce que je répète ce qu’on me dit", a-t-il dit.

Nicolas Sarkozy, qui arrive dimanche soir en Israël pour une visite officielle, a fait part dans un communiqué de sa "profonde indignation", assuré "la victime et sa famille de son soutien" et renouvelé "sa totale détermination à combattre toutes les formes de racisme et d’antisémitisme". Sans confirmer explicitement l’hypothèse d’un acte antisémite, le ministère de l’intérieur a fait part de sa "profonde émotion".

L’UEJF et le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA),"le caractère antisémite de cette agression ne fait aucun doute". Selon Haïm Musicant, directeur général du Crif, qui a eu un contact avec les parents du jeune homme, il s’agit d’"une famille pratiquante et traditionaliste". M. Musicant, "effaré par cette agression antisémite qui a eu lieu en plein jour, en plein Paris", a fait remarquer que ce quartier du 19e était "un quartier difficile qui a été l’objet de plusieurs incidents allant des insultes à des agressions".
Sarkozy comme chez lui en Israël
Reuters
Très populaire en Israël, Nicolas Sarkozy devrait profiter de deux jours de visite d’Etat pour confirmer la nouvelle politique de Paris au Proche-Orient. Et plaider pour son projet d’Union pour la Méditerranée.
CHRISTOPHE AYAD et ANTOINE GUIRAL
QUOTIDIEN : lundi 23 juin 2008
39 réactions
Philosémite ET pro-israélien. S’il est un domaine où la rupture est nette entre Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac, c’est bien celui des relations avec l’Etat hébreu, où il est arrivé hier pour une visite d’Etat de trois jours. Là où son prédécesseur était devenu un «héros arabe», Sarkozy s’affiche sans complexe comme «l’ami d’Israël». Un choix qui doit autant à son histoire personnelle qu’à son parcours électoral et sa vision du monde.


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Catholique non pratiquant, Nicolas Sarkozy n’a découvert qu’en 1972, à l’âge de 17 ans, que son grand-père maternel, qui venait de mourir, était juif. Un choc. Beniko (dit Benedict) Mallah était pour lui comme un père. «Un homme que j’adorais», raconte-t-il. Qui l’emmenait au défilé du 14 juillet voir son grand homme, De Gaulle, et manger des glaces. Mais ne lui a jamais parlé de sa judéité. Cet homme était originaire d’une grande famille juive séfarade de Thessalonique, en Grèce. Né en 1890, il est envoyé en France par ses parents en 1912 comme pensionnaire au lycée Lakanal de Sceaux (Hauts-de-Seine). Médecin durant la Première Guerre mondiale, il rencontre en 1918 Adèle, une veuve de guerre, et se convertit au catholicisme pour l’épouser, coupant tout lien avec la communauté juive. Ils auront deux filles dont Andrée (dite Dadu), la mère de Nicolas Sarkozy. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, la famille s’exile en Corrèze, par crainte d’être rattrapée par les origines juives de Benedict, avant de revenir à Paris à la fin de l’été 1944. Cet épisode, que Nicolas Sarkozy découvre également sur le tard, va profondément le marquer.

Liens. Patrick Gaubert, président de la Licra et ami de Nicolas Sarkozy, assure n’avoir jamais parlé de ces questions avec lui. «Nous partions parfois en vacances ensemble avec une bande de copains juifs à moi, mais ne parlions jamais de religion.» Il remarque qu’aujourd’hui, le fils de Nicolas Sarkozy, Jean, vient de se fiancer avec une juive, héritière des fondateurs de Darty, et envisagerait de se convertir au judaïsme pour l’épouser. «Dans cette famille, on se souvient finalement d’où l’on vient», s’amuse-t-il.

Depuis le début de sa carrière politique, Sarkozy a «travaillé» avec un soin tout particulier la communauté juive. Ses valeurs, ses codes, ses rites lui sont plus que familiers. A Neuilly, qui abrite une importante population juive, il a célébré des dizaines de mariages et n’a jamais raté une fête à la synagogue. Au ministère de l’Intérieur, il a davantage encore tissé des liens avec les juifs pour les convertir au sarkozysme électoral. Sur fond d’actes antisémites à répétition qui ont valu à la France de très sévères critiques dans la presse étrangère et en Israël, il rompt dès 2002 avec la prudence de Chirac et de Jospin : «Il ne faut pas être trop intelligent avec les actes antisémites en cherchant des explications, il faut être sévère», lance-t-il au Président. Hyperréactif, il se rend au chevet des victimes du moindre acte antisémite et n’a pas son pareil pour trouver les mots justes qui touchent la communauté. Une fois à l’Elysée, il est le premier président français à aller au dîner annuel du Crif, où il est acclamé. Autre initiative très appréciée des autorités israéliennes : il se rend en mai à la cérémonie au Trocadéro pour le 60e anniversaire d’Israël.

En politique étrangère, Nicolas Sarkozy a «quelques idées simples» lorsqu’il se lance dans la course à l’Elysée, selon le député UMP Pierre Lellouche, atlantiste et pro-israélien convaincu, qui l’a conseillé un temps : refus du terrorisme, volonté de renouer avec les Etats-Unis, affirmation des valeurs occidentales. Un socle très influencé par son passage au ministère de l’Intérieur. Malgré les années passées au RPR, il est imperméable au dogme gaulliste. Affichant de plus en plus sa différence avec Chirac, Sarkozy se démarque de la sacro-sainte «politique arabe de la France» - un concept qui «ne veut rien dire», selon lui - et désapprouve mezzo vocela menace de veto à l’ONU contre l’intervention américaine en Irak. Il n’a jamais rencontré Arafat et ne cultive pas de relation personnelle avec les leaders arabes, contrairement à son prédécesseur.

«Vision». Le puissant American Jewish Committee, qui reçoit Sarkozy en 2004, voit en lui un «homme de charisme, de vision, de courage». En janvier 2005, alors qu’il vient de prendre la présidence de l’UMP, il effectue un voyage de trois jours en Israël, où il est reçu comme un chef d’Etat par Ariel Sharon, premier ministre. «L’urgence ? La sécurité d’Israël», plaide-t-il. Son pari, selon un proche : en se proclamant l’ami inconditionnel d’Israël, influer sur la partie la plus puissante du conflit israélo-palestinien. Ce qui le rapproche plus du Mitterrand de 1982 à la Knesset que du Chirac de 1996 et son houleux voyage à Jérusalem.

A l’arrivée de Kouchner au Quai d’Orsay, les pro-israéliens, jusque-là très minoritaires, relèvent la tête. La première visite d’Etat d’un dirigeant étranger en France est réservée à Shimon Pérès, en mars. Ce dernier offre en retour à Nicolas Sarkozy un terrain au sud de Tel Aviv comptant 3 600 oliviers. On ne sait pas s’il ira jeter un coup d’œil à sa nouvelle propriété lors de sa visite en Israël.









La mission chargée par le ministre de l’Education nationale de réfléchir à la proposition lancée par Nicolas Sarkozy lors du dîner du CRIF de parrainer un enfant déporté juif de France pendant la Deuxième Guerre mondiale, a rendu son rapport et estime que l’idée « n’est pas adaptable au monde éducatif ». D’après le Parisien, le ministère de l’Education nationale devrait prochainement communiquer les conclusions de ce rapport remis il y a quinze jours par Hélène Waysbord-Loing, présidente de l’association de la Maison des enfants d’Izieu et ancienne inspectrice générale, qui menait la mission avec quinze personnalités.










Dans une interview accordée au site Le Causeur, Richard Malka, avocat, spécialiste du droit de la presse, décortique l’arrêt de la Cour d’Appel, dans l’affaire opposant France 2 et Charles Enderlin à Philippe Karsenty.
Par ailleurs, l'American Jewish Committee se félicite de la proposition du Dr Richard Prasquier, président du CRIF, de demander la création d’une commission indépendante chargée d'examiner la controverse sur les allégations de prise de vues par les forces israéliennes d'un jeune garçon palestinien, Mohammed al-Dura. Les images du reportage ont été diffusées dans le monde entier par France 2, et ont déclenchées de vives protestations contre Israël. Au cours des quatre dernières années, l'American Jewish Committee s'est réuni à Paris avec de hauts dirigeants de la radiodiffusion afin de demander l’accès à toutes les bandes vidéo, et de proposer des programmes qui examinerait les carences.








Avocat, spécialiste du droit de la presse et scénariste de BD, Richard Malka décortique l’arrêt de la Cour d’Appel, dans l’affaire opposant France 2 et Charles Enderlin à Philippe Karsenty.

Causeur | Le 21 mai, infirmant le jugement de la XVIIe chambre correctionnelle, la Cour d’appel a débouté France 2 et Charles Enderlin dans le procès pour diffamation qu’ils avaient intenté à Philippe Karsenty. Pour les partisans d’Enderlin, en particulier les signataires de l’Appel publié par le site du Nouvel Observateur, en légitimant des propos qu’elle reconnaît comme diffamatoires, la Cour s’est livrée à une interprétation bien trop libérale, voire malencontreuse, de la liberté d’expression.
Richard Malka | La Cour devait se prononcer sur le caractère diffamatoire ou non des propos de Philippe Karsenty à l’encontre de Charles Enderlin. Autrement dit, il s’agissait de savoir si ces propos portaient atteinte à son honneur et à sa réputation. A cette question, la Cour d’appel a répondu par l’affirmative : ces propos sont diffamatoires. Mais la Cour ne s’en est pas tenue là. Elle s’est interrogée sur la véracité des propos diffamatoires, c’est-à-dire sur les “preuves” apportées par Karsenty à l’appui de ses propos. Or, aux termes de la loi du 29 juillet 1881, la preuve de la vérité des faits diffamatoires doit être “parfaite, complète et corrélative aux imputations diffamatoires dans leur matérialité et toute leur portée”. Ces conditions sont telles que la preuve est, de facto, impossible. Comme toujours dans les litiges de ce type, la Cour s’est donc posé une troisième et dernière question : en l’absence de preuve, Philippe Karsenty était-il ou non de bonne foi ? C’est essentiellement sur sa réponse affirmative à cette question que la Cour a fondé son arrêt.

Les pétitionnaires dénoncent un “permis de diffamer” qui menacerait les journalistes. On peut se demander si, d’habitude, ce ne sont pas eux qui l’exercent, dès lors que la loi de 1881 est avant tout une loi de protection des journalistes. Peut-on dire qu’il existe, non seulement dans ce cas mais dans tous les autres, un “droit de diffamer de bonne foi” ? L’arrêt de la Cour d’Appel est-il un arrêt d’exception ?
Non c’est une interprétation parfaitement courante de la loi. Si on exigeait des journalistes qu’ils ne fassent état que de vérités prouvées, il n’y aurait plus de débat possible. Il faut rappeler que ces textes sont d’abord une protection pour les journalistes. Ce que l’on exige d’eux est qu’ils soient de bonne foi.

Le premier critère d’appréciation du juge est donc la “bonne foi” et non la véracité. N’est-ce pas un peu vague ?
La jurisprudence a au contraire établi une définition précise de la “bonne foi” qui repose sur quatre paramètres. Le premier est l’absence d’animosité personnelle : sur ce point, la Cour constate très clairement que Philippe Karsenty était dans son rôle de critique des médias, et qu’il n’était pas animé par des arrière-pensées personnelles. Deuxième paramètre : les propos diffamatoires visent-ils une légitime information du public, autrement dit contribuent-ils utilement au débat ? Là, encore, la Cour a répondu positivement. Le troisième critère est “la prudence dans l’expression”. Sur ce terrain, l’appréciation du juge dépend de l’intensité du débat et de l’importance des enjeux. Plus le débat fait rage, plus on admet une grande liberté de ton.

Pensez-vous que le juge a une interprétation trop libérale de la liberté d’expression ? Si cet arrêt fait grincer des dents, c’est peut-être parce que la liberté d’expression dont il est question ici n’est pas celle des journalistes mais celle qui peut éventuellement s’exercer à leurs dépens ?
De fait, la Cour note que les propos de Philippe Karsenty sont souvent proches d’un jugement de valeur, d’une opinion, domaine dans lequel la liberté d’expression doit être très large. Et elle doit l’être encore plus s’agissant de la critique d’un pouvoir, les médias. “Charles Enderlin peut d’autant moins se soustraire à la critique qu’elle le vise en tant que professionnel de l’information, correspondant en Israël et dans les territoires palestiniens pour les journaux de France 2 diffusés aux heures de grande audience, et, qu’à ce titre, il s’expose inévitablement et consciemment à un contrôle des plus attentifs de ses faits et gestes de la part de ses concitoyens comme de ses confrères.” En bref, il est normal qu’un journaliste de l’importance de Charles Enderlin soit soumis à la critique, y compris virulente.

Cela signifie-t-il que, dès lors qu’on critique les médias, on a le droit d’écrire n’importe quoi pour peu qu’on soit sincère et qu’il n’y ait rien de personnel ?
En aucun cas, car le quatrième critère de la bonne foi, l’existence d’une « enquête sérieuse », est le plus important. Une très grande partie des attendus de l’arrêt porte sur cette question. La Cour a réalisé une analyse fine, approfondie et sérieuse des éléments présentés par les deux côtés. A la lecture de l’arrêt, on sent que le visionnage des rushes a été déterminant. Les choses sont dites sans la moindre ambiguïté : “L’examen, en cause d’appel, des 18 minutes de rushes de Tala Abu Rahma communiquées par France 2 ne permet pas d’écarter les avis des professionnels entendus au cours de la procédure…” Et aussi : “Les attestations produites par les soins du cameraman en pouvant pas, en revanche, au vu de leur présentation comme de leur contenu, être tenues pour parfaitement crédibles.”

Si on pousse votre raisonnement à son terme, la Cour s’est prononcée, au-delà de l’affaire Enderlin-Karsenty, sur l’affaire Al Doura. Peut-on déduire de leur arrêt que les juges admettent que le reportage filmé par Talal Abu Rahma, édité et commenté par Charles Enderlin et diffusé par France 2 le 30 septembre 2000 suscite de gros doutes ?
Il est certain que la décision ne porte pas seulement sur le périmètre de la tolérance dont doit bénéficier la liberté d’expression. D’un point de vue exclusivement juridique, on doit constater que la Cour s’est livrée à une analyse très minutieuse, étalée sur plusieurs pages, des documents qui lui avaient été présentés ainsi que de l’attitude et des propos des différents protagonistes depuis huit ans. La relaxe de Philippe Karsenty n’est pas seulement fondée sur les grands principes, elle l’est aussi sur l’examen sérieux des pièces. En clair, le fond de l’affaire n’est pas étranger à la décision de la Cour.

France 2 et Charles Enderlin ont décidé de se pourvoir en cassation. Quel est le périmètre du débat devant cette instance ? Peut-elle se saisir du fond ou doit-elle s’en tenir à la technique juridique ?
En théorie, la Cour de Cassation ne juge qu’en droit et non pas en fait. Cette règle souffre une exception qui est précisément le droit de la presse. Dans cette matière, elle étend son analyse à tous les aspects des litiges, y compris aux faits. En conséquence, aucun élément de la décision de la Cour d’appel ne peut être tenu pour acquis. Le jeu reste ouvert.

Propos recueillis par Gil Mihaely.

Richard Malka a notamment publié : L’ordre de Cicéron, TI et TII (Glénat), Section Financière TI et TII (Vents d’Ouest), La face karchée de Sarkozy (Fayard/Vents d’Ouest), Sarko Ier (Fayard/vents d’Ouest), Rien à branler (Charlie Hebdo).









Revue de presse
Dieudonné perd son procès contre Julien Dray
19/06/08




- - Thème: Justice




Le député de l’Essonne, Julien Dray, a été relaxé mardi 17 juin par le tribunal correctionnel de Paris, rapporte Actualité juive. Il était poursuivi en diffamation par Dieudonné qui lui reprochait des propos tenus en février 2006 et dans lesquels il accusait Dieudonné d’avoir contribué à créer un climat d’antisémitisme propice au meurtre d’Ilan Halimi. La 17e chambre a estimé que les propos de Julien Dray étaient « sévères » mais non « diffamatoires » et expliquant que le député « n’impute pas à Dieudonné une responsabilité directe dans la mort d’Ilan Halimi (…) mais analyse l’influence qu’aurait eue à son avis Dieudonné, à travers un humour caricaturant les Juifs, sur l’établissement d’un climat antisémite ayant pu encourager les assassins d’Ilan Halimi ».




D’après une information du journal libanais, l’Orient le jour, un projet de déclaration visant à appeler les États membres de l’Union européenne à inclure le Hezbollah sur la liste des organisations terroristes de l’Union Européenne vient d’être présenté au Parlement européen par cinq députés. Cette déclaration se fonde sur plusieurs points : le fait que « le Hezbollah représente une menace terroriste directe à la sécurité de l’UE » ainsi qu’une « menace aux soldats européens de la Finul ». Le texte évoque « les attaques terroristes menées par le Hezbollah contre des Européens, et qui incluent l’attentat contre le contingent français au Liban (1983), l’attentat contre l’ambassade française au Koweït (1983), l’explosion dans un restaurant à Madrid (1985) et treize explosions dans des centres commerciaux et des gares en France (1986) ».
Le texte de la déclaration revient également sur « le réseau créé par le Hezbollah en Europe pour la collecte de fonds et le soutien à des cellules capables d’attaquer le territoire européen », considérant que « les fonds collectés par le Hezbollah le rendent capable de mettre en péril le Grand Moyen-Orient ». Les auteurs de la déclaration estiment que « le Hezbollah soutient et coopère avec des groupes que l’UE a placés sur sa liste d’organisations terroristes, notamment le Hamas ». Ils rappellent que six pays ont déjà engagé des poursuites contre "le parti de Dieu", et soutiennent que la chaîne de télévision al-Manar, diffusée en Europe, « incite à la haine et à la violence contre l’Ouest, glorifiant les attentats-suicide ».
Les signataires de la déclaration sont Alexander Alvaro (Allemagne), Paulo Casaca (Portugal), Jana Hybàskovà (République tchèque), Jòzef Pinior (Pologne) et Helga Trüpel (Allemagne).
Dans une première réaction à la présentation de ce projet de déclaration, le Conseil mondial pour la révolution du Cèdre « s’est félicité » de cette mesure, et a appelé « tous les Libano-Européens et les amis à pousser leurs représentants au Parlement européen à soutenir ce projet de déclaration et favoriser son adoption ».
Agression d'un jeune juif dans le XIXème à Paris: la police étudie toutes les pistes
AP - il y a 29 minutesPARIS - La police judiciaire tentait lundi de déterminer si l'agression dont a été victime un jeune homme de confession juive samedi soir dans le XIXème arrondissement (est) de Paris est de nature antisémite ou est due à un règlement de comptes entre bandes de quartier, a-t-on appris de source policière.

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Cinq jeunes, soupçonnés d’être impliqués dans cette attaque, sont en garde à vue tandis que la victime est toujours hospitalisée. "Elle est sortie du coma, elle va mieux", explique-t-on de source policière.

Les enquêteurs de la Deuxième division de police judiciaire (DPJ), ajoute-t-on de même source, ont appris qu’une autre bagarre entre jeunes avait eu lieu vers 16h30, quatre heures avant l’agression de cet adolescent de 17 ans qui se rendait dans une synagogue de la rue Petit (19ème). Les policiers travaillent également sur la piste d'une autre altercation, après l'agression de ce jeune homme, domicilié à Pantin (Seine Saint-Denis) et connu des services de police pour deux affaires mineures.

Les policiers cherchent à déterminer si les cinq suspects sont eux aussi impliqués dans cette attaque. Agés de 14 à 18 ans, les jeunes gens d'origine africaine sont issus du 19ème arrondissement et sont connus pour deux d’entre eux des services de police.

Le nouveau Grand rabbin de France Gilles Bernheim a estimé lundi "probable" le caractère antisémite de l'agression d'un jeune homme à Paris, mais "pas certain". "Il est manifeste que le caractère antisémite est probable, pas certain", a commenté Gilles Bernheim sur RTL. "Il est probable mais seule la justice le confirmera", car "avant de se prononcer de manière définitive il faut savoir", a-t-il souligné.

Quant à une explication par "des tensions communautaires" dans ce quartier du XIXe arrondissement de Paris, le Grand rabbin de France a prévenu qu'"il faut toujours mettre les mots les moins faux possibles sur la réalité". "Il y a des actes antisémites, des jeunes qui veulent en découdre avec des groupes juifs, il y a aussi des bandes organisées dont l'objet est de vendre de la drogue ou d'autre chose, sans doute mal intentionnées qui provoquent ou profitent de l'affrontement", a-t-il dit. AP
L'agression d'un jeune juif: caractère antisémite "probable, pas certain" (Bernheim)
23.06.08 | 09h02

le Grand rabbin de France, Gilles Bernheim, a jugé "probable" mais "pas certain", lundi sur RTL, que l'agression contre un jeune juif, samedi soir à Paris, ait revêtu une connotation antisémite.

Elu Grand rabbin de France dimanche en remplacement de Joseph Sitruk, M. Bernheim a été interrogé sur l'agression d'un adolescent juif de 17 ans par un groupe de jeunes, samedi dans le XIXe arrondissement de Paris. Le jeune homme, grièvement blessé, était toujours hospitalisé lundi matin.



M. Bernheim a insisté sur le fait qu'il appartenait à la justice de déterminer les circonstances de l'agression et les mobiles des auteurs, ajoutant: "il est manifeste que le caractère antisémite est probable, je ne dis pas certain, probable".

Des "intimidations, des menaces" à l'égard des juifs, "pèsent dans certains quartiers de Paris ou de la région parisienne depuis assez longtemps, c'est-à-dire depuis la deuxième Intifada, depuis le début des années 2000", a observé le Grand rabbin de France.

"Il y a des périodes avec des pics et des périodes avec des agressions moins graves auxquelles on s'habitue, des expressions prononcées qui deviennent fréquentes et parce qu'elles deviennent fréquentes on apprend à vivre avec", a-t-il poursuivi, évoquant une expérience personnelle: "j'ai un souvenir assez fort d'une manifestation qui réunissait une centaine de personnes sur une place de Paris. Contourner 100 personnes m'a valu à trois reprises l'expression: +tire toi sale juif+".

Il ne pense pas qu'il y ait aujourd'hui "un regain d'antisémitisme" mais note que les "marques d'antisémitisme n'ont pas disparu".

M. Bernheim a été par ailleurs interrogé sur l'existence de tensions communautaires dans certains quartiers: "il faut toujours les mots les moins faux sur la réalité", a-t-il dit, distinguant: "il y a des actes antisémites, c'est-à-dire des jeunes qui veulent en découdre avec des groupes juifs, il y a aussi des bandes organisées dont l'objet est de vendre de la drogue ou d'autre chose et qui, sans doute mal intentionnées, provoquent ou profitent de l'affrontement".

"Ceci étant, il y a des quartiers de Paris qu'il n'est pas bon, même l'après-midi, lorsqu'on est juif et que l'on porte une calotte sur la tête et pour des jeunes filles ou des adolescentes sans signe distinctif, de traverser", a-t-il affirmé.

Les pouvoirs publics "font ce qu'ils doivent faire mais malheureusement il y a des actes inattendu et il faut trouver de nouvelles solutions", a souligné le Grand rabbin de France.